Accordée mardi dernier, avant les défaites face à l’OM et Monaco, l’interview de Marquinhos pour Le Parisien évoque ses ambitions en Ligue des Champions, la défaite au Final 8, son rôle de capitaine, etc.
Le PSG s’apprête à jouer l’un des matches les plus importants de sa saison. Ce mardi, les hommes de Christophe Galtier vont affronter le Bayern en huitième de finale aller de la Ligue des Champions (21h). À cette occasion, Marquinhos s’est exprimé lors d’une interview au quotidien Le Parisien, avant les deux défaites face à l'OM en Coupe de France (2-1) et Monaco en Ligue 1 (3-1).
Le Brésilien est d’abord revenu sur sa volonté de soulever, un jour, le trophée aux grandes oreilles : « C’est une compétition qu’on veut gagner, car on ne l’a jamais fait au club, et aussi parce que beaucoup comme moi ne l’ont pas gagné non plus à titre individuel. »
Mais au moment d'évoquer la victoire finale qui échappe encore, le capitaine parisien souligne plutôt les quelques belles victoires du PSG dans la compétition ces dernières années : « Il n’y a pas de pression ou de motivation supplémentaire. En dix ans, je pense qu’on a vécu les mêmes joies et les mêmes peines que tous les supporters. Toutes ces belles et importantes victoires qui nous ont amené tant d’émotions. »
« Il n’y a rien de plus dur que de perdre en finale »
De haut de ses 28 ans, le natif de Sao Paulo garde tout de même, dans un coin de sa tête, quelques souvenirs un peu plus douloureux. En 2020, le PSG vit pour la première fois de son histoire, une finale dans la plus grande des compétitions européennes. Une défaite 1-0 face au Bayern, gravée dans la mémoire du Brésilien.
« Le Final 8 nous a fait vivre les deux côtés de la médaille. Franchement, on a vécu de magnifiques émotions là-bas. Mais tu es tellement proche, que quand tu perds, c’est la pire émotion que tu peux ressentir au monde. Demandez à n’importe quel joueur, il n’y a rien de plus dur que de perdre en finale. »
A titre de comparaison, l’élimination l’an dernier face au Real Madrid (3-2 au cumulé), est plus douloureus pour Marquinhos, auteur d’une boulette qui élimine les siens : « Ça fait presque un an qu’on a joué ce match face au Real et on en entend encore parler. Même si ça a été une défaite douloureuse, encore plus pour moi en particulier, il a fallu qu’on rebondisse vite. Dès qu’on fait la moindre erreur, on sait que certains vont penser que c’est lié à ce match. Mais c’est le genre de choses qui arrive dans la vie d’un joueur, il y a des bons et des mauvais moments qu’il ne faut pas toujours lier à des épisodes qui remontent à un an en arrière. »
Son rôle de capitaine pris très au sérieux
Capitaine du PSG depuis le départ de Thiago Silva à l’été 2020, Marquinhos a tout de suite été perçu comme le plus à même d’endosser ce rôle. Parisien depuis ses 19 ans, le Brésilien a toujours montré du sérieux et de l’amour envers le club : « Si les gars m’ont élu capitaine, c’est parce que j’étais comme je suis, que je ne change rien. Ce n’est pas parce que tu es capitaine que tu dois changer d’attitude. Il y a des choses supplémentaires à faire, il y a de bonnes aventures quotidiennes. On sait que tu es plus visé, tu dois être très exemplaire. Tu dois toujours essayer de motiver les autres, aider mes coéquipiers, surtout les jeunes. Il faut continuer à être comme tu es. »
Vu récemment avec les prises de parole de Presnel Kimpembe lors du match à Monaco, Marquinhos précise qu’il y a « toujours des leaders dans un groupe. Un capitaine ne peut pas être seul capitaine dans une équipe. Même s’ils n’ont pas le brassard, il y a des leaders, des gens qui vont prendre aussi la parole, aider à la prise de décision… Nous, on fonctionne comme ça ! »
