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25 pensées rapides sur PSG/Chelsea (0-3)
La finale de Coupe du monde des clubs entre le PSG et Chelsea a été pratiquement à sens unique avec des Parisiens qui ont été dominés par les Londoniens. Retour sur cette partie en 25 pensées rapides à propos du jeu, des joueurs, des divers événements du match ou encore du contexte.
- Même dans un tournoi de valeur discutable, qu'il est désagréable de perdre une finale. Heureusement que le PSG n'est pas un habitué de ce genre de fin ratée.
- Tous les joueurs parisiens l'ont reconnu, l'entraîneur aussi, Chelsea a mérité sa victoire et a été tout simplement meilleur. Une victoire physique, tactique mais aussi pas loin d'être technique aussi lorsqu'on le voit la différence de qualité dans les frappes de balle des Londoniens et celle des Parisiens.
- Le PSG et Chelsea se ressemblent effectivement dans leur façon de défendre très haut sur le terrain et c'est peu dire que les Blues ont été largement supérieur aux Parisiens dans ce secteur de jeu. Là où Paris n'a pratiquement récupéré aucun ballon après être allé presser très haut durant toute la première période, Chelsea a su provoquer les erreurs parisiennes et surtout très bien les exploiter.
- Là où les Blues ont probablement été le meilleur, c'est à la retombée des longs ballons de leur gardien ou de leur défense. Là où les attaquants adverses sont en général dominés dans les duels car servis dans des conditions peu favorables, les joueurs de Maresca ont su être trouvés de façon assez bonnes pour pouvoir dominer la défense et ensuite attaquer.
- En ce sens, l'absence d'un Willian Pacho qui est le meilleur défenseur parisien dans les duels a forcément pesé, sans pour autant que ce soit forcément la seule cause de la défaite.
- Comme il l'a expliqué en conférence de presse d'après match, Enzo Maresca avait fait le choix de surcharger le côté droit de son attaque, donc le gauche de la défense parisienne, pour créer un surnombre permanent. Nuno Mendes et Beraldo se sont noyés en bout de chaîne, notamment car Fabian Ruiz et Kvara n'ont pas réussi à endiguer ce surnombre créé. Les jambes ont manqué, mais ce point faible de l'organisation parisienne a aussi été bien ciblé par les Londoniens.
- Luis Enrique est souvent très réactif mais il a mis beaucoup de temps à corriger ce déséquilibre et le deuxième but qui arrive juste après la pause fraîcheur, moment de réajustement tactique, est une pierre dans son jardin. Après la mi-temps, on aura en revanche noté l'inversion entre Ruiz et Vitinha pour jouer le rôle de central gauche lorsque Nuno Mendes était libéré offensivement et se projettait.
- Le match contre Botafogo (0-1) a quelque part un peu ressemblé à celui-ci. Les Brésiliens, comme les Londoniens, ont totalement verrouillé l'axe et le PSG n'a pas pu compter sur ses ailiers pour provoquer individuellement des différences, exactement comme lors de la défaite du premier tour.
- Dans les deux matchs, le manque de fraîcheur physique parisien s'était d'ailleurs fait sentir, le jeu très énergivore du PSG étant forcément compliqué à gérer pour des joueurs qui ont 60 matchs, quand ce n'est pas 70, dans les jambes.
- La gestion du onze de départ et des joueurs remplaçant les plus aptes à entrer en jeu interroge sur cette fin de tournoi alors que la fatigue est très présente. Les performances de Kvara, Neves ou encore Ruiz interrogent forcément alors que le temps de jeu de Barcola ou Zaïre-Emery a été très réduit sur les derniers matches. La rotation très courte de Luis Enrique a semblé se retourner contre lui pour cette finale.
- Le PSG a globalement laissé passer sa chance à chaque début de mi-temps. La passe en plus de Doué pour Hakimi ou l'occasion ratée de Dembélé face à Sanchez aurait pu changer la face de la rencontre, elles n'ont finalement fait que conforter Chelsea.
