Luis Enrique : « Je reste content de ce qu’ont fait mes joueurs »

Vous étiez énervé il y cinq jours après le match nul contre Brest (2-2). Comment sortez-vous de ce succès du PSG à Strasbourg (2-1)

« Heureux ! Plus heureux que les jours précédents. »

Pourquoi ? 

« Je crois qu’ils (Strasbourg) n’avaient plus perdu depuis neuf matches. C’est une bonne équipe, qui a très bien joué et a essayé de nous presser dès l’entame. Je pense que nous avons joué un bon football en première période. Quand vous perdez, vous prenez de plus en plus de risques comme ils l’ont fait. C’est normal. »

Nous retentons notre chance comme après Brest : comment expliquez-vous les difficultés parisiennes pour conserver le contrôle des matches ?

« Vous pouvez me demander ce que vous voulez, je répondrai ce que j’ai envie de dire (sourire). Mais quand vous gagnez, l’autre équipe prend toujours beaucoup de risques. De notre côté, nous essayons de jouer de la même manière tout le long du match, mais parfois, nous n’y arrivons pas. Ils nous ont pressé très haut lors de la dernière partie du match, après leur but. C’est normal. Je dis toujours la même chose : le PSG n’est pas le seul à bien jouer au football, ses adversaires le font aussi bien souvent. »

La première période a été difficile pour le PSG, quels ont été vos mots à la mi-temps ?

« Nous avons parlé de la manière dont ils allaient prendre des risques. Nous savions qu’ils allaient en prendre beaucoup. Nous avons parlé de la manière dont nous voulions amener la balle dans le camp adverse également. Nous voulions garder le ballon, mais, ça, c’est de la théorie. La pratique est beaucoup plus difficile. Je reste content de ce qu’ont fait mes joueurs. »

Votre équipe a semblé plus à l’aise en transition qu’en contrôle ce soir. Comment réussir à contrôler avec un groupe qui n’en a peut-être pas le profil ?

« Les transitions dépendent de là où se situent les espaces. S’ils pressent à neuf, vous avez plus d’espaces derrière eux. Nous avons des attaquants très rapides devant, avec de grandes qualités de vitesse. Quand il y a des espaces derrière les défenseurs, nous allons les attaquer. Ça dépend tout de même de l’équipe adverse. »

Merci d’avoir parlé football avec nous Luis.

« J’adore parler de football, toujours (sourire). »