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PSG/AS Saint-Etienne (1-0) en cinq remarques

Publié le jeudi 17 décembre 2015 à 10:44 par Philippe Goguet
Le PSG a souffert pour se qualifier face à l'AS Saint-Etienne ce mercredi soir. Retour sur le match en cinq remarques.

1-0, un petit score pour un petit match

Alors que le PSG régalait dernièrement au Parc des Princes, le match face à l'AS Saint-Etienne a marqué un brutal retour à un football très français à tous les niveaux : peu de jeu, un nombre très faible d'occasions et finalement, un seul but à se mettre sous la dent. De la saison, c'est probablement la performance offensive parisienne la plus pauvre avec le match contre le Real Madrid (0-0 en octobre). A domicile, et à l'exception du match cité précédemment, c'est la première fois de la saison que le PSG ne marque pas deux buts et cela souligne autant la bonne performance défensive des Verts que le manque de verve offensive des Parisiens, visiblement pas très motivés par un match qu'ils n'ont pas su prendre en main. Et c'est probablement aussi là que se trouve l'explication à ce tout petit spectacle, le PSG parvenant souvent à faire des gros scores après une ouverture du score assez rapide.

Cavani crucifie encore les Verts

Avant la rencontre, nous avions rappelé le PSG/Saint-Etienne de décembre 2013, là aussi en 8e de finale de Coupe de la Ligue, quand Cavani avait sauvé le PSG d'une séance de tirs aux buts à quelques secondes de la fin de la prolongation (2-1). Il est difficile de ne pas faire le parallèle avec le match d'hier tant la fin semble déjà avoir été vue à l'occasion de la rencontre précédente et Saint-Etienne peut maudire le buteur uruguayen, idéalement placé pour conclure l'offrance exceptionnelle de Di Maria. Dans un match fermé et peu enjoué, il faut d'ailleurs noter que les deux seules grosses occasions parisiennes viennent de ses deux attaquants, auteurs de gestes justes et propres quand il le fallait. Ou la nouvelle preuve qu'être un buteur ne s'invente pas.

Paris coincé dans le jeu

L'AS Saint-Etienne se caractérisait jusque là par des dispositifs assez différents de ce que proposent habituellement les adversaires quand ils viennent au Parc des Princes, pressant parfois haut, et ne s'arc-boutant que très rarement en défense malgré les raclées qui s'enchaînent (5-0 et 4-1 en L1, 4-1 en Coupe de France sur les 3 derniers voyages). Vu les maigres forces à disposition, Christophe Galtier a changé son plan de jeu et opté pour un bloc bas et une ligne de 5 milieux devant 4 défenseurs. Dans ce dispositif, l'ASSE a bien plus gêné le PSG, certes pas très concentré, et Paris n'a jamais su trouver d'espaces pour se mettre en bonne position. Les rares décalages trouvés entre les deux lignes vertes ont même été régulièrement gâchés par le déchet technique parisien et le PSG s'est retrouvé coincé : son jeu en passes courtes ne trouvait pas de finalité dans les 30 dernières mètres en raison des nombreuses erreurs techniques tandis que le positionnement bas et resserré de l'ASSE rendait l'utilisation de longs ballons très aléatoire, une arme que le PSG utilise régulièrement. Sans jeu court ni jeu long, mauvais sur coups de pieds arrêtés, le PSG a très logiquement peiné à se créer des occasions de but.

La fête de Sirigu, et rien de plus ?

Si la rencontre ne restera pas dans les mémoires, elle sera peut-être malgré tout le dernier match de Salvatore Sirigu avec le PSG, au moins à domicile, le gardien italien étant appelé à quitter le PSG durant le mercato hivernal afin de garder sa place en sélection nationale à quelques mois de l'Euro. Le public n'a pas oublié ce qu'il a apporté au club durant ses quatre saisons comme titulaire à Paris et l'a chaudement applaudi de façon très logique, le gardien n'ayant que peu fauté avant de perdre sa place. Pour autant, quand la presse du jour fait de ses applaudissements une victoire sur Kevin Trapp (L'Equipe : «Dans le match à distance avec l'Allemand Trapp, les supporters parisiens ont pris fait et cause pour l'Italien »), on ne peut s'empêcher de penser qu'il est donc visiblement impossible de rendre simplement hommage à un joueur qui a honoré le maillot parisien sans aucune arrière pensée. Durant l'après-match, le gardien parisien remerciera d'ailleurs le public pour ses gestes d'affection et l'objectif a donc été atteint, ce qui reste le principal, mais l'interprétation perpétuelle, et régulièrement complètement fausse, des attitudes d'un public très divers reste un exercice qui semble visiblement destiné à lui faire penser ce que l'on souhaite pour argumenter son propos, quitte à transgresser la réalité.

Pénible 100ème pour Laurent Blanc

En battant Saint-Etienne 1-0, Laurent Blanc s'est offert sa 100ème victoire sur le banc de touche du PSG et il n'est plus devancé que par Luis Fernandez et ses 125 victoires dans ce classement. La 100ème ne restera vraiment pas dans les annales mais il faut tout de même saluer la rapidité avec laquelle le coach a atteint ce total : 2 ans et 6 mois, ce qui donne environ 40 victoires par saison avec un calcul rapide. En comparaison, Luis Fernandez a mis 4 saisons et demie pour atteindre ses 125 victoires, avec des effectifs certes différents mais loin d'être pauvres. Le détail des 100 victoires de Blanc est le suivant :

  • 66 en L1
  • 15 en Ligue des Champions
  • 7 en Coupe de France
  • 3 au Trophée des Champions
  • 9 en Coupe de la Ligue

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