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Luis Enrique avant PSG/OM : « Les lois et les règles doivent s’appliquer à tous et pas seulement à certaines équipes »

Publié le dimanche 16 mars 2025 à 12:09 par Fouzia
Avant son deuxième PSG/OM, l'entraîneur parisien Luis Enrique a tenu un discours apaisant dans la lignée de celui du club, mais tout en rappelant qu'il attend que son club soit jugé comme les autres. Il a également porté un dernier regard sur Liverpool/PSG et commenté l'actualité de Doué et Beraldo. Voici ses propos complets, traduits par nos soins.
Avant son deuxième PSG/OM, l'entraîneur parisien Luis Enrique a tenu un discours apaisant dans la lignée de celui du club, mais tout en rappelant qu'il attend que son club soit jugé comme les autres. Il a également porté un dernier regard sur Liverpool/PSG et commenté l'actualité de Doué et Beraldo. Voici ses propos complets, traduits par nos soins.

AU MICRO DE PSG TV

Au micro de PSG TV, le coach parisien répond uniquement en français.

Vous êtes qualifiés pour les quarts de finale. Qu'avez-vous ressenti en tant qu'entraîneur après la qualification, à l'issue de cette séance de tirs au but ?

« Pleurer, non mais je peux dire que le sentiment était incroyable et je pense que c'est une grande récompense pour le travail accompli. »

À l'issue de ces deux matchs contre Liverpool, qu'avez-vous le plus appris de vos joueurs ?

« Je pense qu’on a (souvent) parlé de résilience (tout au long) de la saison mais je peux dire qu’il y a cette mentalité d'être prêt à tous les matchs. Quel que soit le match, l’équipe est là. C’est un peu comme nos supporters. Ils sont là, ils chantent tout le temps. Et on doit voir ça comme une opportunité de montrer qu’on est une vraie équipe. »

Demain, Marseille voudra obtenir un résultat pour conserver sa place de dauphin. A quel type de rencontre vous attendez-vous ? 

« Ah, c’est le classique ! C'est un match très important pour tout le monde : les joueurs, l'équipe, les supporters... On doit être prêts pour jouer contre une bonne équipe, selon moi. Je pense qu'on a envie de montrer notre vrai niveau. »

EN CONFÉRENCE DE PRESSE 

Le match de demain sera très surveillé en raison de potentiels chants insultants ou homophobes contre l'OM. Quel est votre avis sur le sujet et avez-vous un message à faire passer aux supporters ?

« Je suis relativement nouveau là-dedans, j’ai seulement trois classiques à mon actif, dont un au Parc des Princes. On sait que la rencontre de demain sera un match très spécial, pour tout le monde : les joueurs, l’équipe et surtout pour nos supporters. Et la réflexion que je mène est toujours la même. Nos supporters sont très importants pour nous. Nous avons besoin de leurs encouragements, très clairement, à tous les matchs, dans toutes les compétitions. Nous aimons leur mentalité et leur non-conformisme, ainsi que leur soutien tout au long de la saison. Je peux en témoigner tout particulièrement pour ces deux dernières saisons où ils ont été derrière nous à tous les matchs. Et j’aimerais pouvoir encore compter sur eux à tous les matchs qu’il reste. C’est mon objectif.

En fin de compte, je sais pourquoi cela arrive dans tous les pays et à tous les clásicos compte tenu du niveau d’excitation. Je crois qu’aujourd’hui les supporters du PSG devraient montrer que nous sommes le Paris Saint-Germain, se focaliser sur l’équipe et profiter de ce que l’on réalise, respecter les adversaires, respecter les rivaux. Je pense qu’il n’y a pas mieux que l’indifférence, de n'accorder aucune attention à l’adversaire et de consacrer toute son énergie à encourager son équipe. C’est mon avis, c’est ce que je souhaiterais, et c’est ce que j’espère qu’il se passera. »

C'est un classique qui sera également marqué par le retour d'Adrien Rabiot. Les Ultras ont déjà annoncé qu'ils lui réserveraient un accueil spécial. Vous qui avez joué dans deux clubs rivaux, le Real et le Barça, avez-vous un regard plus compréhensif pour ce choix de carrière individuelle ou comprenez-vous le ressentiment des ultras ?

