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Verratti : « Je suis un Italien parisien »

Publié le vendredi 13 novembre 2015 à 12:12 par Philippe Goguet
Dans une longue interview à l'Optimum, l'Italien Marco Verratti est revenu sur sa double culture italienne et parisienne qu'il acquiert depuis quelques saisons en France. Voici quelques extraits.

Son jeu :

« Je me sens très, très italien dans le jeu ! Je suis plutôt technique et j’aime les beaux gestes. Je prends un réel plaisir à sentir que je suis au bon endroit parce que j’ai travaillé ces séquences de jeu à l’entraînement. Dans le championnat de France, les joueurs sont plus libres, alors qu’en Italie, le terrain est quadrillé, vous avez tout de suite quelqu’un sur le dos. »

L'arbitrage :

« Ça, on peut dire que c’était un de mes défauts d’Italien (rires) ! Sur le terrain ou dans la vie, quand je vois une chose que je ne trouve pas juste, c’est difficile pour moi de ne rien dire. Avec le temps, j’ai appris à être un peu plus diplomate. Je prends sur moi et je discute moins les choix de l’arbitre. Cela n’a pas changé ma rage de vaincre. Je mûris, quoi… Je parle moins et je joue plus ! Mais mon implication dans le jeu et mon sens du sacrifice sont toujours là. »

Champions League ou Euro 2016 ?

« Pourquoi choisir, je veux les deux (rires) ! Une ligue de champions, c’est la victoire d’un groupe de copains et ça doit être très fort. En club, tu passes plus de temps avec tes coéquipiers qu’avec ta famille, du coup la victoire se partage vraiment et ça doit être très fort. Ça doit être inoubliable car tu l’as fait avec tes potes, tu as lutté pendant toute une saison pour y arriver. Mais un trophée avec l’équipe nationale, ça doit aussi être incroyable car tout ton pays est derrière toi et tu entres dans l’histoire de ton pays. Je suis parisien et italien, j’ai envie des deux (rires) ! »

La différence entre la France et l'Italie :

« En France, je trouve que les gens sont un peu plus froids. Un Italien peut par exemple rencontrer quelqu’un et s’en faire immédiatement un ami pour la vie. Je suis comme ça. Alors que les Français sont plus méfiants, attendent davantage avant de donner leur amitié. »

Paris :

« Je n’ai jamais eu le mal du pays. La première année, on parlait beaucoup italien dans le vestiaire, alors je n’ai pas beaucoup progressé en français. Mais maintenant, je me débrouille bien. J’ai des amis parisiens, j’aime ce club et cette ville, il était très important pour moi d’apprendre la langue pour m’intégrer au mieux. Je suis un Parisien. Un Italien parisien, mais un Parisien ! »

Ses tatouages :

« C’est un tatoueur napolitain qui vient à Paris faire les miens. C’est Lavezzi, mon grand ami du Paris Saint-Germain, qui me l’a présenté. Les tatouages représentent des étapes fortes de ma vie que j’aime marquer dans ma chair. Comme une marque indélébile pour ne jamais rien oublier. »

NB : Propos recueillis par l'Optimum, actuellement en kiosque.


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