Avant un PSG/Inter Miami qui le verra retrouver bon nombre de ses anciens joueurs dont Messi et Mascherano qu'il a énormément évoqué, l'entraîneur parisien Luis Enrique a tenté de prévenir tout le monde : ce huitième de finale sera corsé pour son équipe.
Comment appréhendez-vous le match de demain ? Quel match vous attendez-vous face à l'Inter Miami ?
« C'est la question que nous nous posons tous les jours avant le match. On peut imaginer quel sera le match, mais en même temps, c'est difficile de savoir exactement quel type de match on va avoir. Mais je pense qu'on est prêts et j'espère que nous pouvons jouer notre football. »
Comment vous sentez vos joueurs après une semaine à s'entraîner dans l'humidité et la chaleur ? Et êtes-vous soulagé de jouer demain dans un stade climatisé et couvert ?
« Le stade est exceptionnel, j’ai pu le voir il y a quelques minutes et c’est spectaculaire. J'espère que l'état de la pelouse sera parfait.
C'est un match très motivant pour tous les joueurs. La semaine d'entraînement a été très bien et on est déjà habitué à la chaleur. Je pense qu'on peut avoir un très bon match parce que le stade est climatisé et ce sera parfait pour voir ce match que nous attendons. »
Vos joueurs ont dit que c'était un match comme les autres. Mais est-ce que pour vous c'est un match comme les autres ? Sachant que vous allez revoir Lionel Messi, Mascherano, Busquets, Alba, quelle place vous lui attribuez à ce match émotionnellement et personnellement ?
« Bien sûr que c'est émotionnellement un match très différent, très spécial. C'est joli pour moi de revoir ces joueurs qui sont plus que des joueurs, des amis. Ce sera spécial avant le match bien sûr et après. Mais on est professionnel et tout le monde sait ce qu'on joue. C'est important de rester concentré, il faut bien préparer le match. C'est le plus important. Et émotionnellement, bien sûr que ce sera différent. »
Vous pouvez compter depuis le début de la semaine sur le retour d'Ousmane Dembélé. A quel point c'est important de l'avoir de retour dans l'effectif à ce moment décisif de la compétition ?
Ousmane Dembélé a fait toute la semaine d'entraînement et il s'est incorporé à cette session (de samedi). Je ne vais prendre aucun risque avec personne et on va voir demain (aujourd’hui). J’ai vu les entraînements et c'est le moment de penser à ce qu'on va faire parce que, encore une fois, je ne veux prendre aucun risque avec personne. »
Il y a 10 ans, tu as gagné la Ligue des Champions avec plusieurs des joueurs de Miami, comment cela peut t’aider à préparer la rencontre et à donner des conseils à tes joueurs actuels ?
« Mes joueurs ont déjà une grande expérience, même si certains sont jeunes. Je pense que ce match, émotionnellement parlant, est un match spécial pour moi, sans aucun doute, pour le club aussi, pour les joueurs qui ont joué aux côtés de Leo Messi.
C'est un match qui motive tout le monde en raison de la grandeur des joueurs et de leur entraîneur, Javier Mascherano. C'est donc très spécial, très beau. Quand on a su qu'on allait affronter Miami, c'était très difficile en même temps, car on connaît leur qualité, on sait de quoi ils sont capables. D'ailleurs, ils l'ont prouvé dans cette compétition, en se qualifiant pour les huitièmes de finale, et je suis sûr que ce sera beaucoup plus compliqué qu'on ne l'imagine, car ils ont le niveau, la qualité et ce sont des gagnants.
Les joueurs qui ont beaucoup gagné tout au long de leur carrière ont cet esprit en eux ; ils le garderont toute leur vie. Mais encore une fois, émotionnellement, c'est très beau de se préparer pour un match comme celui-ci. »
Vous venez de gagner la Champions League et le PSG est vu par beaucoup comme la meilleure équipe du monde. Quelle est votre méthode psychologique pour garder vos joueurs affamés ? Beaucoup pourraient penser à leurs vacances, surtout alors que vous jouez une équipe inférieure.
