Saint-Germain-en-Laye tente de réconcilier le PSG et la mairie de Paris

Entre le PSG et la mairie de Paris, ce n’est toujours pas le grand amour. Tandis que le club de la capitale s’est positionné pour rachat du Stade de France, Anne Hidalgo a jugé « ridicule » l’offre du club concernant l’acquisition du Parc des Princes. 

Entre toutes ces piques envoyées à travers différents médias, Arnaud Pericard, le maire de Saint-Germain-en-Laye, ville historiquement liée au PSG, s’est exprimé au sujet des tensions entre les deux parties. Il appelle au calme, espérant que de prochaines discussions auront lieu pour qu’un accord soit trouvé.

« Je pense que cette relation ne peut pas exploser du jour au lendemain »

« Je comprends qu’à un moment donné on peut avoir certaines difficultés. On a eu nous aussi ces difficultés, toutes proportions gardées, avec le club. Cela fait partie du jeu », a-t-il confié au micro de France Bleu Paris. On est tous des acteurs professionnels. Mais quand on traite avec un acteur public, c’est forcément différent qu’avec un acteur privé. Il y a des estimations de domaine, des contraintes qu’il faut appréhender. Je pense que cette relation ne peut pas exploser du jour au lendemain. Ce n’est pas possible. Et moi, j'ai essayé de renouer les fils du contact. »

« On ne traite pas la capitale de la France comme ça » 

Au milieu de cette histoire, Pierre Rabadan, l’adjoint aux Sports à la mairie de Paris, avait aussi ouvert la porte à une reprise des discussions. Un discours apprécié par Arnaud Pericard, estimant qu’il s’agit de la meilleure solution pour tout le monde : « C’était une sorte d’invitation à rediscuter et à se remettre autour de la table. Je pense que le Paris Saint-Germain doit saisir cette opportunité. »

Le maire de Saint-Germain-en-Laye estime aussi qu’il ne faut pas tenir des déclarations aussi houleuses et qui entachent à la fois la Ville de Paris et le PSG : « Je n’ai pas apprécié les déclarations contre la ville de Paris. On ne traite pas la capitale de la France comme ça. Comme je n’ai pas apprécié les déclarations contre le Qatar. Cela fait dix ans que le Qatar est là. Grâce à lui, on a le club qu’on a aujourd’hui. Il ne faut peut-être pas l’oublier aussi. »

L’élu appelle à l’apaisement total, espérant qu’un jour, les deux parties se réconcilieront pour le bien de tous : « Il faut peut-être temporiser, se calmer et penser avant tout aux intérêts du club. Moi, je suis assez optimiste et j’espère qu’un accord sera trouvé. »