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Le match, Donnarumma, les tirs aux buts, la suite, etc, la conf' complète de Luis Enrique après Liverpool/PSG (0-1)

Publié le mercredi 12 mars 2025 à 3:30 par Fouzia
Après l'incroyable soirée de Liverpool, c'est un Luis Enrique forcément heureux qui s'est présenté en conférence de presse d'après-match. Il a commenté le match, cet incroyable duel entre les deux équipes, l'immense performance de Donnarumma, les tirs aux buts ou encore ce qui attend le PSG dans la compétition. Voici ses propos complets, traduits par nos soins.
Après l'incroyable soirée de Liverpool, c'est un Luis Enrique forcément heureux qui s'est présenté en conférence de presse d'après-match. Il a commenté le match, cet incroyable duel entre les deux équipes, l'immense performance de Donnarumma, les tirs aux buts ou encore ce qui attend le PSG dans la compétition. Voici ses propos complets, traduits par nos soins.

Bravo pour la qualification. Quelles sont les émotions que vous ressentez ?

« C'est évidemment un sentiment de joie et de satisfaction. Il est très difficile d'analyser le match maintenant parce que les émotions sont à 100%. Mais je pense clairement que c'est un moment important pour nous, pour les joueurs, pour l'équipe et pour les supporters, en particulier les 3 000 ou 4 000 personnes qui ont fait le déplacement ici aujourd'hui. »

Peut-on parler ce soir d’exploit incroyable ou simplement d’une victoire méritée sur les deux matchs ?

« Nous avons montré le genre d'équipe que nous sommes »

« Je ne vous dis jamais ce que vous devez dire, vous êtes journalistes et vous analysez les matchs. Ce que je crois, c'est que peu importe l'équipe qui passait aujourd'hui, cela aurait été juste. Je pense que nous méritons beaucoup davantage et ça s’est clairement ressenti après le match aller. Ce soir, nous avons montré le genre d'équipe que nous sommes et que nous avons été tout au long de la saison dernière, mais plus particulièrement cette saison :  une équipe avec beaucoup de personnalité, beaucoup de caractère, qui vient pour jouer son football dans n'importe quel stade. Même si aujourd'hui il y a eu de nombreux moments où Liverpool nous a surpassés, nous n'avons pas renoncé à attaquer pour essayer de créer du danger et nous sommes projetés vers l'avant assez rapidement. Je crois que nous avons été à la hauteur des attentes que ce match exigeait. »

C'est un succès collectif ce soir mais forcément Donnarumma a une part importante. Il avait un petit peu raté son match aller au Parc des Princes sur la fin. Pouvez-vous nous parlez de lui, notamment ses tirs aux buts et ses sorties incroyables sur coups de pieds arrêtés ?

« Le premier match fut celui de Monsieur Alisson et le second celui de Monsieur Donnarumma »

« Je pense que le premier match fut celui de Monsieur Alisson et le second celui de Monsieur Donnarumma. En d'autres termes, match nul, un partout. Le résultat a aussi été un match nul après 90 minutes, et même après les prolongations. Puis il y a eu les tirs au but. Pour moi, les tirs au but reflètent également le type d'équipe que nous sommes. Le dernier penalty a été tiré par Désiré Doué, 19 ans, sans aucun problème. Gigio a été superbe tout au long du match. Liverpool est une équipe très puissante dans les airs, l'une des meilleures équipes d'Europe dans ce domaine. Aujourd'hui, Gigio a apporté un plus dans ces situations, il a beaucoup aidé l'équipe et il a été incroyable. Nous sommes donc très heureux pour Gigio, très heureux pour l'équipe et très heureux de manière générale. »

Est-ce le match référence de Donnarumma au club ?

« L'année dernière, nous avons réalisé quelque chose de similaire lorsque nous sommes allés à Barcelone. Cette année, en raison du scénario étrange du premier match et du fait que nous n’avions pas démérité, ce résultat était une obligation pour nous. Et je le répète, je pense que nous avons été à la hauteur l'année dernière, nous avons réalisé une grande Ligue des Champions. Je rappelle que nous avons été éliminés en demi-finale malgré 6 tirs sur les poteaux [et 31 tirs]. Nous méritions d'aller en finale la saison passée. Et cette année, nous sommes déjà en quarts de finale. Évidemment, il s'agit d'une compétition qui ne récompense pas la régularité. Si elle récompensait la régularité, nous aurions plus de chances parce que nous sommes une équipe stable, qui joue pratiquement de la même manière à l'extérieur et à domicile. Mais il s'agit d’une compétition en deux manches, si vous faites la moindre erreur, vous pouvez être éliminés. Je crois que ce sont des matchs qui font grandir et qui donnent une joie incommensurable à nos supporters. »

Vous avez dit  avant ce match que vous pouviez le gagner. Vous l'avez gagné. Sur l'ensemble, il y a eu ce partage avec le but du match aller. La préparation de la séance de tirs au but a été un moment fort avec cette communion avec les joueurs au bord du terrain. Cette élimination de la tête de série numéro 1 de la phase de championnat peut-elle vous donner encore plus d’ambitions?