« Plus la compétition avance, plus je pense qu'il est plus facile de motiver mes joueurs »
« Cette compétition est très motivante pour tout le monde, pour toutes les équipes, pour tous les joueurs, quel que soit leur parcours en championnat. C'est vrai que c'est la fin de la saison, et pratiquement pour l'équipe… On a commencé le 14 juillet dernier ; si on arrive à aller jusqu'au bout, c'est pratiquement 364 jours de travail. Il y a bien sûr eu une période de repos tout au long de l'année, mais c'est vrai que la saison est en phase finale.
Il faut trouver la motivation, surtout dans ces derniers instants, mais je pense que la vraie compétition approche. La Coupe du Monde commence vraiment, et dans 90 minutes et 30 minutes de prolongation, l'un de nous peut être éliminé. L'une des deux équipes ne sera pas qualifiée, donc l'objectif est d'atteindre les quarts de finale. Mais pour y parvenir, il faudra réaliser un très bon match contre une équipe qui sait très bien jouer avec le ballon et qui est aussi bien organisée défensivement. Plus la compétition avance, plus je pense qu'il est plus facile de motiver mes joueurs, et je pense que nous allons voir un très bon Paris Saint-Germain demain. »
Javier Mascherano le coach de l'Inter Miami a parlé de vous et il a dit que vous étiez un ami, quelle est votre relation avec lui, est ce que vous êtes surpris de le voir sur le banc de Miami ?
« Je ne suis pas surpris parce que je connais parfaitement Mascherano le joueur et maintenant je connais Mascherano l’entraîneur. Mais il a été prêt il y a très longtemps parce que je l'ai connu parfaitement mais je savais qu'il allait être entraîneur. C'est une personne avec laquelle j'ai partagé beaucoup de choses, avec notre famille et c'est très joli pour moi de voir qu’il triomphe comme entraîneur. Il a tout le temps pour être un grand entraîneur et ce sera très spécial pour moi, je lui souhaite le meilleur. »
Vous avez déjà parlé de vos joueurs ; du temps est passé. Pensez-vous que pour une équipe comme la vôtre, qui presse si fort et si bien, et où il est très difficile pour l'adversaire de jouer, ils aient encore le niveau pour vous faire mal ?
« Quiconque se repose 10 secondes au football est déjà rattrapé. Ils ont sans aucun doute le niveau et la qualité, car ils n'ont pas perdu cela. J'ai vu les trois matchs de l'Inter Miami et quelques précédents, et ils ont cette qualité.
Si on n'arrive pas à les presser, ce sera difficile. Si on n'arrive pas à leur prendre le ballon, la situation ne se présente pas bien, car Busquets est toujours le même. Leo Messi est unique avec le ballon. Luis Suárez, vous avez vu son dernier but, quelle maîtrise ! Jordi Alba, qui rentre en profondeur, est toujours le même. On connaît tous la passe de Leo à Jordi dans le monde du football, mais ça se reproduit à chaque match. Et s'ils ont en plus un entraîneur comme Masche’, il est clair que soit nous réalisons une excellente performance et maintenons l'intensité nécessaire, soit ils gagneront le match. Facile. Aucun doute là-dessus.
Bien sûr, c'est aussi très motivant pour nous. Nous avons récemment remporté la Ligue des champions, mais nous avons faim, encore très faim, de montrer que nous avons une marge de progression, que nous voulons être en compétition.
Et il n'y a pas de meilleure scène pour concourir que ce magnifique stade, face à une équipe qui compte toujours un homme nommé Leo Messi, un modèle non seulement pour nous tous, les culés, qui avons apprécié Leo pendant de nombreuses années au Barça, mais aussi pour apprécier Leo Messi en tant que footballeur, qui continue d'être un modèle. »
Comment évaluez-vous la croissance du football ici en MLS et comment imaginez-vous la complexité du match de demain contre Miami ?
« Je le répète, c'est compliqué comme à tous les matchs. Et sinon, à titre d'exemple, on a perdu en groupe. Je pense que dans ce genre de compétitions, et je le sais parfaitement grâce à l'équipe nationale, il n'y a pas de distractions à aucun moment du match, pas de pauses, pas de relâchement, pas d'excès de confiance, pas de quoi que ce soit, car 90 minutes passent si vite. Et je pense qu'il est très important d'essayer de mettre en œuvre notre idée, notre jeu, dès le début, et c'est l'objectif.
