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15 pensées rapides avant PSG/Arsenal
A quelques heures de la demi-finale retour PSG/Arsenal, voici 15 pensées rapides sur le match en général, des joueurs attendus à certains points tactiques en passant par le contexte général autour du match.
- S'il semble désormais acquis qu'Ousmane Dembélé pourra débuter cette demi-finale retour, il faudra évaluer combien de minutes il va être en mesure de jouer. A Liverpool, l'attaquant avait été précieux jusqu'au bout de la prolongation, cela semble compliqué de le voir tenir jusque-là ce mercredi après son souci physique. Indirectement, cela signifie que le PSG va possiblement devoir faire la différence tant que Dembélé a des jambes.
- Arsenal insiste énormément sur le retour de Thomas Partey dans le onze de départ, à raison vu son importance et ce qu'il implique pour les autres, mais c'est aussi négliger le fait que les milieux parisiens n'ont pas vraiment rendu leur meilleure copie à l'Emirates, à l'exception de Fabian Ruiz. Le PSG a également de la marge à ce niveau-là, avec Vitinha et encore plus João Neves.
- A partir de quelle minute David Raya va enfiler sa meilleure tenue de quarterback et tirer les coup-francs dans la moitié de terrain d'Arsenal directement vers la surface du PSG ?
- Les trois clubs anglais qui ont joué au Parc des Princes cette saison ont été très dominés dans le jeu, mais tous ont ouvert le score. Le scénario est donc loin d'être inenvisageable et le PSG, plutôt que de céder à la panique, devra rester fidèle à ses principes au cas où cela arrive, exactement comme lors des fois précédentes.
- Son absence possible n'a bien évidemment pas autant fait parler que celle d'Ousmane Dembélé mais Lee Kang-in pourrait malgré tout avoir un rôle en fin de match s'il faut tenir le ballon et le faire tourner le plus possible.
- Il est amusant de constater que Declan Rice présente le PSG comme la même équipe qu'en septembre, « plus Dembélé et Kvaratskhelia ». Outre le fait que les deux attaquants sont les deux meilleurs de l'équipe, c'est un peu vite oublier que Fabian Ruiz a pris la place de Zaïre-Emery dans le milieu et que João Neves a changé de côté. Un rééquilibrage dans la largeur qui a son importance.
- Merci à l'Inter et au Barça pour l'incroyable spectacle d'hier soir, mais un 0-0 totalement pourri nous ira très bien aussi.
- Mikel Arteta adore mentir à la presse sur l'état de santé de ses joueurs et il a logiquement été très peu bavard sur la forme incertaine de Jurriën Timber, arrière droit titulaire en grande difficulté face à Kvara durant une bonne partie du match aller. Mais si le Néerlandais, sorti blessé à l'aller, ne peut pas jouer et que son remplaçant Ben White doit débuter, les Gunners peuvent s'attendre à souffrir de ce côté-là.
- Le retour de Thomas Partey dans le onze de départ est un double atout pour Arsenal. Il va évidemment renforcer le milieu, permettant notamment à Rice de jouer plus haut, et il ajoute encore de la taille pour les coups de pieds arrêtés avec son 1,85m, le plus petit joueur d'Arsenal Trossard (1,72m) sortant du onze à son profit.
- Contrairement au match aller, Arsenal aura un peu plus d'options sur son banc de touche avec les retours de Thomas Partey et Riccardo Calafiori : deux en défense (White et Calafiori) et une en attaque avec Trossard, mais qui peut aussi impacter le milieu de terrain vu que Merino joue dans les deux lignes selon les besoins.
- Jusque-là, le mimétisme avec la demi-finale PSG/Dortmund de l'an passé est total : victoire 2-0 en poules à domicile de l'équipe la plus prête à ce moment de la saison, mercato hivernal réussi de l'outsider, inversion des formes des deux équipes au cours de la saison, revanche de l'équipe qui a perdu en poules lors de la demi-finale aller... Pourvu que cela dure.
- La désignation de Felix Zwayer comme arbitre de ce PSG/Arsenal comporte des bons et des mauvais côtés. Le bon point, c'est que l'arbitre allemand siffle en moyenne moins de coup-francs que Slavko Vincic (18 contre 24 en moyenne) et l'arbitre slovène du match aller avait été très tatillon avec 30 fautes au total (15 pour chaque camp). Vu à quel point Arsenal est dangereux sur coups de pieds arrêtés, cela ressemble donc à une bonne nouvelle. Mais la mauvaise nouvelle vient aussi du fait que M. Zwayer laisse donc plus jouer. Sachant qu'Arsenal a un avantage athlétique évident, les duels accrochés pourraient bien être arbitrés à leur avantage.
- La communication d'Arsenal avant ce match retour est tout de même un grand moment d'auto-persuasion. De Saliba qui invoque un miracle nécessaire à la fin du match aller alors qu'il n'y a qu'un but de différence aux propos pratiquement mystiques de Rice et Arteta, les Gunners semblent osciller entre foi aveugle et panique totale.
- Il faudrait que le PSG perde de deux buts (ou plus) dans le temps réglementaire pour ne pas aller en prolongation, ce qui est déjà un bel avantage. Et vu comme les Gunners apparaissent usés, il n'est pas certain qu'une prolongation serait à leur avantage non plus. La marge est relativement fine au coup d'envoi, mais devrait logiquement grandir au fur et à mesure du match tant qu'Arsenal ne mène pas.
- Le temps passe vraiment lentement ce jour, n'est-ce pas ?
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