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Prêcheur après PSG/Saint-Etienne : «On a failli être puni aujourd'hui»

Publié le samedi 27 janvier 2024 à 20:17 par Bruno Hermant
Le PSG féminin affrontait l'AS Saint-Etienne pour le compte des 8e de finale de la Coupe de France féminine au Campus PSG. Le PSG l'a emporté dans la douleur, avec une seconde mi-temps que le coach parisien Jocelyn Prêcheur n'a pas du tout apprécié, pointant le fait que ses joueuses aient arrêté de jouer. Propos complets de sa réaction d'après-match.

Paris passe mais Paris s'est fait peur : 

« Oui, on s'est rendu le match compliqué. On fait une très très bonne entame. On fait pour moi presque le plus difficile en marquant tôt dans ce match. Et ce que j'ai pas du tout apprécié, c'est qu'on a arrêté de jouer une fois qu'on avait mené 1-0. On a été tout de suite dans la gestion. On a baissé le rythme. On a laissé Saint-Étienne revenir dans le match. Et on a averti tout le monde à la mi-temps, et ça n'a pas suffi. Il a fallu que Saint-Étienne revienne au score pour qu'on réagisse et qu'on décide de réaccélérer et ça, sur des coupes de France, on ne peut pas se le permettre. On a failli être puni aujourd'hui.»

Finalement une petite piqûre de rappel : 

« Bah c'est ça, ça va bien parce qu'on joue, parce qu'on décide de faire les efforts, parce qu'on décide d'être discipliné, parce qu'on est rigoureux sur le plan tactique, parce que les filles répondent présentes. Et quand vous ne respectez pas ces trois quatre principes, si on décide d'être un petit peu moins présents, on diminue le rythme, on se gère un peu, on fait moins les efforts défensifs, on respecte moins le plan de jeu, alors on va retomber dans nos travers d'il y a pas si longtemps que ça. Et on peut se mettre en danger et ça plus qu'un avertissement, il faut que ça soit une leçon aujourd'hui. Parce qu'on ne peut tout simplement pas se le permettre.»

Un regret sur le coaching un peu tôt à la pause : 

« Non, on avait convenu qu'on le ferait de toute façon, quoi qu'il arrive, en mettant une priorité sur les échéances à venir. Et je pense qu'au contraire, ce n'est pas cet aspect-là qui a posé problème. C'est vraiment l'état d'esprit qui a manqué à un moment donné. Les filles sont sorties du match alors que la Coupe, c'est spécial. Ce sont des matchs couperets, on ne peut pas lâcher comme ça. Il faut rester discipliné. Heureusement, aujourd'hui, ça passe. On a géré comme on pouvait gérer. C'est Tabitha du coup qui est rentrée un peu plus tôt alors qu'elle ne devait pas jouer autant.»

La même entame de 2e période contre Bordeaux, aussi mauvaise :

« Ca a failli être dangeureux parce qu'on avait pris 1 but. Donc c'est-ce que je viens de dire en bilan de match. Cela fait déjà 2 avertissements en 15 jours, j'espère que ça va nous faire réagir. On peut pas se permettre de lever le pied. On ne peut pas se permettre de pas être disciplinés. On ne peut pas ! Je ne pense pas qu'on fasse preuve de suffisance. Je ne le pense pas. C'est l'accumulation des matchs aussi qui fait que les filles peuvent aussi gérer. Mais c'est la gestion de l'effectif qui doit permettre de gérer. Si on est sur le terrain, c'est pour se donner à fond et répondre présent, ne pas baisser le degré d'exigence, sinon on peut être puni. Et ça a bien failli se produire aujourd'hui. Donc on a eu 2 avertissements, j'ai dit aux filles à la fin du match, il y en aura pas 3. Le prochain, c'est punition.»

Le match du Bayern peut être déjà dans les têtes :

« Forcément... On fait quand-même des changements importants, on fait quand-même une grosse gestion sur le plan de certaines joueuses. Mais on a travaillé pour que le groupe puisse répondre présent. Et celles qui ont joué 90 minutes auraient dû aussi à un moment donné proposer, à mon avis, quelque chose de mieux. Surtout si elles veulent prétendre à avoir plus de temps de jeu en Ligue des Champions. Il faut d'abord faire ses preuves sur ce type de matchs. Donc bien sûr que l'approche du match du Bayern a une conséquence. Mais je dirais que c'est surtout la série de matchs, au-delà de ça. On en cumule, c'était le 6e, on sait qu'on va rentrer dans le dur là, avec les 7e et 8e matchs qui arrivent. Et il va falloir être costauds et surtout qu'on reste discipliné. Parce que si individuellement, on va être un peu plus fatigué, les efforts vont commencer à se faire sentir, le collectif doit nous permettre de sortir de ça et de faire la différence.»

L'état physique des troupes : 

« Les alertes, on les a eu sur deux joueuses qui n'étaient pas dans le groupe. Jackie Groenen et Clare Hunt qui n'étaient pas dans le groupe aujourd'hui. On a trouvé un bon compromis avec celle qui avaient aussi besoin de jouer. Normalement, Tabitha Chawinga aurait dû jouer un petit peu moins que ce qu'elle a joué. On était plus parti sur 20 minutes. Elle en a joué 30 donc pour l'instant, j'espère que ça va. On va attendre le bilan du staff médical mais en tout cas, il n'y a pas de grosses blessures, sinon je le saurai déjà. Peut-être des petits bobos mais plus dûs à l'accumulation qu'au match d'aujourd'hui.»


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