Je connais le niveau de la MLS de ce que j'ai vu ; je pense qu'elle est en constante amélioration. Et je pense que ce type de compétitions permet également d'égaliser les chances pour tous les types de football, quel que soit le continent. Et je les trouve intéressantes. C'est vrai qu'en fin de saison, c'est peut-être toujours plus difficile pour les Européens mais en même temps, je pense que cela peut devenir une compétition de classe mondiale. »
Vous avez rencontré de nombreux défis en tant qu'entraîneur, mais j'imagine que c'est différent cette fois-ci, car même si vos joueurs veulent se reposer et célébrer la Ligue des champions, ils doivent continuer à se battre. Avez-vous eu du mal à trouver le juste équilibre entre leur laisser le temps de se détendre et de se reposer tout en continuant à se battre pour la Coupe du Monde des Clubs ?
« C'est sans aucun doute l'un des points dont nous avons discuté toute la semaine avant de venir ici. Je pense que trouver l'équilibre entre laisser les joueurs se détendre et être compétitifs n'est pas facile, mais je dois dire que de ce point de vue, j'ai beaucoup de chance. C'est une équipe très jeune, une équipe qui a soif, qui est motivée et qui s'amuse bien à l'entraînement. Nous essayons de limiter au maximum les entraînements.
C'est une équipe qui aime la compétition. Nous l'avons constaté tout au long de la saison. Ils n'ont aucun mal à s'entraîner ou à se battre, et je pense que c'est une bénédiction pour moi en tant qu'entraîneur.
Je voulais à nouveau insister sur Lionel Messi. Je voulais vous demander comment Messi vous a influencé en tant qu'entraîneur.
« Eh bien, j'ai eu l'occasion de rencontrer un Leo Messi, je dirais à son apogée. L'apogée de Leo Messi a duré 10, 15 ans. Je ne sais pas combien de temps. En fait, pour moi, c'est la référence pour le meilleur joueur de football de l'histoire, sans aucun doute. Pour moi, évidemment. J'accepte les autres opinions. Et surtout, la longévité dans le temps… La longévité, la continuité sur de nombreuses années, jouer au plus haut niveau tous les trois jours.
J'ai eu l'occasion de tout gagner en tant qu'entraîneur au club, au Barça, et j'ai apprécié non seulement ces trois années, mais aussi de nombreux entraînements. J'estime que cela représente environ 200 entraînements par saison. J'ai vu Leo Messi faire des choses à l'entraînement qui appartiennent à une autre race, à une autre situation.
Des choses incroyables, une capacité et une maîtrise de la mobilité et des situations de jeu que seule une personne dotée de ces compétences peut facilement atteindre. Un vrai plaisir, une expérience palpitante, et je pense que nous en garderons tous de bons souvenirs. »
Mascherano a déclaré il y a quelques instants que les facteurs clés de l'Inter étaient la conservation des longues possessions pour mener le jeu à son rythme – « Sinon, nous allons perdre » – et l'exploitation des espaces. Quels sont les facteurs clés pour vous permettre d'imposer votre stratégie ? Et je voudrais aussi vous demander, comme il existe différents styles d'arbitrage, si vous pensez qu'un arbitre sud-américain peut changer sa façon de gérer les frictions et les fautes techniques.
« Je commencerai par le deuxième. Concernant le deuxième, peu importe d'où vient l'arbitre ou son nom. En fait, je ne le regarde jamais, et je fais cet exercice exprès pour me concentrer sur ce que je peux contrôler. L'arbitre est là avec son équipe pour faire de son mieux. C'est lui qui s'intéresse avant tout à cela, donc j'ai une confiance absolue en lui pour faire de son mieux. Donc je ne peux rien contrôler. Je n'ai rien à commenter. Je ne sais même pas d'où il vient, et ça m'est égal.
