Kantari : « Le PSG, l’école de la vie »

Son passage au PSG :

« J’ai passé 6 ans au PSG et cela a été l’école de la vie pour moi. J’ai fait la préformation à Verneuil, la formation à Saint-Germain et les pros. J’ai connu toutes les facettes du club et des coaches comme Kombouaré ou Vasseur qui m’ont beaucoup aidé dans mon parcours. D’un point de vue humain, ça a été très enrichissant

Aujourd’hui, je vais plus souvent voir les matches de la CFA du PSG que les pros et j’ai encore des contacts avec les dirigeants. Je suis allé voir la réserve à Arras par exemple. »

Percer à Paris :

« C’est assez compliqué et ça va le devenir de plus en plus. Mais ce n’est pas un échec de ne pas jouer avec les pros en PSG, tu apprends tellement. Et quand tu arrives dans un autre club, tu as cette rage et tu mets en pratique car tu n’as pas appris pour rien.

Il y a des supers formateurs qui te font bosser dur. Et la région parisienne, ça forge. Il ne faut pas s’inquiéter, j’allais jouer à Noisy-le-Sec ou à Mantes-la-Jolie, c’était archi chaud mais cela m’a forgé.

J’ai joué en Ligue 2 et je le dis aux jeunes : " Allez en ligue 2 pour vous former, pour faire des rencontres, c’est professionnel et cela va vous faire du bien ". »

Le match :

« Pour un joueur, c’est le match de l’année mais il faut s’enlever cette idée de la tête. En général, on donne tellement de concentration que dans les matches qui suivent, il y a beaucoup de défaites. Prenez l’exemple d’Evian ou de Reims, ils ont enchaîné plein de défaites de suite après avoir fait un match nul contre le PSG. »

Le PSG, un problème physique :

« Il y a autre chose. Si ce n’était que physique, il y aurait eu un mois d’aout difficile avec la préparation et le retour de la Coupe du Monde et ça aurait enclenché en septembre. On voit qu’ils ont plus de mal et j’ai peur qu’il y ait trop de joueurs installés et qu’ils ne fassent plus trop les efforts parce qu’ils sont justement installés. Le seul moyen d’être au top c’est d’avoir de la concurrence. Au lieu de rester aux soins le mardi matin parce que tu as eu un week-end agité, tu vas t’entraîner… »

Le bon moment pour jouer Paris :

« C’est un des bons moments. Le meilleur moment c’est le tout début de la saison. Avec la période difficile actuelle et les retours de sélection, ce n’est pas trop mal de les prendre là. Mais s’ils jouent à 100% il n’y a pas photo entre eux et nous, on le sait bien… »

Son joueur préféré au PSG :

« Il y a un an je t’aurais dit Thiago Silva mais il m’a déçu en fin de saison dernière, il n’a plus pensé au club mais seulement à la Coupe du Monde. Aujourd’hui, j’aime beaucoup Maxwell, il ne fait pas de bruit et à chaque fois qu’il joue c’est une valeur ajoutée. »