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4 gagnants et 3 perdants des dernières semaines du PSG

Publié le jeudi 13 novembre 2025 à 14:07 par Philippe Goguet
Entre les deux trêves internationales d'octobre et novembre, le PSG a joué 7 matches pour 4 victoires, 2 nuls et 1 défaite. Au cours cet entre-deux trêves encore marqué par de nombreuses blessures, quelques joueurs ont marqué des points quand d'autres en ont perdu. Voici nos quatre gagnants et trois perdants de cette séquence.
Entre les deux trêves internationales d'octobre et novembre, le PSG a joué 7 matches pour 4 victoires, 2 nuls et 1 défaite. Au cours cet entre-deux trêves encore marqué par de nombreuses blessures, quelques joueurs ont marqué des points quand d'autres en ont perdu. Voici nos quatre gagnants et trois perdants de cette séquence.

Quatre gagnants :

Warren Zaïre-Emery : 

Rétrogradé en équipe de France Espoirs au moment de la trêve d'octobre, le milieu parisien a excellemment répondu sur le terrain, ce qui lui a d'ailleurs valu une convocation très justifiée en équipe de France A cette fois-ci. Les absences prolongées de Fabian Ruiz et João Neves lui ont permis d'enchaîner les matches et le milieu, qui n'a toujours que 19 ans, a retrouvé son meilleur niveau sur le terrain.

Le coup de rein est de retour, la confiance également à l'image de ce premier but de la saison face à l'OL (3-2), et Zaïre-Emery a retrouvé sa place et son impact au sein de l'entrejeu parisien. Les prochaines semaines vont l'amener à beaucoup jouer sur le côté droit avec l'absence de Hakimi, mais il a déjà montré à Lyon qu'il était capable de tenir le rôle et d'y faire de belles choses. Le grand vainqueur de cet automne, c'est bel et bien lui.

Vitinha :

Les semaines passent, les joueurs tombent les uns après les autres, les performances fluctuent, mais Vitinha est toujours le meilleur joueur parisien, et titulaire autant que possible. Le Bayern a même dû mettre en place un plan spécial pour limiter l'influence du milieu portugais, sacrifiant son meilleur milieu pour le suivre partout. Un plan qui n'a pu durer qu'une mi-temps avant que le maestro portugais ne reprenne son rôle de chef d'orchestre avec succès.

La fatigue guette pourtant Vitinha, même si le Portugais fait tout à côté pour pouvoir jouer, mais le niveau de performance atteint reste très élevé, avec une capacité à être décisif pour le moins importante. Une passe décisive magique à Brest, une autre superbe à Leverkusen accompagné d'un joli but, deux offrandes encore à Lyon, le Portugais est le meilleur passeur d'Europe tout en jouant loin de la surface, c'est dire à quel point il rayonne.

Lee Kang-in :

Annoncé partant cet été, de nouveau assez peu utilisé en début de saison, le milieu sud-coréen a pourtant su saisir sa chance au cours des dernières semaines. L'hécatombe dans le secteur offensif lui a permis d'engranger des minutes et Lee, parmi les joueurs les plus polyvalents de l'effectif, a su s'adapter à de nombreux rôles. Milieu relayeur ou ailier droit selon les matches, il a surtout su trouver de l'efficacité et de la précision avec son pied gauche.

Dans un PSG qui peine physiquement et a du mal à se créer autant d'occasions que lors de la saison écoulée, les coups de pieds arrêtés de Lee Kang-in ont rapporté des points au PSG : en deux corners superbement frappés dans les arrêts de jeu contre Nice et Lyon, il a permis de prendre quatre points de plus. Sa passe décisive pour Neves face au Bayern a également relancé son équipe. A défaut de vraiment bousculer la hiérarchie, il est au moins un remplaçant en mesure d'apporter quelque chose lorsqu'il joue.

