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PSG/OM (3-1), les performances individuelles

Publié le lundi 17 mars 2025 à 2:11 par Philippe Goguet
Malgré une fatigue encore présente et face à un adversaire plus coriace qu'imaginé, le PSG a dominé l'OM de façon plutôt logique malgré tout. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Malgré une fatigue encore présente et face à un adversaire plus coriace qu'imaginé, le PSG a dominé l'OM de façon plutôt logique malgré tout. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Sollicité dès la première minute par Gouiri, l'Italien a surtout été un acteur important du match en première période. Il se retrouve à l'origine de l'ouverture du score d'un dégagement long sur Kvaratskhelia puis a été l'auteur d'un double arrêt particulièrement décisif à 1-0, face à Rongier puis Dedic. Il est certes dribblé par Rabiot sur le but de l'OM, mais a eu l'intelligence de ne pas faire faute dans sa sortie. Il n'a ensuite plus été sollicité qu'avec ses pieds, s'en sortant assez bien.

Hakimi : Le capitaine du soir a vécu un début de match compliqué, se retrouvant comme quelques jours plus tôt en difficulté pour relancer face au pressing adverse. Comme à Liverpool, il a fallu du temps à Hakimi pour se libérer, avec des montées plutôt rares en début de partie, mais il a bel et bien réussi. Sa passe superbe pour Fabian Ruiz sur le 2-0 avait présagé d'une bonne seconde période et ce fut le cas, malgré des attitudes défensives parfois un peu limites, mais son habituel apport offensif a de nouveau été en vue avec son centre dangereux qui a abouti au 3-1. 

Beraldo : S'il a bien commencé son match par une faute évitable sur Rabiot, le Brésilien a livré par la suite une prestation absolument magistrale. Comme très souvent, il a été parfait avec le ballon dans les pieds, jamais affolé par le pressing et toujours en mesure de relancer son équipe vers l'avant. C'est d'ailleurs lui qui lance Hakimi sur le dernier but. Mais la partie la plus positive de son match a été dans le secteur défensif. A l'aise sur les longs ballons olympiens qu'il a gérés sans souci, il a su se montrer dur et saignant dans les duels, ce qui est souvent son plus gros souci. Ni Gouiri ni Rabiot ne sont les plus coriaces à ce niveau mais le Brésilien a signé son meilleur match de la saison.

Pacho : Face à une équipe qui a peu attaqué sur lui de par les profils de Gouiri et Nadir, il s'est parfois retrouvé sans adversaire direct mais avec des zones à surveiller. Lorsque Nuno Mendes était dépassé, c'est souvent lui qui devait intervenir et il a signé plusieurs actions d'un haut niveau défensif, imposant aussi son physique à Rabiot ou aux autres lorsque nécessaire. Avec le ballon, le mieux se confirme.

Nuno Mendes : Le Portugais est passé par tous les états ce dimanche soir et son match est particulièrement complexe à juger, plus que la simple vérité qu'il a marqué de buts autant qu'il n'en a coûté. Offensivement, le latéral gauche bénéficiait de plus de libertés que dernièrement et il en a bien profité : un but donc, mais aussi un centre mal joué pour Dembélé, une frappe du droit sur la première action du match et quelques actions tranchantes en fin de partie. Mais défensivement et avant le but sur lequel il est très largement responsable, il y avait déjà eu des petits flottements dans le placement et des duels joués à contre-temps qui ouvrent la porte. De petits détails, mais rarement à son avantage malgré tout.

Zaïre-Emery : Le milieu de terrain a signé son vrai retour dans le onze de départ ce dimanche, à son poste de prédilection de relayeur droit, et il a pu montrer où il en est dans son processus de retour. Défensivement, il s'est régulièrement imposé dans les duels et sa puissance est toujours là, particulièrement lorsqu'il est au corps-à-corps et fait exploser l'adversaire. Mais le jeune milieu a aussi du mal à jouer vers l'avant ou de façon spontanée, comme rouillé dans son utilisation du ballon par rapport à un jeu parisien flamboyant.

