Ex-æquo en tête du groupe A avec 4 points chacun, la France et la Pologne se dispute la première place afin d’être placé au mieux lors du tour principal.
Encore un pays hôte pour la France
Comme elle en a l’habitude depuis de nombreuses années, la France va affronter le pays hôte dans une compétition internationale. Ces confrontations sont souvent épiques. On se souvient en particulier de celle en finale des Championnats du Monde 2009 en Croatie face à l’équipe d’Ivano Balic dans une atmosphère qui sentait le souffre. La France gagne souvent ces confrontations. En effet, cela fait depuis 2007 que la France n’a plus perdu chez l’hôte d’une grande compétition internationale. Claude Onesta raconte que c’est dans ce match face à l’Allemagne que la France a puisé sa détermination à écraser ses adversaires. Ce soir-là, l’arbitrage particulièrement déplorable du duo suédois Hakansson/Nilsson avait donné la victoire aux Allemands après l’annulation du but de l’égalisation marqué dans les ultimes secondes de la prolongation par Guigou.
Si la France a eu un public plutôt clairsemé sur ses premiers matches, nul doute que ce ne sera pas le cas contre la Pologne. Et ce n’est pas une petite équipe qui se présente face à la France ce mardi. La Pologne est une solide équipe qui a terminé médaille de bronze des derniers Mondiaux au Qatar en 2015 avec pour base l’équipe de Kielce, troisième de la dernière Ligue des Champions derrière Barcelone et Veszprèm. Tous les postes sont potentiellement dangereux avec en particulier Michal Jurecki, auteur de 12 buts jusqu’ici, 5ème buteur de la compétition. Au niveau des artilleurs, Bielecki à gauche et Lijewski à droite seront à surveiller également même si le premier est un peu en retrait cette année. Nous n’oublierons pas bien sûr Slawomir Szmal le gardien meilleur joueur du monde 2009.
La Serbie, un bon premier test
La France arrive avec des certitudes alors que la Pologne a remporté ses deux premiers matches sur la plus courte des marges, 29-28 contre la Serbie et 24-23 contre le Fyrom. La France, quant à elle, s’est rassurée contre la Serbie dans un match très solide. Toute de suite devant au score (7-4 – 10ème), la France a paru plus impliqué que pour son match face au Fyrom. D’abord avec deux pivots aussi bien en attaque qu’en défense pour palier à l’hécatombe de blessure des arrières gauches (Accambray, Grebille, Bonnefond ou Fernandez), Didier Dinard va vite faire une place à un Olivier Nyokas en feu. Le frère jumeau de Kevynn, ancien du Paris Handball, va tout de suite faire des étincelles en marquant des buts plein de culot au-dessus de la défense Serbe. L’écart aidant, Dinard fait du turnover en donnant du temps de jeu à Remili, Mahé et Fabregas. Il n’aura pas à le regretter puisque la Serbie ne reviendra pas à moins de 3 buts d’écart en deuxième mi-temps actant ainsi la deuxième victoire des Bleus dans la compétition.
Coté Parisien, Nikola Karabatic et Luc Abalo auront pesé sur le jeu tricolore avec un gros temps de jeu et 10 buts à eux deux tandis que Narcisse aura été ménagé toute la rencontre. Kounkoud et Honrubia peu utilisés, nous noterons tout de même le but de ce dernier qui récompense sa bonne entrée.
Score final : 36-26
Serbie : Stani (3 arrêts), Djukanovic (2 arrêts), Sesum (7 buts), Nenadic (4), Boskovic (3), Nikcevic (3), Djukic (3), Rnic (2), Pusica (1), Marjanovic (1), Zelenovic (1), Abutovic (1),Marsenic (1), Orbovic (1)
France : Gerard (5 arrêts), Omeyer (4 arrêts), Nyokas (8), Mahé (5), Abalo (6), Nikola Karabatic (4), Sorhaindo (3), Guigou (3), Porte (3), Derot (2), Honrubia (1), Luka Karabatic (1), Fabregas (1)
Groupe B
Le groupe B concerne aussi la France puisque les groupes A et B seront regroupés à l’issue des matches de ce soir. Et bonne nouvelle, la Croatie a perdu avant-hier face à la Norvège 34-31.
Première défaite pour Gunnarsson
L’Islande quant à lui n’a pas réussi à faire la passe de 2 et a concédé la défaite face au Belarus dans un match de haute volée 39-38. Le Parisien Gunnarsson avec ses 5 buts, toujours à 100%, n’aura pas permis aux siens de ramener mieux face à Pukhouski et Rutenka sur leur nuage avec 19 buts à eux deux.
Score final : 39-38
Belarus : Saldatsenka (8 arrêts), Kishou (3 arrêts), Pukhouski, (11 buts) Rutenka (8), Babichev (4), Shylovich (4), Yurynok (3), Kulesh (1), Nikulenkau (1)
Islande : Gustavsson (7 arrêts), Edvardsson (1 arrêts), Petersson (6 buts), Robert Gunnarsson (5), Sigurdsson (5), Arnor GUNNARSSON (5), Palmarsson (4), Gudjonsson (4), Svavarsson (3), Hallgrimsson (3), Atlason (3), Karason (1)
La situation est donc totalement ouverte dans le groupe avec quatre équipes à 2 points et un Croatie-Islande qui vaudra de l’or à 20h30 ce mardi.
Groupe C
Toute les équipes ont également lâché des points dans ce groupe avec le nul de l’Espagne face à la Slovénie et la défaite de la Suède d’un but contre l’Allemagne. Le groupe est donc très ouvert également et toutes les équipes sont sous la menace d’une élimination.
Groupe D
Le Danemark qualifié, le Montenegro en ballotage défavorable
Le Danemark est déjà qualifié pour la deuxième phase de poule, appelé tour principal, après sa victoire sur le Monténégro qui fait suite à celle contre la Russie 31-25. Pourtant ce match contre le Monténégro a été très accroché jusqu’au bout (28-28 – 54ème). Avec un seul but lors des 5 dernières minutes, la fin de match a été tendue. Dans ce match, Melic ne s’est pas particulièrement distingué avec 1 buts sur deux tentatives tandis qu'Hansen a un bon bilan de 4 buts et 7 passes décisives même s’il a connu du déchet avec 6 tirs manqués. Mollgaard continue son Euro assez propre avec 2 buts à 100%.
Score final : 30-28
Danemark : Moller (5 arrêts), Landin (4 arrêts), Eggert (6 buts), Christiansen (4), Hansen (4), Toft Hansen (4), Mollgaard (2), Damgaard (2), Mensah Larsen (2), Noddesbo (2), Svan Hansen (2), Lindberg (1), Lauge Schmidt (1)
Monténégro : Mijatovic (16 arrêts), Grbovic (7), Borozan (4), Vujovic (4), Sevaljevic (4), Cavor (3), Milasevic (2), Melic (1), Andelic (1), Kankaras (1), Petricevic (1)
Logique respectée
Dans ce groupe, la logique est respectée avec le Danemark devant et le Monténégro qui ferme la marche. Attention toutefois au dernier match Hongrie-Danemark qui pourrait déjouer les pronostics.
France-Pologne sera diffusé ce mardi à 20h30 sur Bein Sports1