Et deuxièmement, j'ai le même objectif que M. Mascherano : récupérer le ballon et le gérer au mieux pour qu'ils ne l'aient pas, sinon on est perdus. Et deuxièmement, contrôler les espaces, n'est-ce pas ? J'ai le même objectif que M. Mascherano. »
On a parlé de (Ferland) Mendy et Nuno Mendes qui essaieraient d'arrêter Lionel Messi, étant donné que vous connaissez Lionel Messi par cœur. Aujourd'hui, à l'entraînement, j'ai vu que vous aviez eu une conversation tactique avec Nuno Mendes et Hakimi. Pourriez-vous nous dire si quelque chose a vraiment été mis en place pour arrêter Lionel Messi ?
« Franchement, si nous voulons arrêter Lionel Messi, nous n'avons pas besoin d'un seul joueur, car nous sommes morts. Nous devons défendre collectivement. Tout le monde est prêt à défendre, tout le monde est prêt à avoir le ballon, à le passer, à le conserver, et nous allons le faire collectivement, pas individuellement, car Leo Messi peut dribbler n'importe quel joueur. »
Javier Mascherano a eu des mots très gentils à votre égard. Je voudrais vous demander si, lorsque vous l'aviez comme joueur, vous auriez pu prévoir qu'il deviendrait entraîneur. Si vous l'aviez déjà vu sur le terrain, en tant qu'entraîneur. Et ma deuxième question, si vous pouvez nous donner des nouvelles de la situation de Dembélé.
« J'ai déjà dit à propos d'Ousmane qu'il a participé à ces quatre ou cinq entraînements que nous avons eus avec l'équipe. Je suis un entraîneur qui n'aime prendre aucun risque, quel que soit le joueur, et encore moins Ousmane Dembélé. Ces entraînements m'ont permis de constater l'intensité de tous les joueurs, pas seulement celle d'Ousmane. Et demain, nous verrons quelle décision nous prendrons. Mais, je le répète, je n'aime pas prendre de risques et je pense qu'il est important d'être prudent.
Et surtout, je sais que vous m'avez posé la première question. Sans aucun doute. Et je vais vous raconter une anecdote. La première conversation que j'ai eue avec Mascherano – j'étais déjà entraîneur du Barça, mais il n'y avait pas d’entraînement d'équipe – je l’ai eue à la British School de Barcelone, parce que nos filles étaient dans la même classe, et c’était là-bas car il y avait une situation un peu étrange autour de son éventuel départ du Barça.
Et je me souviens que sur le terrain de la British School, nous avons conclu un accord et je lui ai dit : « Tu ne partiras pas, même ivre. » Il ne fait aucun doute qu'il voulait plus dans l'équipe. Son niveau de jeu l'a prouvé au fil des années. Il faut savoir qu'il était milieu de terrain, il a fini par jouer défenseur central, ce qu'il avait déjà fait avec Pep.
Et je pense que s'il y avait deux joueurs dont je n'avais aucun doute qu'ils deviendraient entraîneurs – de bons entraîneurs, pas des entraîneurs, mais de bons entraîneurs, car ils étaient déjà de bons entraîneurs sur le terrain – c'était Javier Mascherano et Sergio Busquets. Il ne fait aucun doute que Busquets sera un grand entraîneur, s'il le veut. Et ces deux-là, surtout Masche et Busquets, étaient le prolongement de l'entraîneur sur le terrain, également parce qu'ils occupaient le poste de porteur central et en raison de leur capacité à diriger. »
On dit que les plus grands éloges qu'un entraîneur puisse recevoir viennent généralement des joueurs. En discutant avec Jordi Alba, il m'a dit que vous étiez le meilleur entraîneur qu'il ait jamais eu dans sa carrière, et nous parlons de nombreux entraîneurs qu'il a eus, et cela vaut encore plus pour Leo, pour Busi, qui vient de les nommer. Je vous demande ce que cela signifie pour vous, et si vous aimeriez entraîner à nouveau Leo.
« J'adorerais, bien sûr. Quel est le problème ? Mais bon, c'est la plus belle chose. Quand, au fil de ces expériences que nous traversons tous, les moments passent et qu'il est évident que nous sommes sous pression, le résultat magnifie tout, pour le meilleur comme pour le pire.
