Luis Enrique : « On a préparé depuis onze mois cette finale de Ligue des Champions »

Votre sentiment après cette belle victoire ?

« Une belle victoire ! Ca a été un très bon match, avec beaucoup d’intensité. Ce n’est pas facile de jouer une finale, parce qu’on a dû gérer le ballon tout le temps. Je pense qu’on on a bien préparé notre deuxième finale, la finale du 31 mai (en Ligue des champions), de la meilleure des manières. »

Vous l’avez en tête depuis quand cette finale ?

« Depuis très longtemps, nous pensons à cette finale. Parce que c’est l’objectif que nous avons tous ensemble (il montre le public). Nous voulons marquer l’histoire avec nos supporters. On est prêts. »

Etes-vous inquiet pour Kvara, forfait de dernière minute ?

« Non, ce n’est rien d’important. Il était prêt mais pendant l’échauffement, il ne s’est pas senti très bien. On a préféré ne pas prendre de risque. Nous sommes une vraie équipe, tous ensemble. Tout le monde veut obtenir des trophées. Nous sommes à un bon niveau. »

Il vous reste de la place pour ranger les trophées accumulés à la maison ? 

« Il y a beaucoup de place (rires). »

Votre équipe a réalisé une superbe première période. Vous avez dû apprécier.

« C’est bizarre, parce que ce n’est pas normal de faire une première mi-temps à ce niveau. Reims est en difficulté parce qu’ils doivent jouer le barrage retour la semaine prochaine. C’est difficile pour eux de gérer cela. Nous, nous sommes prêts tous ensemble. Nous pensons à jouer cette finale de Ligue des champions. Ce sera, je l’espère, un moment très spécial pour tout le monde. »

Comment allez-vous gérer la semaine précédant cette finale ?

« Je crois qu’on a préparé depuis onze mois cette finale de Ligue des champions. Il n’y a pas quelque chose de spécial à préparer parce que l’équipe est habituée à jouer de cette manière. Il faut savoir gérer la pression, l’enthousiasme de ce moment spécial. On doit penser à préparer ça de la meilleure manière. »

Face à une équipe qui a l’expérience de précédentes finales de Ligue des Champions, la gestion émotionnelle n’est-elle pas le cœur de votre travail jusqu’à cette finale, tant votre équipe est sûre de son football, techniquement et tactiquement ?

« (Il acquiesce de la tête) Oui, parce que c’est compliqué de gérer tout ce qu’il se passe autour de l’équipe. L’espoir est là. Nous sommes une équipe jeune, mais en même temps avec de l’expérience et la volonté de savoir ce que nous devons faire sur le terrain. J'espère que le 31, à la fin du match, nous pourrons célébrer la Champions League. »