Barcola l'a remplacé pour la dernière demi-heure, il a fait du bien par ses courses en profondeur vers l'avant, faisant souvent reculer l'OM vers son but, mais il a terriblement manqué de justesse à l'approche de la cage adverse et a donc gâché plusieurs bonnes situations.

Vitinha : La sentinelle parisienne a pour une fois démarré le match très fort, signant un excellent début de partie au cours duquel il aimantait tous les ballons. Mais il a peu à peu disparu et le temps fort de Marseille en première période n'a pu exister que parce que le métronome parisien était introuvable. Il est revenu en pleine forme après la pause et il a alors rayonné, tant dans l'organisation du jeu que par ses initiatives personnelles balle au pied. Littéralement insaisissable, particulièrement inspiré techniquement, il a régalé le Parc et aurait pu être décisif à plusieurs reprises. Dans les duels, il n'a rien lâché non plus, en gagnant bon nombre.

Fabian Ruiz : Forcément moins présent balle au pied que son compère Vitinha, l'Espagnol n'en a pas été moins capital pour autant dans la victoire parisienne. En première période, c'est en attaquant les espaces, par sa passe pour Dembélé sur le 1-0 ou sa course sur l'action du 2-0 qu'il a le plus fait mal à l'OM, mais il a ensuite un peu changé de registre. Plus impliqué dans la conservation et la circulation du ballon, plus présent pour aider Vitinha à relancer depuis l'arrière mais toujours là pour gratter des ballons, il a signé lui aussi une partie brillante techniquement, en plus de délivrer deux passes décisives dans deux styles différents.

Doué : Aligné sur le côté droit de l'attaque comme il y a quelques semaines, le jeune ailier a semblé vite entrer dans sa partie mais il s'est pourtant rapidement perdu dans un rôle de dribbleur peu efficace. Rarement bien servi et pas beaucoup plus inspiré, il a perdu un nombre important de ballons en s'enfermant dans son rôle. Il était très bien revenu après la pause mais il est vite retombé dans ses travers. Luis Enrique a tenté de le relancer en le passant relayeur mais cela n'a pas changé son match et il a logiquement été remplacé.

João Neves l'a remplacé poste pour poste et le Portugais s'est rapidement fondu dans le collectif : de la qualité technique à la relance, du pressing et des courses en permanence.

Dembélé : L'avant-centre parisien n'a pas forcément vécu sa soirée la plus agréable de créateur mais il a pourtant encore su faire la différence. Bien que décrochant beaucoup en début de partie, c'est pourtant en attaquant la profondeur et après un duel avec Rulli géré dans son style à part qu'il a ouvert le score. Avec un PSG longtemps coincé par le milieu de l'OM, il a eu peu de bonnes cartouches à disposition et l'une d'entre elles a malgré tout fini sur le poteau après une jolie action individuelle. Dembélé a encore réussi pas mal de bonnes choses avec le ballon mais le bilan ne sera que d'un but au final, ce qui est désormais le minimum pour lui.

Lee l'a remplacé pour la fin de partie et, à l'exception d'une roulette terminée directement en touche, il a signé une bonne entrée. Tonique et inspiré techniquement, il aurait même pu marquer d'une frappe qui aurait fait mouche avec un poil de précision en plus.

Kvaratskhelia : L'ailier géorgien n'est pas encore parfaitement adapté au jeu parisien mais son aisance technique est quant à elle bien arrivée à Paris et s'exprime déjà. Auteur d'une déviation magistrale sur le premier but, il a étalé sa classe à de nombreuses reprises, comme sur cette passe fabuleuse pour Nuno Mendes, mais le jeu parisien ne lui a pas toujours rendu service, notamment en termes de soutien autour de lui. En seconde période, il a aussi semblé usé et a perdu en influence et en justesse au fur et à mesure. Mais les promesses sont de plus en plus belles et l'ancien du Napoli ne va qu'aller en s'améliorant vu ce qu'il montre.

Hernandez l'a remplacé et il s'est positionné en arrière gauche. Il s'est concentré sur ses tâches défensives sans trembler.


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