Blanc taille les instances et la France

Laurent Blanc était en conférence de presse aujourd'hui et il était très remonté, à la fois contre les instances et les mentalités françaises.

Alors que Ghislain Printant a annoncé qu’Alphonse Areola serait titulaire côté bastiais, un journaliste interroge Laurent Blanc sur le fait qu’il va affronter un joueur qui appartient au PSG. Blanc en profite alors pour faire passer un message : « Puisque tu me poses la question et vu que je ne suis pas très d’accord avec les instances du football en ce moment, je crois qu’il y a une incohérence quelque part. Il va falloir faire quelque chose avec les joueurs prêtés. Il n’y a pas de règlement, il y a des clauses ou des paroles sur le fait qu’ils vont jouer ou pas. Il faut légiférer. Il y a eu des problèmes avec Caen/Bordeaux…La situation n’est pas claire. Il y a des questions à se poser. Alphonse, il est chez nous… Cela n’a rien à voir avec ta question mais c’était pour alerter les instances du football sur ce cas précis. Il faudrait trouver une solution claire et nette. Comme ça, il n’y aurait pas de problèmes. »

« J’adore la France mais la jalousie est beaucoup présente dans ce pays »

La question suivante concerne l’acharnement dont le club se sent victime suite à la sanction qui a frappé Zlatan. Blanc répond : « Je n’ai pas à commenter le communiqué du club. Ce que je vois, c’est qu’on a des situations qui font que personne ne nous aide mais on attend de l’aide de personne. J’adore la France, je connais très bien ce pays, mais la jalousie est beaucoup présente dans ce pays. On est très jaloux des gens qui ont les moyens et qui réussissent. C’est comme ça. »

Il illustre alors ses propos par un exemple : « On est là avec Marco Verratti : « fais attention, ne parle plus, ne gesticule plus, etc ». J’ai regardé hier soir et sur les cinq derniers matches, il a pris cinq cartons jaunes. Il a fait une faute par match et on lui met un carton jaune. On se dit qu’il y a probablement eu des choses de dites à propos de Verratti : « Dès qu’il fait une faute, on lui met un carton. Pas deux, une faute. » Quand on dit que le PSG est favorisé parce qu’il a les moyens, je crois que c’est faux. »

« Ici, en France, on n’aide pas les gens qui réussissent. »

Et il reprend alors son couplet sur le pays : « Ici, en France, et vous le savez aussi bien que moi, on n’aide pas les gens qui réussissent. C’est comme ça, il faut en prendre acte. On a un calendrier qui nous a été donné, on va le respecter puisqu’on est obligés de le faire et on va s’efforcer de gagner les matches parce que c’est ce qu’on sait faire de mieux. Préparer les matches puis essayer de les gagner, c’est ce qu’il y a de plus important. »