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PSG/OL (0-1), les performances individuelles

Publié le lundi 3 avril 2023 à 2:06 par Philippe Goguet
Le PSG s'est logiquement incliné contre l'OL, Paris ne se créant que peu d'occasions face à une équipe lyonnaise pourtant loin d'être redoutable. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Encore un match où le gardien italien se met à faire des arrêts une fois que tout est joué ou presque. Fautif sur le penalty concédé puisqu'il fauche un Lacazette qui avait bien senti le coup, il est sauvé par son montant mais n'a fait pas de miracles ensuite devant Barcola. C'est une fois son équipe menée qu'il l'a maintenue hors de l'eau avec deux beaux arrêts. Mais encore une fois, il était déjà trop tard.

Danilo : Positionné dans l'axe droit de la défense à trois parisienne, le Portugais a signé un début de match des plus compliqués, se retrouvant en difficulté face à Sarr. Une mauvaise relance de sa part a abouti à l'occasion de Thiago Mendes et il a ensuite été mis en difficulté de façon régulière par Lacazette ou encore Barcola, notamment sur l'action du penalty où le jeune ailier lui file dans le dos. Régulièrement en difficulté dans la gestion de la profondeur et gêné par sa lenteur, il a seulement repris du poil de la bête en fin de match face au très lent Dembélé. Pas de quoi sauver une partie franchement insuffisante.

Marquinhos : Placé plein axe de la défense à trois, il a profité de ce positionnement pour s'insérer à de très nombreuses reprises un cran plus haut en cours de première période, apportant un surplus numérique bienvenue même si pas toujours très bien exploité par ses partenaires. Un peu au four et au moulin, il a parfois dépanné aussi en défense, sauvant face à Lacazette dans la surface, puis s'est beaucoup plus retrouvé en défense pour la seconde partie du match. Il n'y a pas vraiment brillé, avec quelques erreurs à son actif également, mais a largement moins coulé que ses deux partenaires en défense malgré tout.

Bitshiabu : Encore un match compliqué pour le jeune gaucher, particulièrement une première période où il a enchaîné les mauvaises décisions alors que son équipe était pourtant bien partie. En prenant de gros risques dans la relance, le Parisien de 17 ans s'est mis en difficulté et s'est retrouvé à devoir rattraper ses propres erreurs, ce qu'il n'a pas toujours réussi à faire. Il a notamment été averti de la sorte et a concédé plusieurs occasions. Très engagé dans les duels et souvent à la limite, il n'a pas forcément craqué beaucoup après cette première demi-heure très compliquée mais sa sortie à l'heure de jeu était encore une fois logique.

Fabian Ruiz l'a remplacé et il n'a pas apporté grand-chose dans une fin de partie où il fallait jouer vite et de façon précise. Il a bien eu un peu d'activité défensive mais son manque de verve offensive a été bien pénalisant.

Hakimi : Piston droit très libre et haut sur le terrain en début de partie, le Marocain n'a pas vraiment bénéficié de cette position qu'il affectionne pour briller. Certes victime d'une équipe qui penche de l'autre côté, son incapacité à conclure proprement ses actions a souvent pénalisé son équipe, à l'exception d'une frappe du gauche en seconde période. Défensivement, il n'a pas servi à grand-chose et ses rares passages dans la surface parisienne ont été dangereux pour sa propre équipe : il rend le ballon à Barcola sur le penalty et oublie le jeune ailier sur son but. Au final, un match bien loin de ce qu'on peut attendre du piston droit marocain.

Nuno Mendes : Comme toujours, son caractère affiché en fin de partie pour refuser la défaite a fait plaisir à voir et il a été l'un des rares à provoquer quelque chose dans le jeu parisien, que ce soit par ses percussions ou ses appels en profondeur. Le Portugais aurait pu faire bien mieux, vu ses qualités, mais dans une équipe en totale dérive, c'est déjà plus que presque tous. C'est lui qui provoque la main non-sifflée de Lovren à l'issue d'une belle course et il a régulièrement secoué l'OL par son punch. Mais c'est également lui qui oublie totalement Kumbedi sur le but lyonnais, un problème récurrent sur les centres adverses.

