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Campos, triplé, Stade de France, Pacho, etc, la conf' complète de Luis Enrique avant la finale PSG/Reims

Publié le vendredi 23 mai 2025 à 17:51 par Jean Chemarin
Pour la deuxième fois de la semaine, Luis Enrique était en conférence de presse à la veille de la finale de Coupe de France PSG/Reims. Il a cette fois été beaucoup plus question de cette finale que de celle contre l'Inter Milan. L'Espagnol a aussi réagi à la prolongation de Luis Campos et été interrogé sur la belle première saison de Willian Pacho. Voici ses propos en intégralité, traduits par nos soins.
Pour la deuxième fois de la semaine, Luis Enrique était en conférence de presse à la veille de la finale de Coupe de France PSG/Reims. Il a cette fois été beaucoup plus question de cette finale que de celle contre l'Inter Milan. L'Espagnol a aussi réagi à la prolongation de Luis Campos et été interrogé sur la belle première saison de Willian Pacho. Voici ses propos en intégralité, traduits par nos soins.

Luis Campos a été prolongé jusqu’en 2030. Quelle est votre réaction à cela ?

« Campos est l'un des meilleurs directeurs sportifs, pour ne pas dire le meilleur »

« Bonjour à tous (en français). C’est la meilleure des nouvelles. De plus, il s'agit d'une prolongation de longue durée, donc je suis très content. Au fil de ma carrière, j'ai eu de très bonnes relations avec mes directeurs sportifs, je me suis toujours très bien entendu avec eux, mais avec Luis Campos et son équipe, j'ai ressenti cette connexion depuis le premier jour. Je me sens très appuyé, soutenu. C'est l'un des meilleurs directeurs sportifs, pour ne pas dire le meilleur. Je suis très content pour lui - il le mérite - et pour le club. Content qu’on aussi poursuive cette même idée et c'est maintenant le moment de continuer le travail. »

Il y a très peu d’équipes en Europe à avoir réalisé dans l’histoire le triplé Championnat-Coupe-Champions League. Il y a le Barça bien sûr, le Bayern Munich, l’Inter Milan et j’en oublie. Est-ce que dans vos causeries, vous allez appuyer sur la notion d’histoire et la volonté de marquer l’histoire à travers ce possible triplé. Et qu’est-ce que ce deuxième triplé personnel représenterait pour vous ?

« Tout d’abord, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Depuis le premier jour, notre désir était de marquer l’histoire et nous savons tous ce que cela veut dire. À partir de là, ce sont les dix derniers jours de cette saison, même s’il manque encore la Coupe du Monde des Clubs, qui sera une autre compétition. Mais depuis le premier jour, notre objectif était d’être présent ici et d’être en situation de gagner tous ces titres. Nous y sommes à présent et maintenant il manque le moment le plus difficile. Cela a été notre motivation toute la saison.  »

Comment faire en sorte que vos joueurs aient la tête à cette finale de la Coupe de France et pas à la finale de la Champions League ?

« Tous les joueurs professionnels savent qu'une finale de Coupe nationale est un match très particulier »

« C’est très facile parce que tous les joueurs professionnels savent qu'une finale de Coupe nationale, quel que soit le pays, est un match très particulier, très différent d’un match de championnat. Un match dans lequel il y a les supporters des deux camps. C’est 90 minutes et des prolongations potentielles en cas de match nul. Donc c’est un match particulier où tous les détails comptent. Donc non, ce n’est pas difficile de rester concentré sur le match de demain parce que c’est le seul match que nous soyons en mesure de contrôler. C’est vrai aussi que dans la semaine, nous avons travaillé des concepts offensifs et défensifs qui valent pour les deux finales. Donc il n’y aura pas de joueur déconcentré ou qui pensera à un autre match que celui de demain. »

Ressentez-vous une certaine effervescence cette semaine, avec ces deux finales à venir ? Et est-ce que c’est particulier pour vous d’être entraîneur du PSG au Stade de France demain soir ?

« J’ai une très mauvaise mémoire en ce qui concerne les souvenirs footballistiques, mais le premier match qui s’est joué au Stade de France était un France/Espagne et j’étais sur le terrain (28 janvier 1998, ndlr). Nous avions perdu 1-0 sur un but de Zidane si je me souviens bien. Les années passent et c’est très beau de pouvoir venir ici sur cette scène magnifique. Qui aurait cru que je reviendrais ici des années après en tant qu’entraîneur du PSG. Mais c’est ce qui est très beau dans la vie, tu ne sais pas toujours où elle va te mener. Mais je le répète, nous savons tous quelle est l’importance des matches qui restent à jouer, mais en même temps nous sommes prudents, tranquilles, et nous devons nous concentrer sur ce qui nous a mené jusque-là et non pas penser à faire des choses différentes. Il faut continuer sur la même lancée, sachant qu’il y aura bien sûr deux adversaires qui auront le même objectif que nous. »

Tout le monde est-il disponible pour demain et trouvez-vous vos joueurs plus frais à ce moment de la saison par rapport à l’an dernier ?

« Non, physiquement je pense que nous sommes au même niveau. La fraîcheur, ce sont les résultats qui te la donnent. Je pense que l’équipe a réussi cette saison à améliorer de nombreux aspects de son jeu, et également l’efficacité. Et cela donne l’impression que nous sommes plus frais, mais je ne crois pas que ce soit le cas. Nous arrivons toujours dans un très bon état en fin de saison grâce notamment au turnover que nous effectuons au cours de la saison et qui peut parfois être critiqué. Et concernant la première question, oui, tous les joueurs sont disponibles, à l’exception de « Presko », qui est pratiquement sur le point d’être rétabli. Tous les autres sont prêts. »

Votre calendrier a été facilité par votre acquisition précoce du titre de champion de France. Vous jouez samedi cette finale de Coupe de France contre une équipe qui joue le maintien. L’Inter joue elle son titre ce soir ou lundi prochain. Est-ce que cette différence de calendrier peut conditionner les deux rendez-vous qui vous attendent ?