« Les lois et les règles doivent s’appliquer à tous et pas seulement à certaines équipes. A tout le monde »

« Le fait est que je ne me souviens pas vraiment… Je crois qu’on ne me sifflait pas au Bernabéu, honnêtement. Ils n'ont jamais eu un mot ou une insulte ou quoi que ce soit à mon égard. C'était merveilleux. Bref, il y aurait beaucoup à débattre mais je ne vais aucunement entrer dans ce jeu. Et bien sûr, j'ai le plus grand respect pour tous les professionnels, pour tous les joueurs des équipes adverses et je n'ai rien à ajouter. Les lois et les règles doivent s’appliquer à tous et pas seulement à certaines équipes. A tout le monde. »

La semaine a été riche en émotions.  Est-ce un match idéal pour maintenir l'intensité là où une autre affiche aurait été plus compliquée pour retrouver la motivation après le match à Anfield ? 

« Un clásico est davantage une question de calmer (les joueurs) que de les motiver. Si l'équipe pêche, ce sera par excès et non par défaut (de motivation). Ce ne sera pas une rencontre où les joueurs seront apathiques, bien au contraire. Il est évident que l'ambiance de ces matchs est toujours très particulière. Tout ce qui entoure un clásico implique de l'excitation, donc demain, il s’agira de calmer l'équipe pour arriver au match dans les meilleures conditions. Donc je le répète : il s'agira davantage de calmer les esprits que de les exciter. »

Quand on voit l’écart au classement en termes de points entre vous et l'Olympique de Marseille, est-ce que cette affiche garde toujours la même saveur, même si ce n’est plus vraiment une affiche compte tenu de la différence de points ?

« Je pense que les clásicos n'ont pas grand-chose à voir avec le classement, l’état de forme d'une équipe ou de l’autre. il y a une rivalité depuis de nombreuses années, une rivalité historique, et je la considère comme positive. Ce sont des clubs qui ont besoin l'un de l'autre. Je ne peux pas imaginer le championnat espagnol sans un Madrid-Barça et Barça-Madrid. C'est la même chose ici avec le PSG et l'équipe de Marseille. C'est normal. Ce sont de très belles affiches, très spéciales, avec une ambiance totalement différente. Et c’est très agréable à jouer. C’est la vérité. Le résultat a des répercussions. C'est une façon pour nos supporters de continuer à chambrer les autres supporters, tout cela sur le plan sportif, et je pense que c'est une bonne chose.

Il s'agit de profiter de la fête, d'être le plus heureux à l’issue du match et de se concentrer sur des considérations purement sportives. Ensuite, le football est une passion. Nous savons que l’excès de passion n'est pas une bonne chose. Mais c'est la passion. Comme nous l'avons vu à Liverpool, c’est un sport qui procure des émotions et des sentiments à fleur de peau pour tous ceux qui étaient à la maison et dans le stade. Nous cherchons à reproduire la même chose sur ce plan-là, de la manière la plus éducative possible. »

Le match à Liverpool a forcément obligé vos joueurs à puiser beaucoup dans leurs forces physiques mais aussi mentales. Est-il possible de repartir au combat dans la même semaine avec les mêmes joueurs où doit-on s'attendre à une rotation importante en sachant que vous avez peu de blessés ?

« Je peux donc aligner pratiquement n’importe quel onze de mon choix »

« C'est presque une longue semaine pour nous. On dispose de cinq jours entre deux matches entre mardi et dimanche. Ça laisse mercredi, jeudi, vendredi, samedi donc cinq jours jusqu’au match de dimanche. C’est presque une semaine entière pour nous. Je peux donc aligner pratiquement n’importe quel onze de mon choix. Nous sommes habitués à jouer et à soutenir un rythme super intense depuis ces trois derniers mois. Le fait de jouer cinq jours après, je le répète, ça nous semble vraiment une longue semaine. Je crois que nous avons été capables, au cours de ces trois mois, de jouer à très haut niveau, dans toutes les compétitions, parce que nous avons constamment fait tourner l’effectif et je continuerai à le faire. C'est ma manière de faire et de montrer à mes joueurs que j'ai confiance en eux, quel que soit le match. Nous nous battrons toujours en équipe, quelle que soit la compétition, quel que soit l'adversaire, quels que soient les joueurs alignés. Cette méthode a toujours porté ses fruits, et plus particulièrement cette année. »

