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« C’est comme un pénalty pour lui », le gardien de Lille raconte le coup franc de Messi

Publié le lundi 20 février 2023 à 16:30 par Kevin Monaci
Auteur d’un coup franc majestueux, Lionel Messi a offert la victoire au PSG face à Lille dans les arrêts de jeu (4-3). En face, le jeune gardien, Lucas Chevalier, a dû faire face à la frappe presque imparable de l’Argentin. En zone mixte, le Lillois raconte comment il a vécu ce moment.

Le PSG s’est fait peur face à un Lille hostile et courageux au Parc des Princes (4-3). Alors qu'ils menaient au score à quinze minutes de la fin, les Lillois se sont finalement inclinés dans les arrêts de jeu en voyant Lionel Messi inscrire un coup-franc dont lui seul a le secret. Le gardien de Lille, Lucas Chevalier, revient sur le magnifique geste de l’Argentin. Entre admiration et écoeurement, le jeune lillois est partagé. 

« Je vis ce moment assez froidement. Mais on se rend compte que, pour lui, c’est comme un penalty », a affirmé le jeune gardien, plein d’amertume en zone mixte. Alors, il se questionne et remet en cause son mur et son placement. « On se demande où mettre le mur. Benjamin André me dit de le mettre plus à droite, du côté de son pied gauche. Il ferme son pied au dernier moment, ça passe dans le bordel des joueurs, elle redescend et j’essaye d’intervenir, analyse encore le gardien du LOSC. Il faut que je regarde les images, peut-être que je dois être un peu plus sur mon poteau. »

Lucas Chevalier, tout juste âgé de 21 ans, revient à la réalité et fait preuve d’un grand professionnalisme. « C’est du Messi… C’était la première fois que je jouais contre de tels joueurs. Je prends un peu une claque parce qu’on en prend quatre, mais ça va me faire avancer. »

Ce n’est pas la première fois qu’un gardien termine écoeuré par Lionel Messi au Parc des Princes. Le 11 janvier dernier, Paul Bernardoni, gardien du SCO Angers, avait exprimé le même sentiment que Luca Chevalier.

Auteur d’une solide performance face au PSG, le gardien angevin s’était tout de même incliné à deux reprises et a vu son équipe perdre (2-0). Et à l’image de son confrère, il n’a pas pu faire de miracle face à l’Argentin, également buteur ce jour-là. En après-match, Paul Bernardoni avait lui aussi plébiscité le septuple ballon d'Or. « On sait très bien la légende que c’est. Je le disais avant le match, tout petit on rêve de jouer contre des joueurs comme ça, c’est pour ça qu’on fait du foot. »


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