Vitinha : Et encore une énorme occasion ratée pour le Portugais, décidément plus doué pour jouer en retrait de façon mièvre que pour marquer avec le but face à lui. Son énorme occasion gâchée de début de match a coûté cher et ce sera pratiquement la seule action offensive sur laquelle il s'est mis en évidence. Pour le reste, dans un rôle très porté sur le côté droit, Vitinha n'a jamais pesé et a même été totalement inoffensif avec le ballon. Il ne rechigne jamais pour défendre mais son incapacité à peser dans le jeu est problématique pour son équipe.

Gharbi l'a remplacé pour la fin de match, il a tenté sa chance à deux reprises pour tenter de ramener son équipe. Dur de lui en vouloir vu l'apathie constatée jusque-là.

Verratti : Pas totalement sentinelle dans le placement mais plutôt entre le côté droit et l'axe, l'Italien n'a de toute façon pratiquement pas pesé sur le match. Il a toujours quelques jolies touches de balle mais il n'a aucun contrôle sur la partie au final. Ses ouvertures n'existent plus, sa finesse dans le jeu n'est plus là et son impact défensif est totalement nul, même s'il s'est visiblement blessé en défendant. La fin de saison du PSG est d'une tristesse absolue, celle de Verratti l'est tout autant.

Ekitike l'a remplacé pour la dernière demi-heure et il a au moins apporté un peu de présence en attaque. Il est très loin d'avoir tout réussi mais il a amené un peu de vie, de mouvement et de combativité dans une équipe qui en avait besoin.

Renato Sanches : Positionné comme milieu relayeur gauche, le si fragile Portugais a été l'un des rares, si ce n'est le seul, à vraiment jouer le jeu à fond. Toujours prompt à aller au duel et d'ailleurs souvent vainqueur de ceux-ci, parmi les rares à se proposer sans le ballon et à apporter un peu de mouvement, le relayeur a certes parfois un peu disparu du match et fait quelques erreurs mais son apport a été bien réel dans l'ensemble malgré un carton jaune évitable. Il faudra faire plus pour se montrer indispensable mais il a marqué quelques points ce dimanche.

Zaïre-Emery l'a remplacé pour la fin de partie, apportant un peu de justesse au milieu mais pas vraiment de percussion pour casser le coffre fort lyonnais.

Messi : Visiblement pas très troublé par les sifflets qui l'ont touché avant le match, il ne s'est pas beaucoup plus impliqué non plus et, loin du match aller où il avait été excellent, l'Argentin a livré une de ses parties les plus pauvres de la saison. A l'exception d'une jolie percée mal conclue dans la surface et de sa belle ouverture pour Nuno Mendes avant la pause, il n'a pratiquement rien réussi. Ses frappes ont été mauvaises, ses choix de jeu rarement pertinents et il a perdu un nombre très important de ballons alors qu'il est en général plutôt propre dans l'utilisation. Bien évidemment, ce n'est pas son attitude défensive qui a rattrapé le carnage et il a signé l'une de ses parties les plus vides à Paris. Fait rare mais qui en dit long sur l'indigence de sa prestation, il n'a même pas su utiliser Mbappé, à l'exception d'une occasion en tout début de partie.

Mbappé : Avec un positionnement très libre, il a signé un début de partie intéressant et est celui qui donne une balle de but parfaite à Vitinha puis une de contre pas mal non plus à Messi. Outre un duel mal joué face à Lopes, ce seront ses deux seules actions vraiment déterminantes du match, c'est dire à quel point Mbappé s'est perdu par la suite. Bien pris par la défense lyonnaise quand il tentait d'accélérer, franchement pas inspiré balle au pied lorsqu'il voulait combiner, l'attaquant français a signé un match d'une rare faiblesse. Lui aussi doit se reprendre.


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