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Brest/PSG (0-3), les performances individuelles

Publié le mercredi 12 février 2025 à 1:12 par Philippe Goguet
Le PSG n'a pas laissé passer l'occasion de plier le barrage face à Brest dès le match aller avec une victoire large mais pas si évidente. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Le PSG n'a pas laissé passer l'occasion de plier le barrage face à Brest dès le match aller avec une victoire large mais pas si évidente. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Le gardien parisien a failli encaisser très vite un but gag après une passe latérale inconsciente mais cet événement ne l'a pas fait sortir de son match pour autant et il a réalisé une partie très solide. Brest l'a régulièrement sollicité et il a été impeccable, notamment en déviant une frappe de près de Sima sur son poteau alors que le score n'était encore que de 0-2. Sur les tentatives lointaines ou sur les centres dans son rayon d'action, il a été présent également. Un gros match au final, une fois l'erreur initiale passée.

Hakimi : De retour dans le onze de départ, le Marocain a semblé d'entrée très gêné par la pelouse, peinant dans ses prises de balle et se montrant bien moins tranchant offensivement qu'à l'accoutumée. Si le volume de courses a été là, la précision technique a été moins au rendez-vous que d'habitude même si c'est allé mieux en seconde période. Défensivement, il a frôlé un contre-son-camp improbable et s'est régulièrement retrouvé en incapacité d'aider ses partenaires vu que Brest jouait vite long devant pendant qu'il était encore aux avant-postes. 

Marquinhos : Le capitaine fêtait sa 100ème en Ligue des Champions et il a sorti un grand match pour l'occasion. Alors que les Bretons ont souvent sollicité l'arrière garde, il a été très présent et a dégagé, repoussé ou intercepté bon nombre de ballons qui traînaient. Dans les airs, il a logiquement souffert face à Ajorque mais n'a jamais abandonné et l'a aussi dominé à quelques reprises. Avec le ballon, il n'a jamais semblé souffrir de la pelouse, ce qui n'est pas rien vu l'état de la chose.

Pacho : De nouveau opposé à un Ajorque qui l'avait totalement dominé il y a quelques semaines, l'Equatorien s'en est bien mieux sorti même s'il a encore connu des duels perdus face au géant réunionnais. Mais Pacho a plutôt bien répondu dans le combat et ce sont plutôt quelques courses rapides des autres attaquants qui l'ont gêné, notamment un Sima rattrapé de peu. Avec le ballon dans ses pieds, il a assuré, temporisant parfois beaucoup pour relancer mais ne faisant pas d'erreur pour autant.

Nuno Mendes : Face à une équipe capable de jouer vite vers l'avant, le Portugais est resté prudent et n'est que peu monté, se concentrant sur ses tâches défensives. En première période, cela n'a pas suffi à verrouiller son couloir pour autant puisque plusieurs débordements sont venus de là mais il a su être plus rigoureux en seconde période malgré tout, offrant une belle réponse athlétique à plusieurs reprises. Avec le ballon, il a été plutôt appliqué et quelques unes de ses transversales ont été très utiles pour lancer des attaques parisiennes. 

Vitinha : Sur le champ de patates guingampais, le petit meneur de jeu reculé parisien n'a jamais semblé souffrir du terrain, c'est dire à quel point il a été dans un grand jour techniquement. Même dans ces conditions compliquées, il a été un régulateur du jeu parisien d'élite, alternant sorties de balle en dribbles ou en passes et se montrant toujours disponible, comme jamais gêné par le pressing adverse. Il a certes eu des moments où il a été plus ou moins visible mais c'est tout le PSG que Vitinha a mis dans le bon sens ce mardi. Cerise sur le gâteau, ce penalty parfaitement transformé pour ouvrir le score. 

João Neves : Associé à son compère portugais, il a permis à Paris de régner dans l'entrejeu. Toujours aussi intense dans tout ce qu'il entreprend, il s'est signalé aussi bien défensivement que dans la tenue du ballon. Bien que rendant des centimètres à la plupart, il n'a jamais abandonné dans les airs et a toujours été là au sol pour venir harceler. Avec le ballon, il a participé à la belle tenue de balle parisienne en première période, relayant d'ailleurs le contre du 2-0, avant d'être proche de donner plusieurs passes décisives en seconde période, finalement non-converties par ses partenaires alors que ses décalages étaient parfaits. 

Fabian Ruiz : Le grand gaucher a eu bien du mal à rentrer dans son match et son début de partie est tout bonnement catastrophique avec des difficultés techniques rares pour lui, en plus des habituelles passes maladroites. Pour lancer vraiment son match, il s'est alors concentré sur l'aide défensive à Nuno Mendes dans son camp et c'est en défendant très bas qu'il a pu ensuite lancer le contre superbe du 2-0. Après la pause, il a gardé cette attitude défensive impeccable mais a su faire mieux avec la balle et a donc signé un second acte de bon niveau. 

Doué : De nouveau positionné dans ce rôle d'ailier droit très libre, il a été un modèle de disponibilité durant la première partie du match, venant se proposer à la relance tout en étant présent dans le dernier tiers pour percuter. Bien que placé sur son pied fort, il n'a jamais semblé être coincé par la ligne de touche tant son coup de rein lui a permis de déborder régulièrement son vis-à-vis. Il a en revanche manqué d'un poil de justesse dans le dernier geste, à l'exception d'un centre en or pour Barcola. En seconde période, il a été moins en vue, le PSG jouant de façon plus directe.

Kvaratskhelia l'a remplacé et il a tenté d'apporter sa touche technique et son dynamisme mais a eu du mal à le faire alors que l'équipe parisienne était déjà en train de gérer la fin de match. Le Géorgien n'a toutefois pas été très pertinent sur ses initiatives individuelles, concluant mal la plupart d'entre elles.

Dembélé : Le désormais attaquant axial du PSG pouvait s'attendre à une partie compliquée vu le contexte, terrain défoncé et adversaire qui défend bas, mais il n'en a rien été. Possiblement parce que c'est Dembélé lui-même qui a fait basculer la partie une première fois en allant provoquer le penalty du 1-0. Avec plus d'espaces, l'ex-ailier s'est mis à décrocher et à apparaître de plus en plus dans le coeur du jeu, se montrant propre et inspiré. Mais juste avant la pause, c'est d'une action individuelle de grande classe qu'il est allé marquer le but du break. Son début de seconde période était un peu moins abouti mais il a décidé de terminer le match avec un but où il arrache tout sur son passage. Le triplé n'était pas loin, mais l'essentiel était ailleurs. Aux buts, il a ajouté des choses positives dans le jeu, ce qui n'était pas forcément le cas dernièrement.

Ramos l'a remplacé et il a eu du mal à entrer dans la partie avant d'être trouvé en relais sur quelques contres à la fin. 

Barcola : Evoluant en première période sur ce qui semblait être la partie du terrain la plus compliquée, il a rarement été servi et ne s'est pas vraiment montré à son avantage dans ses frappes, avec notamment une énorme occasion ratée. Après la pause, avec plus d'espaces, ses jambes lui ont permis de faire des différences et il donne un but facile à Doué avant d'être rattrapé par un hors-jeu le concernant. Dans la foulée, il joue mal un duel et sort finalement de la partie sans avoir été décisif, ni spécialement mauvais non plus.

Lee l'a remplacé et le Sud-Coréen placé en ailier droit a signé une entrée dans sa mauvaise lignée du moment donc à contre-temps avec ses partenaires et trop lent dans ses passes. Jouer dans la ligne d'attaque ne semble pas lui rendre service en ce début d'année.


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