C'est un Luis Enrique content de la victoire de son équipe sur le terrain de Montpellier (4-1) avec une équipe rajeunie qui s'est présenté en conférence de presse. Le coach du PSG était également ravi du match de Mayulu et Ramos tandis qu'il a placé cette rencontre dans le contexte général de la fin de saison. Voici ses propos complets, traduits par nos soins.
Au-delà de la victoire et du triplé de Ramos, qu'est-ce que vous avez vu comme un traîneur ? Qu'est-ce que vous retenez ?
« Ce type de match est un peu étrange dans la saison, car ni Monpellier ni nous ne pouvions accéder à quelque chose d'important (en gagnant). Mais je pense que chaque minute où vous avez l'opportunité de porter le maillot du PSG est utile pour montrer aux jeunes joueurs qu'ils ont une place et une chance de jouer au plus haut niveau, et aux joueurs qui sont déjà dans l'équipe de montrer qu'ils sont prêts. Aujourd'hui, je pense qu'il y a eu de très bons exemples de cela et je pense que c'était difficile. En première mi-temps, nous avons eu plus de difficultés, ce qui est logique car l'adversaire est physiquement plus frais. En seconde période, nous avons été plus efficaces, meilleurs, et je suis satisfait de la performance de l'équipe. »
Gonçalo Ramos a marqué un triplé alors qu'il a très peu de minutes. Quel est votre regard sur ce joueur ?
« Gonçalo Ramos est un joueur avec un rendement très important »
« C'est merveilleux. Hat-trick, très bien, j'ai apprécié. Gonçalo est un joueur avec un rendement très important, qu'il joue une minute ou plus. Et même quand il ne joue pas du tout, il aide l'équipe. Aujourd'hui, il a eu l'occasion de marquer trois buts et c'est un joueur qui donne toujours son maximum, qui est une garantie pour l'équipe. »
La saison dernière, Senny Mayulu était tout proche de quitter le club. Vous l'avez convaincu de rester au Paris Saint-Germain. On a l'impression qu'aujourd'hui il fait partie de ce groupe là et que vous l'avez impliqué. Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que vous pensez de sa saison en général ?
« Senny Mayulu réunit toutes les conditions pour être un joueur très important au PSG dans le futur »
« De façon générale, je l'aime beaucoup. Je ne veux pas... Je ne pense pas qu'il faille individualiser, car nous parlons d'un sport collectif. Mais en ce qui concerne Senny, je pense que c'est un joueur... J'ai dit l'année dernière que j'étais ravi qu'il soit resté. C'est vrai que c'est difficile d'être titulaire au PSG, surtout dans ce PSG-là, mais je pense que Senny réunit toutes les conditions pour être un joueur très important au PSG dans le futur, de par sa qualité technique, sa qualité physique, sa polyvalence. C'est un joueur que nous essayons même en ce moment en tant qu'arrière latéral et il peut parfaitement jouer en tant qu'arrière latéral, un latéral dans une équipe comme la nôtre.
Je pense que Senny est un joueur d'un niveau incontestable et nous devons ajouter à cela le caractère qu'il a, la personnalité qu'il a pour concurrencer (les autres). Il est toujours prêt, toujours à son meilleur niveau. Je le répète, ce n'est pas facile pour un joueur qui joue moins qu'il ne le souhaite, mais je suis très content de lui. Je pense qu'il accepte le défi que nous lui avons lancé de pouvoir jouer à d'autres postes. Aujourd'hui, il a commencé au poste d'arrière latéral, puis il a joué à la fois comme milieu et entre les lignes, puis il a joué comme ailier gauche. Je pense que c'est un joueur très intéressant, je l'aime beaucoup et son caractère et sa personnalité sont des choses que j'apprécie beaucoup. »
(Question à rallonge postée par un journaliste catalan) Tout d'abord, je vous félicite pour ce que vous faites au PSG et pour tout ce que vous pouvez gagner. J'ai mille raisons de penser que la Ligue des Champions est très spéciale, que la finale est très spéciale pour vous, aussi spéciale qu'avec le Barça. En ce qui concerne la pression, ressentez-vous plus de pression au PSG qu'au Barça ? Ces raisons, qui me viennent à l'esprit, vous font-elles ressentir, même à vous, plus de pression pour cette finale ?
« Non, pas vraiment. Je pense que la finale elle-même, l'événement lui-même, quelle que soit l'équipe dans laquelle on se trouve, implique une tension accumulée qu'il faut savoir gérer. Et je pense que c'est plus important qu'on ne le pense. Une finale implique tellement de circonstances qui peuvent retourner le match. On a vu des finales qui changeaient de camp tout le temps, pas seulement à cause du résultat, mais à cause de la gestion de ces sentiments.
« En termes de pression, jouer une finale implique toujours une tension maximum »
En termes de pression, jouer une finale implique toujours, et cette finale implique un niveau maximum, une tension maximum. Mais il n'y a pas de différence de pression. Je pense que l'objectif est le même. Une des deux équipes sera très triste à la fin, l'autre sera très heureuse. Il faut savoir accepter et savoir vivre dans les deux rôles. »
Vous avez choisi ce soir de laisser huit joueurs à Paris. Est-ce que la semaine prochaine, pour le match contre Auxerre, il y aura un roulement avec d'autres joueurs qui auront quelques jours de repos ?
« Vous le verrez. Il est clair que nous avons déjà établi un plan dans lequel, en raison du calendrier et du fait que nous ne jouons plus qu'un match par semaine. Nous allons devoir gérer les deux finales avec l'objectif d'arriver dans les meilleures conditions pour ces deux finales. Pour cela, il y a des joueurs qui doivent se reposer, d'autres qui doivent se reposer moins, d'autres encore qui doivent s'entraîner et jouer. Nous allons gérer cela. Vous le verrez, mais vous savez que j'aime que les joueurs soient informés avant les médias. »
(La conférence va s'arrêter mais un journaliste espagnol l'apostrophe à part de Barça/Real) Un pronostic pour demain ?
« Pour demain ? 3-0 pour le Barça ! »