Une belle baisse de revenus pour le futur champion, mais le PSG moins mal loti que les autres

Même en cas de titre au terme de la saison de Ligue 1 en cours, le PSG devrait se contenter de droits télévisés nationaux en baisse. Après la somme légèrement supérieure à 50 millions d’euros (M€) touchée la saison passée après sa deuxième place au classement derrière Lille, Paris ne pourrait percevoir qu’un montant maximal de 46 M€ selon les informations publiées par L’Équipe en début de semaine.

Dans un article portant sur la nouvelle répartition des droits télévisés de l’élite française, un pactole largement en baisse du fait de plusieurs remboursements liés plus ou moins directement à la situation créée par la défection du diffuseur Mediapro et la crise du Covid-19, le quotidien sportif présente les différents scénarios possibles. Dans le meilleur des cas, et donc s’il remporte le championnat, le vice-champion de France serait le seul club capable de limiter sa perte financière à « seulement » 6 M€ par rapport au dernier exercice.

Pour cause, le critère de classement sportif sur les cinq dernières saisons (un bonus de 2,9 M€ au maximum), mais aussi celui de notoriété, lié au nombre de diffusions télévisées d’une équipe sur cette même période, avantagent très largement Paris. En effet, 18 M€ sont prévus pour le club en tête concernant ce point, s’ajoutant au 14,8 M€ liés au classement sportif de l’exercice en cours, ainsi qu’à une part fixe s’élevant à 10,27 M€ que toucheront tous les clubs.

Une répartition des droits télévisés internationaux s’annonçant favorable au PSG

Concernant les droits télévisés internationaux, s’élevant à 72,5 M€ au total, le nouveau mode de partage entrant en vigueur au terme de la saison en cours devrait là aussi profiter au PSG. Comme le rappelle également L’Équipe, les clubs s’étaient mis d’accord il y a peu sur une répartition plus égalitaire des droits de diffusion nationaux en échange de parts plus larges sur ceux étrangers pour les clubs européens.

En plus d’une petite partie de la somme de 6,5 M€ répartie entre les 40 clubs professionnels français, Paris devrait empocher la plus grande part des 46 M€ que vont partager les neufs premiers clubs hexagonaux à l’indice UEFA. Les autres critères de partage étant les mêmes que ceux mis en place pour les droits nationaux, le club de la capitale part en grand favori pour rafler la mise.