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Botafogo prévient le PSG : « Le cimetière du football est rempli de favoris »

Publié le jeudi 19 juin 2025 à 15:48 par Jean Chemarin
Avant d'affronter le PSG dans la nuit de jeudi à vendredi, l'entraîneur portugais de Botafogo Renato Paiva a fait preuve d'ambition et a refusé de se présenter en victime face au Champion d'Europe en titre.
Avant d'affronter le PSG dans la nuit de jeudi à vendredi, l'entraîneur portugais de Botafogo Renato Paiva a fait preuve d'ambition et a refusé de se présenter en victime face au Champion d'Europe en titre.

Entraîneur de Botafogo depuis février dernier, Renato Paiva connaît bien Gonçalo Ramos et João Neves, qu'il a entraîné chez les jeunes à Benfica, ainsi que Willian Pacho, qu'il a dirigé de janvier 2021 à janvier 2022 à l'Independiente del Valle avant le départ du défenseur central équatorien en Belgique.

Après des débuts compliqués, l'entraîneur portugais de 55 ans a réussi à remettre le club brésilien sur les bons rails. Vainqueur de la dernière Copa Libertadores et champion du Brésil en titre, le club carioca a connu un premier semestre 2025 compliqué, mais reste sur 9 victoires sur ses 12 derniers matches avant de défier le PSG dans la nuit de jeudi à vendredi.

Si Botafogo ne sera clairement pas favori face au champion d'Europe en titre, il ne compte pas se présenter en victime pour autant, comme l'a déclaré son entraîneur portugais en conférence de presse d'avant-match : « Je pense que le cimetière du football est rempli de favoris. C'est un match, il y a des probabilités, mais nous les entraîneurs, nous préparons toujours les matches de la même façon. Je veux que mon équipe fasse certaines choses, qu'elle corrige ce qui a mal tourné, et lors du dernier match, il y a eu beaucoup de choses, qu'elle identifie les faiblesses de l'adversaire et qu'à partir de là, elle se batte pour les trois points. »

« L'adversaire est ce qu'il est, mais il gagne, perd et fait match nul parfois »

« Si on entre dans ce champ du favoritisme, c'est une zone émotionnelle qu'on ne peut pas contrôler, a poursuivi Renato Paiva. C'est cet impact que je veux atténuer. L'adversaire est ce qu'il est, mais il gagne, perd et fait match nul parfois. S'ils disent que nous sommes favoris, nous pouvons aborder le match trop relâché ; s'ils disent que nous ne sommes pas favoris, mes joueurs risquent d'avoir peur. Moi, je veux qu'ils soient eux-mêmes. C'est tout. »

Lors de sa conférence de presse, l'entraîneur de Botafogo a aussi reconnu avoir fait plusieurs erreurs de coaching contre Seattle et a apprécié l'attitude de son équipe à la fin du match : « J'étais content parce que j'ai vu qu'ils n'étaient pas contents de leur prestation. Ils ont du caractère, ils réagissent toujours très bien à l'adversité. J'étais extraordinairement heureux, entre guillemets, quand je suis entré dans le vestiaire et qu'ils étaient tristes. Nous avons gagné, mais c'est comme si nous n'avions pas gagné. Tout ce que cette équipe peut faire demain, c'est améliorer ses performances, ce qui ne sera pas difficile, et être elle-même, quel que soit l'adversaire. Et je suis convaincu que c'est ce qui va se passer. »


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