Bahebeck : « Je reviens de loin »

Après Valenciennes, le doute :

« Je peux dire que je reviens de loin. J’étais un joueur qui ne jouait plus, un attaquant qui ne marquait plus. Je me suis demandé si je savais encore jouer au foot… C’était impossible d’imaginer me faire une place. Je me disais, il faut que je fasse une grosse préparation pour me trouver une porte de sortie… »

Toulon, un nouveau départ :

 « Après le Tournoi de Toulon, je me suis dit : ah ouais, mais je sais jouer au foot en fait (rires) ! Ensuite, en prépa’, sur 5 matches je mets 6 buts et 5 passes décisives, je me dis : ‘‘Y a peut-être un truc à faire.’’ »

Son état d'esprit :

 « La question des supporters quand ils me voient, c’est : ‘‘Bahebeck, avec les Zlatan, les Cavani, est-ce qu’il va nous apporter quelque chose ?‘‘ J’ai envie de leur prouver que oui, je peux me faire ma place. Je ne suis plus le jeune joueur qui entrait à dix-sept ans, qui faisait deux belles actions et dont on disait : ‘‘ah oui, lui, il est pas mal’’. Non, faut que je fasse des stats. »

La concurrence :

 « C’est une chance d’être dans ce PSG-là. Après, faut pas se faire de cadeaux, même si c’est Cavani, même si c’est Zlatan. Au début, il y avait un monde en termes de niveau entre eux et moi mais je commence à réduire l’écart petit à petit. Et si on joue au foot, c’est pour être titulaire. Pour l’instant, je prends ce qu’on me donne et je travaille dur pour aider cette équipe. »

NB : Propos recueillis par l'Équipe.