Dix ans après, le dentiste PSG fait « beaucoup plus mal »

L'hygiène bucco-dentaire est visiblement un thème qui rôde dans le football breton, et surtout lorsqu'il s'agit de parler du PSG. Parmi les premiers à avoir décrit la qualité du travail de Luis Enrique, l'entraîneur de Brest Eric Roy n'a nullement tenté de remettre en cause la victoire parisienne de ce samedi sur la pelouse de son équipe (0-3), bien conscient de l'immense écart entre les deux équipes : « J’ai souffert avec mes garçons, parce que quand on joue contre le Paris Saint-Germain, on court beaucoup sans le ballon. Donc il faut être courageux. Ils l’ont été. Mais parfois, le courage, ça ne suffit pas ! »

Il y a dix ans, un autre entraîneur d'un club breton nommé Guingamp, Jocelyn Gourvennec, avait utilisé en avant-match une célèbre métaphore pour décrire le match qui l'attendait face au PSG : « C’est comme quand vous allez chez le dentiste. Vous savez qu’il y a de grandes chances que vous ayez un peu mal, peut-être très mal, et peu de chances pour que vous n’ayez pas mal du tout. Là, c’est un peu ça. On ne sait pas trop à quoi s’attendre. On pense souffrir un peu, mais en même temps on a envie de croire qu’à un moment donné, peut-être que le dentiste sera cool ! »

« Quand Jocelyn a dit ça, le PSG était une belle équipe, mais on pouvait être capable d’exister. Là... »

Lancé par la presse locale sur cette fameuse comparaison, Eric Roy l'a non seulement validée, mais également développée : « J’étais chez le dentiste il y a trois jours et je peux vous certifier que c’est beaucoup plus difficile de rencontrer le PSG. Ça fait beaucoup plus mal ! Quand Jocelyn a dit ça, le PSG était une belle équipe, avec des individualités, mais on pouvait être capable d’exister. Là, c’est de plus en plus compliqué. »

Pour l'anecdote, le dentiste PSG a administré exactement le même remède aux deux patients : Guingamp avait perdu 3-0, sur des buts de Pastore, Di Maria et Ibrahimovic, Brest a été battu sur le même score, avec Hakimi buteur par deux fois et Doué pour clôturer la marque. Deux équipes, deux époques, deux styles, mais Guingamp comme Brest ont eu les dents propres.