- Les Parisiens sont effectivement tombés dans le piège de la provocation tendue par les Londoniens mais il est dur de leur en vouloir quand Neto puis Caicedo ont pu faire d'énormes fautes sur les joueurs parisiens sans récolter le moindre carton alors qu'ils étaient pourtant déjà avertis.
- Hasard malheureux du calendrier, mais la dernière fois que le PSG avait battu le Real Madrid, il avait également sombré en première période quatre jours plus tard en étant là aussi mené 3-0. En février 2022, c'est sur la pelouse du Nantes de... Kolo Muani que Paris avait été en immense difficulté, avec un gardien de but également en très grande forme dans les cages adverses (Lafont).
- L'attitude des joueurs du PSG est d'ailleurs légèrement étrange : ils ont été très prompts à réagir à la moindre provocation adverse mais ils n'ont rien dit ou presque quand les Anglais ont fait ces fautes énormes à peine sanctionnés d'un coup-franc.
- L'arrière gauche de Chelsea Marc Cucurella est absolument insupportable sur le terrain mais il a réussi une prestation défensive de tout premier ordre et son sauvetage devant Désiré Doué a une bonne tête de tournant du match.
- Ce match avec une équipe du PSG dominée physiquement est aussi bon rappel avant la Supercoupe d'Europe face à Tottenham, autre équipe anglaise. Dès que Paris n'est pas à 100 % physiquement, cela devient compliqué face aux très athlétiques équipes d'outre-Manche.
- Dur de ne pas noter que Luis Enrique n'a pas souhaité faire rentrer Lee même lorsqu'il fallait revenir au score. Une mise à l'écart progressive qui rappelle un peu le sort vécu par Asensio ou Kolo Muani en première partie de saison. On connaît la suite...
- La façon dont Chelsea a pilonné le côté gauche parisien va forcément donner des idées aux équipes adverses, mais aussi forcer le staff parisien à faire des adaptations.
- Pour autant, pas sûr que toutes les équipes soient en mesure de proposer une réponse aussi parfaite que celle de Chelsea, ne serait-ce que parce qu'il faut une dimension physique très importante et des joueurs de qualité technique exceptionnelle.
- Alors qu'il est rappelé pratiquement à chaque match le montant des investissements du PSG, on notera qu'il n'a pas été souligné le moins du monde que le seul Moises Caicedo a coûté aussi cher que l'intégralité du milieu de terrain du PSG, et pratiquement pareil pour son coéquipier Enzo Fernandez.
- Malgré un état physique compliqué et un score très lourd, il ne faut pas nier les efforts du PSG pour tenter de relancer le match et le début de la seconde période parisienne est plutôt bon, avec notamment des récupérations rapides et une équipe de Chelsea acculée devant sa surface. Dommage de ne pas avoir capitalisé ce temps fort avec un but qui aurait pu tout relancer.
- Il faut reconnaître à Chelsea d'avoir su faire mal au PSG à des moments vraiment clés de la première mi-temps : l'ouverture du score arrive pratiquement au meilleur moment des Parisiens, le second but juste après la pause fraîcheur au cours de laquelle Luis Enrique avait pourtant recadré tout le monde et le troisième peu avant la mi-temps à un moment où il fallait peut-être plutôt accepter ce 2-0 plutôt que de lancer la grande remontée en prenant des risques.
- Alors que le PSG se verrait bien ajouter un ailier droit gaucher au cours du mercato, ce n'est probablement pas ce match de Cole Palmer qui va faire changer d'avis les décideurs parisiens, Paris n'alignant que des droitiers en attaque depuis les mises au placard d'Asensio puis de Lee.
- Plus personne n'est choqué désormais mais Achraf Hakimi était dans les 6m adverses sur le centre de Fabian Ruiz remisé par Désiré Doué. Rappel, il est arrière droit.
- Comment en vouloir à João Neves ? Si ce n'est de ne pas avoir tiré encore plus fort...
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