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PSG/AS Saint-Etienne (4-1), les performances individuelles

Publié le lundi 26 octobre 2015 à 1:18 par Max DC
Le PSG a balayé l'AS Saint-Etienne dimanche soir (4-1), retour sur les performances individuelles des joeuurs.

Trapp : Solide et concentré tout au long de la rencontre, comme en témoignent ses 4 tirs bloqués, le portier allemand a surtout brillé par son impeccable placement sur sa ligne. Ecœurant les attaquants stéphanois par des arrêts décisifs à l’image d’Omeyer face aux handballeurs de Veszprém, Trapp n’aura finalement été trompé que par la frappe imparable d’un de ses coéquipiers, en l’occurrence Marco Verratti. 

Van der Wiel : Plutôt rigoureux défensivement, il s’est d’abord mis en valeur par des centres dangereux avant de maitriser un Bahebeck pourtant très actif dès sa rentrée en jeu à la mi-temps. L’international néerlandais a su gérer ses courses et ses montées offensives affichant ainsi une rare sobriété, en décalage, toutefois, avec les performances actuelles de Serge Aurier, son concurrent le plus sérieux au poste d’arrière droit. 

Thiago Silva : Appliqué et serein, comme d’habitude cette saison, le capitaine du PSG a parfois impulsé le rythme et souvent fait remonter le niveau du bloc défensif. Également présent devant, il s’est signalé tant par une montée offensive digne de Lucio que par des ouvertures verticales (8), dont l’une fut notamment à l’origine du deuxième but parisien. 

Marquinhos : Associé pour la troisième fois de la semaine à Thiago Silva, le duo brésilien a parfaitement éteint un Robert Beric bien trop esseulé à la pointe de l’attaque des Verts. Incisif, à l’image de son interception salvatrice devant l’avant-centre slovène parti dans son dos (36’), l’ancien Romain a gagné 21 ballons et en a perdu 5, étant ainsi le leader de l’équipe dans ces deux secteurs statistiques. Dans la lignée de sa semaine réussie, la qualité de la performance de Marquinhos doit rassurer son entraîneur quant à l’imminence d’un retour dans sa forme de l’an passé. 

Kurzawa : Abonné au banc des remplaçants sauf lors des semaines à trois matchs, l’ancien Monégasque a fait étalage de tout son talent sur son côté gauche. Malgré un jeu penchant essentiellement vers la droite, Kurzawa a su profiter des présences de Cavani et de Rabiot, joueurs davantage tournés dans l’axe qu’un Matuidi, pour montrer ses qualités de latéral offensif. Timide en début de match, il s’est libéré grâce à son premier but sous ses nouvelles couleurs, étant aussi bien appliqué défensivement qu’impérial sur ses centres. Moins actif en seconde période, il est à créditer d’une performance très encourageante et arrivant à point nommé tant Maxwell semble dans une forme tangente. 

Verratti : 148 passes dont une décisive pour l’ouverture du score et une autre pour conclure la soirée, le prodige italien a rendu une nouvelle copie de patron. Omniprésent au milieu de terrain, il a grandement contribué aux 1059 ballons joués par les Parisiens, un score très élevé. Également très discipliné avec une seule faute commise, « Gufetto » a donc conclu sa prestation par une frappe du pied gauche dans le petit filet. Qu’importe finalement qu’il l’ait inscrit contre son camp, un but de Verratti reste un évènement. 

Thiago Motta : S’il n’a pas eu la même influence que son compatriote sur la victoire du PSG, le métronome italien a réalisé un match tout en efficacité et en élégance. Ayant le deuxième meilleur taux de passes réussies derrière son capitaine (94,8 et 93), Thiago Motta a su faire jouer sa science du placement et sa facilité technique pour créer des décalages et se sortir du bien trop faible pressing stéphanois. 

Rabiot : Un match contrasté pour le troisième larron du milieu de terrain parisien. Sur la même ligne que Verratti et Motta et dans un registre différent de celui de Matuidi, il lui a manqué les courses vers l’avant de ce dernier ainsi que la justesse technique des deux premiers. Pourtant, et malgré le deuxième plus faible pourcentage de passes réussies derrière Zlatan Ibrahimovic (85,4 et 86,2), le joueur formé au PSG a fait preuve de sérieux et d’implication, notamment dans l’impact physique, rendant sa prestation intéressante.  Si Adrien Rabiot a donc été nettement meilleur que lors ses dernières sorties, il n’en demeure pas moins trop effacé (69 ballons joués) au sein du collectif parisien. Sorti à vingt minutes de la fin, il a été remplacé par un Blaise Matuidi auteur de chevauchées et d’une frappe du tibia. Rien d’inhabituel pour le numéro 14 parisien. 

Di Maria : Très appliqué sur coups de pied arrêtés et ayant épuré son jeu, Di Maria a profité d’un rôle d’électron libre axial pour apporte une verticalité peu aperçue depuis quelques semaines. Avec 7 « key passes », 10 centres et un dézonage permanent pour faciliter ses rushs déstabilisateurs dans les trente derniers mètres, El Fideo a fait vivre une soirée cauchemardesque à l’ensemble de l’arrière-garde des Verts. S’il n’a pas su se montrer décisif, le formidable accélérateur de jeu qu’est Angel Di Maria a superbement répondu aux critiques quant à sa compatibilité avec le style de jeu prôné par Laurent Blanc. 

Ibrahimovic : Souvent positionné en véritable attaquant de pointe, le géant suédois s’est montré concerné par le pressing collectif tout en multipliant les appels en profondeur. Après avoir quelque peu pêché dans la finition puis s’être mué en passeur décisif, Ibra s’est permis le luxe d’inscrire son 12ème but face à Ruffier, confirmant un peu plus son statut de bourreau des Verts. Malgré des difficultés physiques qu’il a compensées par son intelligence de jeu, il a donc été récompensé de son activité sur le front de l’attaque parisienne. Sa sortie a ensuite permis l’entrée en jeu d’un Lucas en jambes et généreux dans l’effort défensif et qui, à défaut d’être précis, a multiplié les choix judicieux. Finalement, le tant critiqué ailier brésilien a ponctué vingt minutes d’excellente facture par le quatrième but de son équipe, son deuxième personnel cette saison. 

Cavani : Le Matador a connu une rencontre en deux temps, coïncidant avec le placement de ses coéquipiers. D’entrée de match, l’Uruguayen reste cantonné à son couloir gauche engendrant ainsi un manque de disponibilité et réalisme contrastant avec son abattage défensif. Mais le numéro 9 du PSG ne s’est pas laissé abattre et profitant d’un superbe travail de Zlatan Ibrahimovic au terme d’une contre attaque parfaitement menée, il a tué tout suspense dès l’entame de la seconde période. Généreux, “Edi” n’a pas manqué, quelques minutes plus tard, de rendre son offrande au Suédois mettant ainsi en exergue une entente qui n’est pas sans rappeler celle entre Daniel Narcisse et Luc Abalo en fin d’après-midi. En fin de match, il est remplacé par Ezequiel Lavezzi qui n’a pas pu suffisamment peser sur la rencontre pour être évalué. 


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