On a vu Marquinhos un peu emprunté à l'issue du match à Liverpool. Est-il bien opérationnel pour le match de demain ? Après le match contre Manchester City, vous nous aviez dit que vous aviez mis 4h à revoir et analyser la rencontre. Combien de temps avez-vous mis cette fois-ci pour revoir ce match fou contre Liverpool ?

« Liverpool/PSG ? Une merveille de match »

« Celui contre Liverpool ? Non, je ne l'ai pas trouvé fou. Je l’ai trouvé merveilleux. Une merveille de match, avec une intensité bien supérieure à tout ce que j’avais vu de la part des deux équipes. Je continue à dire que cela semble dur pour l'équipe qui n'est pas passée cette fois-ci, à savoir Liverpool qui reste toujours l'une des meilleures équipes d'europe, si ce n'est la meilleure de la saison. Mais je crois que le résultat final s’est révélé plus juste au vu de ce qu'ont montré les deux équipes tout au long de la double confrontation.

En termes d’Expected Goals (xG), la différence est de presque trois sur les deux matchs. Cela signifie que nous avons performé à un niveau très élevé lors de ces deux parties. Eux aussi à Liverpool, mais pas à Paris. En fin de compte, je crois même me souvenir avoir dit que je signais pour une défaite à Paris et une victoire de Liverpool qui nous qualifie en quarts de finale. C’est ce qu’il s’est passé. Nous avons vraiment eu une double confrontation de très haut niveau. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à visionner le match retour, en particulier celui de Liverpool, en raison de ce que les deux équipes ont montré, de ce que les deux entraîneurs ont proposé, de la manière dont nous sommes entrés dans ce match fou, avec des occasions en permanence pour les deux équipes. Je crois que cela nous renforce de façon très positive parce que nous continuons de démontrer que nous pouvons jouer contre n'importe quel adversaire et dans n'importe quel stade. 

Concernant Marquinhos, nous l’avons remplacé après 90 minutes, à la 87e minute exactement, parce qu'il avait une gêne mais qui n'est en aucun cas une blessure. Aujourd'hui, il a pu s'entraîner, il est en parfaite condition. Nous allons maintenant essayer d'évaluer le pourcentage de risque à le faire jouer et décider s’il vaut la peine d’être couru ou non étant donné que nous arrivons à la trêve internationale, qui n'est en aucun cas synonyme de repos pour nos joueurs. Dans le cas de Marquinhos, non seulement ce n'est pas synonyme de repos, mais cela impliquera un voyage transatlantique. Cela fait partie de ces nombreux éléments que nous ne rendons pas publiques mais que nous évaluons pour faire en sorte que les joueurs reviennent à la compétition dans les meilleures conditions. »

Désiré Doué a été appelé pour la première fois en équipe de France. Avez-vous réagi avec lui et lui avez-vous transmis un message particulier, vous et le groupe ? Didier Deschamps a dit qu’il pouvait s’inspirer de vous et de votre PSG sur certains aspects notamment le pressing. Pourriez-vous également vous inspirer du sélectionneur et de l’équipe de France dans certaines idées de jeu ? 

« J'essaie d'apprendre de tous les entraîneurs, peu importe le niveau où ils exercent »

« Tous les entraîneurs ont toujours cette envie d'apprendre et de chercher à s'améliorer. Et on peut s’améliorer et apprendre d’un entraîneur, même dans les catégories inférieures. De tout le monde. Je suis toujours prêt à apprendre et à m'améliorer, bien évidemment. Je crois que ça fait partie de l'intelligence de tous les entraîneurs : entraîner au plus haut niveau ne signifie pas que l’on ne peut pas continuer à apprendre. C'est ce que j'essaie de transmettre à mes joueurs d'un point de vue professionnel. Je m’applique ce principe à moi-même : j'essaie d'apprendre de tous les entraîneurs, peu importe le niveau où ils exercent. Pour moi, c’est la clé. 

