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La défense du PSG patine encore plus sous Pochettino

Publié le mardi 23 février 2021 à 11:59 par Renaud Lagord
Malgré la démonstration autant offensive et défensive contre le Barça en Ligue des Champions, le PSG peine en championnat. Sous Pochettino, la défense concède plus d’occasions et encaisse plus de buts par match que lors des derniers matches de Thomas Tuchel.

Cinq jours après une magnifique victoire au Camp Nou contre le Barça, le PSG a pris une leçon en Ligue 1 contre l’AS Monaco (0-2). Une débâcle au Parc des Princes, dimanche soir, plus que révélatrice d’un problème d’approche en championnat. Depuis l’arrivée de Mauricio Pochettino sur le banc de l’équipe parisienne, le PSG a déjà perdu deux fois - à Lorient et contre Monaco. Tout en faisant montre, plus que jamais, de soucis défensifs préoccupants pour la suite de la saison. Au jeu des comparaisons, Pochettino est encore en deçà de ce qui était proposé lors de la première partie de saison, sous Thomas Tuchel.

Depuis l’intronisation de Pochettino comme coach du club parisien, son équipe n’a encaissé que neuf buts au total, sur 12 rencontres. Soit 0.75 but encaissés par match, une moyenne un chouia plus importante que celle de Tuchel, en décembre (0.7). Le bilan reste faible au regard des débuts du technicien argentin. Il ne tient cependant pas compte de ce qui se passe dans le cours du jeu. Depuis janvier, le PSG concède 11.6 tirs par match, soit 1.4 tir de plus que sous l’ère Tuchel, adepte d’un 5-3-2 plus stabilisateur sur la fin de son mandat. La faute à un déséquilibre systémique dès la perte du ballon.

En Ligue 1, Paris a énormément subi les situations de transitions, que ce soit contre Monaco (0-2), Brest (3-0), Nîmes (3-0) ou Lorient (2-3). Comble du sort, seul le Barça n’a pas réussi à faire mal sur ce point-là, autant par manque de courses que par sa volonté de calmer le jeu, en possession du ballon. 

Un quatuor défensif à la peine

Le club de la capitale n’a, pour l’heure, selon L’Equipe, « pas (su) intégrer ses principes de pressing à la perte du ballon. » C’est ce qui fait le plus de mal à l’équipe parisienne, alignée majoritairement autour d’un double pivot Verratti-Paredes, plus technique que défensif. Avec cette charnière, l'équipe possède plus souvent la balle qu'elle ne la laisse (62.6 % de possession de moyenne, soit un peu plus qu'avant la trêve hivernale). Souvent découverte, elle subit trop facilement les assauts adverses (3.8 tirs cadrés par match, contre 3.3 avant). Et ne bénéficie pas assez du travail défensif, étonnamment fructueux contre le Barça, de ses éléments offensifs, à l'exception de Moise Kean.

La tendance est d’autant plus inquiétante qu’elle s’ajoute aussi à des états de formes incertains chez certains cadres. Marquinhos n’est pas aussi impérial que d’habitude et Kimpembe n’a pas encore retrouvé tout à fait le même niveau depuis sa blessure aux ischios de la trêve hivernale. Et, selon L’Equipe, les carences défensives de Florenzi préoccupent au point que « ça ne passe inaperçu en interne auprès de certains cadres ». Seul Kurzawa semble épargné, même s’il est souvent surexposé - le premier but de Sofiane Diop, dimanche soir, en attestera. Les signes ne manquent donc pas.

Pour l’emporter en Ligue 1, cette saison, Paris devra se montrer beaucoup plus solide.


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