João Neves : 

Bien que la période ait été plutôt positive dans l'ensemble, il est dur de trouver un quatrième vainqueur et y retrouver le Portugais peut sembler un non-sens étant donné qu'il a peu joué au final. Mais le Portugais avait besoin de repos et cette blessure est au final plutôt bien tombée. Car dès son retour après un bon mois d'absence, João Neves a retrouvé à la fois du rythme et pratiquement toutes ses capacités.

Un très bon match de retour contre Nice, une entrée folle contre le Bayern où il est tout proche de ramener son équipe à égalité en deux coups de patte puis, surtout, ce but de la victoire à Lyon pour permettre au PSG de passer la trêve en tête du classement. Tout n'est pas parfait à Paris cette saison, mais Neves incarne parfaitement ce supplément d'âme dont fait preuve l'équipe pour lutter et arracher de belles victoires.

Trois perdants :

Lucas Chevalier : 

Les semaines passent et se ressemblent pour Lucas Chevalier, titulaire dans le but parisien sans convaincre le moins du monde. A peine de retour de la précédente trêve, il rechute contre Strasbourg (3-3) avec des non-arrêts pour le moins étranges, notamment face à Diego Moreira. Les semaines qui suivent sont pourtant un peu plus calmes, avec un arrêt important à Brest en fin de match, mais la rechute arrive finalement juste avant la trêve.

Encore très facultatif contre le Bayern en réalisant son premier arrêt à 0-2 quand le match est plié, il l'est de nouveau à Lyon quelques jours plus tard. Mais le souci est probablement avant le match. Alors que les malheurs de Chevalier se concentraient sur la partie sportive, l'extra-sportif s'est désormais ajouté au dossier avec ce like douteux, et une explication ratée dans le fond comme la forme au milieu de la nuit qui suit. Quant à un premier match référence, on l'attend encore.

Ilya Zabarnyi : 

Alors qu'il avait signé à Marseille puis Barcelone de bons voire très bons matches, l'Ukrainien a totalement perdu pied au cours des dernières semaines. L'enchaînement Strasbourg-Leverkusen est même particulièrement catastrophique avec des fautes de marquage, des fautes qui valent penalty et même un carton rouge en prime. Enchaînant les parties, il coule de nouveau en Bretagne, à Lorient cette fois-ci, sur le but concédé où il se fait balader par le piston gauche local.

Le retour contre Lyon n'est pas bien meilleur avec beaucoup d'erreurs défensives, de cette main en plein ciel dans sa surface à cet alignement déficient qui aboutit au deuxième but de l'OL. Contrairement à l'autre recrue de l'été Lucas Chevalier, lui a au moins réussi quelques bons matches cette saison, mais la concurrence avec Marquinhos n'existe que parce que le Brésilien n'est pas beaucoup plus en forme après avoir été blessé.

Lucas Beraldo :

Au sortir de la trêve internationale précédente, le Brésilien était l'un des joueurs les plus régulièrement utilisés par Luis Enrique, qui lui avait fait confiance lors de six des huit premières journées de Ligue 1. La huitième journée a justement correspondu à un tournant puisque le gaucher s'est salement loupé lors de PSG/Strasbourg (3-3), Panichelli se jouant de lui à plusieurs reprises même s'il ne fut pas le seul à couler ce soir-là.

Depuis ce match, Beraldo n'a joué qu'un seul match sur six possibles, à savoir le déplacement à Lorient (1-1) au cours duquel il a été, pour le coup, plutôt bon. Mais malgré l'enchaînement des mlatches pour Pacho et Nuno Mendes, le gaucher ne joue pratiquement plus et enchaîne les parties assis sur le banc de touche. Lorsque Hernandez est sorti à Lyon, c'est Marquinhos qui est entré et Pacho qui a été envoyé à gauche. Cerise sur le gâteau, le Brésil ne l'a pas appelé pour cette trêve alors qu'il avait été en difficulté face au Japon (2-3) en octobre dernier. Un départ cet hiver semble une fin de plus en plus probable.


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