Pour le reste, je suis bien entendu très heureux qu'un joueur, qui disposait de plusieurs offres l’été dernier de la part de différents clubs, ait décidé de rejoindre Paris parce qu'il a pensé que c’était la meilleure option pour lui et que, grâce à ses performances, il puisse désormais être convoqué en équipe nationale. Cela me plaît, j'aime ça et je pense qu'il est important que nos potentielles futures recrues sachent que le Paris Saint-Germain a une manière de travailler, qui est ce qu’elle est, et que le club permet à ses joueurs de se développer pour qu’ils puissent atteindre leur plus haut niveau. Dans ce cas précis, je suis très heureux que Désiré Doué puisse rejoindre sa sélection. 

Quel regard portez-vous sur votre futur adversaire en Ligue des Champions, Aston Villa ?  Vous allez retrouver un entraîneur que vous connaissez bien et que nous connaissons bien aussi du côté de Paris…

« Le tirage au sort est ce qu'il est, et il a déjà été déterminé. Après, il est vrai que je connais Aston Villa pour l'avoir regardé jouer un nombre incalculable de fois, mais à la manière d’un amateur. Lorsque je regarde du football sur mon temps libre, je n'analyse pas les adversaires. Désormais, je regarderai évidemment Aston Villa d'un nouvel œil et nous analyserons le moment venu les difficultés qu’ils peuvent poser. C’est l'une des huit meilleures équipes d'Europe aujourd’hui, puisqu’elle s’est qualifiée et qu’il ne reste plus que 8 équipes.

« Nous allons certainement faire face à des difficultés parce que je connais Unai depuis longtemps »

Nous allons certainement faire face à des difficultés parce que je connais Unai depuis longtemps. J'ai joué de nombreuses fois contre lui en tant qu'entraîneur. Je connais sa capacité et sa profondeur d'analyse lorsqu’il faudra étudier notre type de jeu. C’est certainement l'un des entraîneurs qui nous compliquera le plus la tâche parce qu'il nous connaît, parce qu'il est très préparé et parce que c'est un entraîneur qui a eu du succès et qui l'a prouvé partout où il est passé. »

À quel Olympique de Marseille vous attendez-vous : une équipe qui va défendre tout le match ou une équipe offensive ? Quelle sera votre approche du match : sécuriser la victoire ou tabasser l’Om et aller chercher le score le plus élevé possible ? 

« Comment je prépare ce match ? Tout d'abord, il y a l'importance du clásico. Cela n'a rien à voir avec le classement. Dans un clásico, il y a un autre enjeu. Ensuite, il s'agit du dauphin du championnat. Si nous gagnons demain, l'écart sera encore plus grand. Et ce serait une façon de prouver que nous voulons être performants à chaque match.

A quel Marseille je m'attends ? Je crois que Marseille a progressé. Depuis le match aller, ils ont changé des choses, et pas seulement dans le positionnement des joueurs. Ce que j'aime, c'est la mentalité de de Zerbi, qui est tournée vers l’attaque, le pressing. Sa philosophie, c’est de commander sur le terrain. Je pense donc qu’ils se battront pour avoir la possession et presser haut comme à leur habitude. A un moment donné, il y aura aussi certainement des un-contre-un. Ce sera compliqué de leur prendre le ballon. Le match n'a pas seulement une composante émotionnelle qui stimule tous les joueurs, il a également une composante tactique importante pour avoir la possession de balle et pouvoir les presser de manière adéquate. Beaucoup de points attrayants donc et j'espère que nous profiterons d'une belle fête du football et que nous gagnerons cette rencontre. »

Concernant Lucas Beraldo, est-il en échec ou est-il peut-être en train de faire une préparation différente ? Comme Marquinhos est suspendu au match aller contre Aston Villa; Beraldo pourra-t-il prétendre à le remplacer et est-il prêt pour ça ? 

