Deux anciens joueurs du PSG cités dans une affaire de jeux illégaux en Italie

Ils ont partagé le vestiaire du PSG pendant trois ans et demi et sont désormais réunis bien malgré eux dans une affaire qui agite la toile médiatique en Italie. Leandro Paredes et Angel Di Maria sont cités dans une enquête ouverte par le parquet de Milan portant sur des paris et des jeux d'argent sur des plateformes clandestines et illégales, rapporte l'ANSA. L'agence de presse italienne précise qu'aucun d'eux n'est officiellement inculpé, pour l'heure. Ils sont mentionnés dans le cadre de vérifications sur leurs habitudes de jeu. 

L'affaire porte sur l'utilisation de sites de jeux non autorisés par l'Agence des douanes et des monopoles italienne (ADM). Il s'agirait de plateformes illégales permettant de jouer en ligne au poker ou de parier, en dehors de tout cadre réglementé. À ce stade, les faits reprochés ne relèvent pas d'un lien direct avec le football et des matches truqués, ou encore des paris sur leurs propres compétitions, mais bien d'une participation à des activités interdites en Italie. 

Une douzaine de joueurs visés 

Selon le site spécialisé Calcio e Finanza, les enquêteurs soupçonnent une douzaine de joueurs d'avoir utilisé ces plateformes illégales entre 2021 et 2023. Si certains noms sont connus depuis plusieurs mois, comme ceux de Nicolò Fagioli ou Sandro Tonali, récemment sanctionnés sportivement, d'autres apparaissent pour la première fois dans cette nouvelle phase d'investigation, dont ceux de Paredes et Di Maria. 

À l’heure actuelle, aucune mise en examen officielle n’a été annoncée pour les deux anciens Parisiens. Mais leur nom apparaît bien dans les échanges et les vérifications menées par la Guardia di Finanza, qui a par ailleurs procédé à des saisies d’argent liquide et de biens de valeur en lien avec les dettes de jeu d’autres joueurs. En cas de confirmation d’un comportement fautif, les conséquences pourraient être doubles : d’une part sur le plan pénal (légères amendes ou peines symboliques) et, d’autre part, sur le plan disciplinaire, si les fédérations concernées décidaient d’intervenir.