Quand on leur laisse un peu d'espace et qu'on voit ce que nous avons vécu au fil des ans, un sourire apparaît sur notre visage et on a envie de partager à nouveau, même si ce n'est que dix minutes avant ou après le match. Et je pense que c'est toujours agréable de connaître l'affection que les gens se portent, même s'il y a eu des moments de tension, car en tant qu'entraîneur, il est vrai qu'il faut pousser ses joueurs à sortir de leur zone de confort. On aime souvent ça. Mais à long terme, je pense que, et je pense que c'est un sentiment général que je ressens et que mes joueurs le ressentent aussi, c'est le fait d'avoir vécu ces moments avec une intensité maximale. On fait tous des erreurs, c'est évident, mais avec bienveillance et reconnaissance, je le répète, c'est très agréable pour moi de revoir tous mes anciens joueurs demain. »
Deux questions, la première à propos de Dembélé. On parle beaucoup de la possibilité de remporter le Ballon d'Or. Il atteint la finale de ce tournoi, et peut-être que la remporter, en menant l'équipe jusqu'à ce stade, pourrait faire de lui le favori pour ce prix. Pourriez-vous nous donner votre avis à ce sujet ? Et qu'avez-vous retenu de la Coupe du Monde des Clubs jusqu'à présent, après le premier tour ? Qu'avez-vous le plus apprécié et que pensez-vous pouvoir améliorer dans cet événement jusqu'à présent ?
« J’ai tout apprécié. Enfin, peut-être le lien avec les gens. C'est vrai que d'avoir l'opportunité de jouer dans un autre pays, et que des gens qui n'ont pas cette chance, qui ne vous voient qu'à la télévision, qui sont en Amérique, en Amérique du Sud, en Amérique centrale, et qui viennent vous voir, et que vous pouvez constater en dehors des hôtels, la proximité et l'envie qu'ils ont de s'imprégner de la culture de l'équipe et du club, je trouve que c'est le plus beau. Il est vrai que l'excitation de pouvoir jouer contre des équipes d'autres pays, même si, je le répète, tout cela est fortement conditionné par le pouvoir économique du football européen, et je pense que cela influence clairement la compétition. Mais bon, c'est agréable de voir les différentes options proposées par les différentes équipes, et en ce sens, je trouve cela positif, et je ne me souviens pas de la première.
Dembélé Ballon d’Or, je pense que pour juger, je ne sais pas qui vote pour ou contre, peu m'importe, mais je pense qu'on ne peut pas juger une compétition, on juge tout. Ce que l'équipe a accompli tout au long de la compétition, et le meilleur joueur d'Europe, du moins d'Europe, pour moi, c'est sans aucun doute Ousmane Dembélé, pour la façon dont il a mené l'équipe à la conquête des quatre trophées que nous avons remportés, et pas seulement pour les titres, mais pour la façon dont l'équipe les a remportés. Et sans aucun doute, le leader sur le terrain a été Ousmane Dembélé. »
Vous disiez que ce serait un match serré, car les deux entraîneurs rechercheront la même chose. On vous a vu travailler les coups de pied arrêtés en attaque ce matin à l'entraînement. Quelle importance accordez-vous aux coups de pied arrêtés dans un match aussi serré ? Et à ce propos, quels conseils avez-vous donnés à votre défense, compte tenu de la présence d'un joueur comme Lionel Messi ?
« Eh bien, il est évident que, face à des joueurs du calibre de l'Inter Miami, tout coup de pied arrêté exige une vigilance accrue et l'évitement de ce type d'actions. C'est notre objectif pour ce match. Évidemment, plus nous aurons le ballon dans la moitié de terrain adverse, plus nous serons loin du but, plus nous serons protégés. Mais nous sommes une équipe qui a besoin du ballon. Si le scénario change, pour une raison ou une autre, nous commencerons à avoir des complications, et ce n'est pas le scénario que nous recherchons. Je le répète, c'est le même objectif. C'est comme ce ballon-là, il n'y en a qu'un.
L'une des deux équipes aura la victoire, l'autre non. Savoir s'adapter à ces moments sera également important. Mais au-delà de ce que vous avez pu voir à l'entraînement, nous savions déjà qu'il y aurait la presse, donc ce n'est pas comme si nous avions fait quelque chose de spécial, juste partagé quelques points et amélioré notre stratégie offensive, rien de spécial. »