« Beraldo est né prêt. Depuis son premier jour ici à Paris, on aurait dit un Français »

« Beraldo est né prêt. Depuis son premier jour ici à Paris, on aurait dit un Français. On ne peut pas mieux s'entraîner que lui, on ne peut pas être plus compétitif que lui, on ne peut pas être mieux préparé pour le groupe que lui. Qu'il joue une minute, dix ou 90 et peu importe que ce soit côté gauche ou côté droit (en français dans le texte), chaque fois qu’on a besoin de lui, il répond présent. Il ne ressent pas la pression. Il dispute chaque ballon. C'est un joueur très important pour nous. et vous savez à quel point il est jeune. 

Il n’y a pas que Beraldo, mais aussi Lucas Hernández, Presko et tous les joueurs qui n'ont pas de temps de jeu en ce moment. Ils sont tous prêts. Et pour l’entraîneur que je suis, cela m’offre des garanties maximales. Et, dans le cas de Beraldo, j’ai une confiance totale dans le fait qu'il sera compétitif peu importe le moment. »

Pouvez-vous nous parler un peu de l'évolution de Désiré Doué qui va connaître sa première sélection en équipe de France et qui s'affirme de plus en plus dans votre collectif et dans votre équipe ?

« Eh bien, je me souviens que vous l'avez beaucoup critiqué ici, ou que vous avez posé des questions sur des critiques : « Doué ceci, Doué cela ». Idem avec Barcola et d’autres. Et aujourd’hui, fort heureusement, vous n’avez que des éloges à faire. Les critiques referont surface parce que jouer à très haut niveau implique d’accepter d’être critiqué quand on est moins bien. Desiré Doué a mis logiquement quelques mois à s'adapter. On sait que c'est difficile, même quand on est français. Ca peut même être encore plus difficile, d’ailleurs. On observait déjà Désiré Doué la saison dernière à Rennes, on connaissait son niveau à tous les postes, à la fois sur le plan technique et physique et en termes de personnalité.

Je pense qu'il est en train de récolter une partie des fruits de son travail. Il lui faut encore beaucoup travailler, évoluer, améliorer, individuellement et collectivement, comme tous les jeunes joueurs. Je pense qu'ils sont au bon endroit, dans le bon club, pour pouvoir continuer leur développement et jouer des matchs du plus haut niveau, celui de la Ligue des champions. Un niveau que j’ai toujours comparé aux matchs des sélections nationales, à savoir des rencontres avec les meilleurs joueurs, les meilleures équipes, les meilleurs entraîneurs. C'est ce que nous tentons d’offrir également aux jeunes joueurs que nous cherchons à recruter. C’est l’un des arguments que nous utilisons pour essayer de les convaincre : “Si vous rejoignez le Paris Saint-Germain, que vous acceptez ce défi et que vous nous intéressez, c'est parce que nous voyons en vous la capacité d'atteindre le plus haut niveau, ce qui peut vous permettre ensuite de représenter votre équipe nationale et de devenir un top player." » 

On parle souvent du match de demain à travers le prisme des supporters. Mais parlons de vous qui êtes là depuis un moment, très investi et très imprégné de cette culture club parisienne. Que représente ce match à vos yeux ? 

« Pour moi, cela représente l'un des plus beaux matchs que l'on puisse jouer avec le maillot du Paris Saint-Germain et, avant toute chose, l'occasion de donner de la joie à nos supporters. L’une des plus belles choses pour un professionnel, quand on vit de bons moments et que l'on gagne des titres, c’est de voir que ce que vous faites sur le terrain représente une joie qui durera toute la semaine pour chaque supporter du Paris Saint-Germain. C'est vraiment l'une des meilleures choses et l'une des plus gratifiantes. Quant au reste, ce qui me motive, c'est la possibilité d'entrer dans l'histoire à Paris. C'est l'objectif, et jusqu'à mon dernier jour, c'est l'objectif que j'aurai en tête. »


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