« J'ai aimé ce que j'ai vu, même s'il y a eu des moments dans le match où nous avons été dépassés »

« C'est évidemment un souvenir positif pour tout le monde. J'ai aimé ce que j'ai vu, même s'il y a eu des moments dans le match où nous avons été dépassés, et Liverpool est l'une des meilleures équipes d'Europe pour cela. Ils auraient mérité de marquer un but, mais nous avons tenu bon, nous avons montré de la personnalité. Les tirs au but sont une loterie et en même temps, ils ne sont pas une loterie. L'état d'esprit de mes joueurs, la façon dont ils ont tiré les penalties, avec personnalité, avec précision, et puis évidemment Gigio, qui a été superbe, nous ont rendu plus forts. Ils ont conforté notre philosophie. Il nous reste un match très important pour nous ce week-end [face à l’OM] et après cela, il y aura une trêve internationale. Je crois que nous sommes toujours sur une très bonne dynamique et nous sommes heureux d'avoir gagné ici aujourd'hui. »

On savait avant cette double confrontation que toute l'Europe aurait les yeux rivés sur ces matchs au sommet. Vous en ressortez vainqueurs donc forcément avec un autre statut. Vous rentrez dans la catégorie des grands favoris. Est-ce que ça peut changer quelque chose au quotidien pour vous qui avez un groupe très jeune ?

« Tout ce qui peut être positif au sujet de l'équipe, que ce soit des commentateurs, des entraîneurs ou des joueurs qui parlent en bien de votre équipe, me semble merveilleux. Cela ne changera pas notre mentalité. Cela ne changera pas notre ambition, qui est évidemment d'aller le plus loin possible dans cette compétition et d'être en mesure de la gagner. C'est notre objectif. Et je le répète, je crois que n'importe laquelle des deux équipes qui se serait qualifiée aurait eu le même statut que les sept autres équipes qualifiées [en quarts de finale]. Et ensuite, nous devons avancer pas à pas, en gardant en tête combien la compétition est difficile, combien il est difficile de la gagner. Mais il est évident que cela nous renforce. Cette double confrontation était a priori l'une des plus intenses que l'on puisse voir en Europe, et les deux équipes l’ont démontré. »

Pouvez-vous nous parler un peu de l'ambiance du vestiaire après le match et nous dire si, pour vous, c'est aussi l'une des soirées les plus émouvantes de votre carrière. Comprenez qu'aux yeux de nombreuses équipes, vous êtes considérés désormais comme les grands favoris pour remporter la Ligue des champions ? 

« Je ne peux pas contrôler ce que les autres pensent. Je le répète : tout ce qui se dit de positif à propos de l'équipe nous ravit. Après une victoire comme celle-ci, vous avez vu comment nous avons célébré avec nos supporters. Et dans le vestiaire, il y a eu la fiesta habituelle, sachant que nous n'avons encore rien gagné mais que nous avons éliminé l'une des meilleures équipes d'europe, incontestablement. »

Vous aviez dit il y a quelques jours que les tirs au but ne se préparaient pas, que c'était difficile de les reproduire (à l’entraînement).  Les avez-vous préparés quand même et avez-vous eu peur que Ramos ne puisse pas rentrer à temps ?

« Non, aujourd'hui il a juste fallu retoucher certaines choses pendant le match. Je veux dire en termes de remplacements. Certains changements ont dû être faits parce que des joueurs étaient fatigués, d'autres en raison des besoins à des moments précis. Le match a été souvent compliqué à gérer. Mais je n'ai pas eu peur parce que nous avions déjà fait un changement avant. 

« Aujourd'hui, nous n'avons pas préparé un seul penalty »

Et pour le reste, nous n'avons pas tiré un seul penalty [avant le match]. Mon expérience m’a rappelé que lors de la dernière Coupe du monde, Espagne-Maroc, nous avons tiré trois penalties : les trois joueurs étaient trois spécialistes, trois joueurs du très haut niveau, trois véritables habitués de l’exercice et ils ont tous les trois raté. Nous sommes rentrés à la maison sans avoir à tirer le quatrième. Aujourd'hui, nous n'avons pas préparé un seul penalty. Vitinha, Ousmane, Ramos et le dernier, un gars de 19 ans, Désiré Doué, les ont tirés. Et en face, Gigio comme gardien. En fin de compte, c’est davantage une question de ressenti des joueurs et du gardien de but, de ce qu'ils pensent. Il faut laisser l’énergie circuler et suivre son cours. »


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