« Oui, cela peut les conditionner, mais je ne pourrais pas vous dire si c’est positif ou négatif. Parfois, c’est mieux que le classement soit serré en championnat car cela évite de se relâcher. Dans notre cas, nous sommes champions depuis plusieurs semaines et nous avons dû jouer des matches où le temps de jeu était plus important que le résultat. C’était un concept très différent en terme de compétition. Donc je le répète, cela peut faire une différence, mais je ne sais pas si c’est positif ou négatif. Donc comme je ne sais pas, j’essaye de me concentrer sur notre calendrier pour essayer d’arriver dans les meilleures conditions possibles. »

Vous avez un effectif assez jeune, certains joueurs vont disputer leur première finale. Est-ce que vous avez eu une discussion avec eux pour qu’ils restent concentrés sur cette finale de demain ?

« Ce serait vraiment naïf de croire qu’un seul joueur du PSG puisse penser à la finale du 31 »

« Non, je n’ai parlé à aucun joueur en particulier de cette finale ou de l’autre. Je n’ai aucun doute sur le fait que la seule finale importante soit pour l’instant celle de demain. Mes joueurs comprennent ce message depuis le début. Nous savons où nous sommes. Nous savions où nous voulions être. Ce serait vraiment naïf de croire qu’un seul joueur du PSG puisse penser à la finale du 31. Nous sommes concentrés sur la finale de demain, qui est très importante. Nous allons jouer contre le Stade de Reims, une équipe contre qui nous n’avons pas gagné cette saison. Nous avons fait deux matches nuls. Et sur nos six derniers matches contre eux, nous avons seulement gagné une fois, pour cinq matches nuls. Donc si quelqu’un est déconcentré, qu’on me prévienne tout de suite parce que je ne le ferai pas jouer. »

Marquinhos a dit que vous aviez été très exigeant cette semaine à l’entraînement. Pouvez-vous nous dire ce que vous attendez des joueurs à l’entraînement en ce moment ? Est-ce la période la plus intense de la saison pour eux ?

« Quand vous jouez tous les trois jours, il n’y a pas d’entraînement physique parce que ce n’est pas la peine. En revanche, maintenant que nous n'avons qu'un seul match par semaine, c’est évident que les entraînements doivent avoir une charge physique plus importante. Nous avons profité de la semaine pour améliorer des aspects généraux, offensifs et défensifs. Vous avez pu voir un entraînement défensif mercredi dernier. Nous avons fait en sorte qu’il se rapproche le plus possible des conditions d'un match. Pour cela, il faut de l’intensité des deux côtés. »

Vous semblez avoir trouvé un équilibre dans la gestion des transitions offensives, notamment face aux blocs bas qui partent vite en contre. On sait que Reims et l’Inter affectionnent ce type de jeu. Est-ce le fruit d’un travail spécifique ou simplement de l’adaptation des profils au fil de la saison ? Il n’y a pas que la possession que vous avez éludé cette saison, mais aussi la progression vers l’avant, avec une vraie intelligence de jeu. Est-ce que cela pourrait être deux points essentiels lors des deux finales à venir ? 

« Sans aucun doute. De fait, dans le match de demain contre Reims, il y aura ce genre de situations défensives où nous aurons davantage le ballon. Pour pouvoir bien attaquer, moi qui aime le jeu de position et avoir une équipe qui domine, j’ai besoin d’une bonne structure parce que sinon tu peux souffrir en transition de manière importante. Reims est une équipe qui maîtrise bien cet aspect du jeu. Donc c’est sûr que nous allons souffrir parfois. Trouver l’équilibre entre ce que nous cherchons avec la mobilité et avec cette structure fixe qui te permet d’éviter de souffrir sur les transitions, c’est ce qui est complexe dans le football. Je crois que cette année nous avons réussi à nous améliorer encore un peu sur cela. J’ai une équipe avec des joueurs très intelligents capables de gérer eux-mêmes ces changements de positions tout en maintenant cette structure fixe pour éviter les pièges. »

C’est la première fois que le football équatorien a un champion de France et la deuxième fois seulement qu’un joueur équatorien va jouer une finale de Champions League. Comment jugez-vous Willian Pacho, qui en moins d’un an fait partie du succès de votre saison ?

« Je connaissais cette statistique parce que j’en avais parlé avec Pacho. C’était Antonio Valencia (à Wembley en 2011, ndlr), c’est ça ? Je crois que je ne vais rien vous apprendre sur l’importance de Pacho dans cette équipe. C’est le joueur qui a eu le plus de temps de jeu dans l’effectif. Il a su parfaitement s’adapter et s’intégrer dès le premier jour. C’est un joueur qui apporte autant dans la sortie de balle qu’en défense. Il a cette capacité à gagner les duels sans faire de fautes ni prendre de cartons. Il a un niveau top mondial. Pour nous, c’est un joueur vital, très important. C’est l’un des jeunes joueurs dans lequel nous fondons beaucoup d’espoir. Nous espérons être demain au niveau de cette finale et la gagner. C’est très difficile pour un nouveau joueur de franchir un palier dès sa première saison et le niveau affiché par Pacho cette saison a été remarquable. Je suis très content pour lui. »


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