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15 pensées rapides avant PSG/Bayern
A quelques heures du quart de finale contre le Bayern Munich (18h heure française), voici 15 pensées rapides sur le match en général, de la composition à certains points tactiques en passant par l'état général des troupes.
- Si on nous avait dit qu'un PSG/Bayern en quart de finale d'une compétition internationale finirait au cinquième rang de l'activité sportive (en page 26 de L'Equipe !), pas sûr qu'on y aurait cru. Mais c'est pourtant bien le cas et cela dit à la FIFA l'importance accordée par le monde du sport à sa nouvelle compétition et à cette affiche qui aurait pu être une finale de Ligue des Champions.
- Entre Parisiens (Luis Enrique, Dembélé, Barcola, etc), on ne parvient pas vraiment à s'accorder quant au fait qu'il s'agit d'une revanche ou non, chacun ayant sa propre sensibilité ou son approche du match. Mais le Bayern - PSG de novembre dernier (1-0) définit en revanche de façon certaine le point le plus bas de la saison parisienne. À l'époque, le PSG comptait une victoire et un match nul pour trois défaites en cinq matchs de Ligue des Champions.
- Ce Bayern - PSG de novembre dernier avait été le seul réel coup tactique de la saison de Luis Enrique avec cette espèce de 4-4-2 pas vraiment à plat ni en losange non plus. Une expérience qui n'avait pas été concluante mais à propos de laquelle il faudra vérifier si elle sera répétée, le Bayern évoluant toujours dans le même 4-2-3-1.
- Entre ces deux matches, le PSG a trouvé sa formule au milieu ainsi qu'en attaque, ce qui n'était pas le cas à l'époque d'où l'improbable duo Barcola/Dembélé en attaque et le quatuor Ruiz/Vitinha/Neves/Zaïre-Emery au milieu. Si Luis Enrique devait remettre un milieu à quatre, Désiré Doué serait aujourd'hui probablement préféré à Warren Zaïre-Emery.
- Côté parisien, l'immense interrogation concerne bien évidemment Ousmane Dembélé. Si l'on se fie à la façon dont Luis Enrique gère ses troupes depuis le début de la saison, alors l'entrée en jeu contre l'Inter Miami lors du dernier match n'est pas suffisante pour faire de lui un titulaire. Le dernier blessé en date, Bradley Barcola, a été réintroduit dans le onze de départ après deux entrées en jeu, pas une seule, alors que son indisponibilité était pourtant plus courte.
- Au coup d'envoi de la rencontre, les Parisiens auront joué pas moins de 7 matchs de plus que les Bavarois cette saison (62 contre 55), dont 3 de Ligue des Champions. Un écart énorme à cet instant de la saison où la fraîcheur est clé. Et contrairement au PSG, le Bayern a pu faire tourner lors de son troisième match de poules puisque déjà qualifié.
- Si les Parisiens ont (beaucoup) plus joué, les absents sont pourtant plus nombreux dans le camp d'en face avec notamment celle longue durée du latéral gauche Alphonso Davies. Concernant les joueurs à la forme douteuse, le PSG n'en a qu'un avec Dembélé quand le Bayern a Musiala et Kim Min-Jae dans ce cas.
- Ce PSG/Bayern représente probablement ce qui se fait de mieux en termes d'ailiers. Le plus fort de tous, Dembélé, joue désormais plutôt dans l'axe mais il devrait y avoir au coup d'envoi sur les ailes Kvaratskhelia, Doué ou Barcola, Olise et Coman. Quatre profils assez différents dans le fond, avec Olise en seul gaucher, mais la crème de la crème à ce poste.
- Il sera d'ailleurs particulièrement intéressant de voir comment le PSG va gérer le cas de Coman, probablement le meilleur Bavarois dans le jeu en novembre. Hakimi avait beaucoup souffert face à lui et l'ailier longeur de ligne est un souci individuel important de par les différences qu'il est capable de faire. Du côté de Marquinhos et Neves, on risque d'avoir beaucoup de travail.
- Outre Coman qui est forcément une question de par le profil à part de son opposant direct Hakimi, la façon dont le PSG va pouvoir gérer le cas Musiala est à surveiller. Tantôt attaquant, tantôt milieu offensif, toujours insaisissable et dur à lire, le talent bavarois ne peut être laissé seul et la communication entre la charnière et Vitinha va être importante.
- A Munich, le Bayern avait largement dominé la première période en empêchant le PSG de sortir le ballon depuis l'arrière, forçant Safonov (et oui...) à jouer long sans succès. C'est probablement sur ce point que Paris est le plus attendu, le pressing haut du Bayern étant une vraie référence. Mais si Paris prend le ballon et fait reculer Munich, le match pourrait être très compliqué pour les Allemands.
- Avec Jonathan Tah, titulaire en défense centrale depuis le début de la compétition, le Bayern s'offre ce que le PSG n'a pu faire avec Ilya Zabarnyi, à savoir intégrer une recrue en charnière dès cette compétition comptant pour la saison 2024/2025. Toujours côté influence du mercato, chaque équipe aura un joueur qui a refusé l'autre : Doué pour le PSG, Kané pour le Bayern.
- Si la rencontre doit se jouer via les entrants en jeu, le PSG semble mieux armé que le Bayern avec Doué ou Barcola et Ramos à faire entrer en jeu plutôt que Müller et Gnabry, deux joueurs aujourd'hui bien loin de leur meilleur niveau. Le banc bavrois est d'ailleurs assez particulier, avec des trentenaires (ou très proches de l'être) ou de très jeunes joueurs et le seul Boey (24 ans) entre les deux.
- Alors que le stade d'Atlanta a pour lui d'offrir des conditions climatiques franchement très enviables de par son toit fermé et sa climatisation, c'est la pelouse qui risque d'être un problème en raison de l'accumulation des matches. Encore une pierre dans le jardin de la FIFA.
- Il n'est pas vraiment question de faire de ce match une rencontre sans enjeu, mais qui pourrait en vouloir aux Parisiens s'ils étaient éliminés ce samedi ?
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