Présente à la Coupe du monde des clubs, l'Inter Milan tente de se relever après sa fin de saison chaotique et son humiliation face au PSG en finale de Champions League. Un long chemin pour le club italien.
« Je n'ai pas parlé pendant cinq, six jours ». La semaine dernière, dans un entretien accordé à La Gazzetta dello Sport, Lautaro Martinez reconnaissait avec franchise avoir été très marqué par la lourde défaite 5-0 face au PSG en finale de la Champions League le 31 mai dernier.
« Ce soir-là, rien n'a fonctionné pour nous, tout a réussi chez eux. Nous n'avons pas été nous-mêmes, nous n'avons pas été une équipe. C'est le football. Mais maintenant, il faut avancer, il n'y a pas d'autre option, même si tout reste dans la tête, évidemment », ajoutait le capitaine de l'Inter Milan.
« Parfois, on se réveille en sursaut et on se demande ce qui s'est passé »
Depuis le rassemblement des Pays-Bas, Denzel Dumfries confiait lui le 8 juin dernier : « Pour être honnête, ce n'est pas facile. Parfois, on se réveille en sursaut et on se demande ce qui s'est passé. Alors oui, c'est encore difficile à accepter. Ai-je réussi à l'accepter ? Non, absolument pas. Je dois l'admettre honnêtement. Même la manière dont cela s'est passé est évidemment malheureuse pour nous. Ils ont été supérieurs sur tous les plans, la victoire du PSG est méritée. »
L'Inter Milan a depuis changé d'entraîneur, Cristian Chivu ayant remplacé Simone Inzaghi, parti en Arabie saoudite pour un salaire record. Les Italiens ont dû rapidement se remettre la tête à l'endroit puisqu'ils participent à la Coupe du monde des clubs, comme le PSG. Après un nul 1-1 contre les Mexicains de Monterrey, l'Inter a dû attendre le temps additionnel et un but de Valentin Carboni pour battre les Japonais d'Urawa Red Diamonds. Le club italien jouera sa qualification en 8e de finale dans la nuit de mercredi à jeudi face à River Plate, mais la finale face au PSG hante encore les esprits intéristes.
« Nous n'avons pas encore complètement récupéré mentalement »
« C'est clair que nous n'avons pas encore complètement récupéré mentalement, mais je pense que c'est normal, nous sommes des êtres humains et pas seulement des footballeurs, a concédé Dumfries ce mardi dans La Gazzetta dello Sport. Il faut être honnête : on ne peut pas dire qu'il ne s'est rien passé ».
Le latéral néerlandais a reconnu qu'il avait toujours du mal à accepter ce qu'il s'était passé à Munich le 31 mai dernier : « C'est très difficile à accepter, mais c'est une finale : on la gagne ou on la perd. Bien sûr, nous l'avons perdue 5-0, mais le PSG était la meilleure équipe et ce 31 mai n'était pas du tout notre jour. Nous n'avons pas montré ce dont nous sommes capables : nous n'avons pas gagné les duels, nous avons été en retard alors que nous sommes habituellement toujours prêts. Nous devons l'accepter et recommencer. »
Dumfries ne se cache pas derrière l'excuse Inzaghi et encense Hakimi
Interrogé sur les rumeurs concernant l'avenir d'Inzaghi et l'impact de ces dernières sur le groupe, Dumfries n'a pas voulu se réfugier derrière cette excuse : « Est-ce que ces rumeurs ont conditionné notre préparation ?Non, mais c'est clair que nous lisions ce qu'il se disait... On entendait des choses que nous portions en nous, mais sans jamais en parler car tout le monde était concentré sur la finale. Je vous assure que dans notre tête, il n'y avait que le PSG et rien d'autre. »

Enfin, Dumfries a également été interrogé sur sa saison réussie à titre personnel et sur les meilleurs joueurs à son poste : « Il y a beaucoup de bons joueurs à mon poste, comme Hakimi, Alexander-Arnold, Koundé, Timber, Frimpong. De mon point de vue, le meilleur cette année a été Hakimi, mais je pense que je fais également partie de la liste des meilleurs, oui. Je le dis avec humilité, mais aussi avec fierté. »