Du nouveau dans dix jours dans le litige Mbappé/PSG

Composée de deux membres de l’UNFP, le syndicat des joueurs, de deux membres de Foot Unis, le syndicat des clubs professionnels, d’un président indépendant, le magistrat Vincent Reynaud, et d’un juge départiteur, la commission paritaire des recours de la Ligue de football professionnel a écouté ce mardi les avocats du PSG et Delphine Verheyden, l'avocate historique de Kylian Mbappé.

En pleine tempête médiatique après les soupçons de viol qui planent sur lui depuis sa virée en Suède la semaine passée, Kylian Mbappé réclame 55 millions d'euros d'arriérés de salaires et de primes au PSG, son ancien employeur. Un montant que le club parisien estime ne pas devoir à son ancien buteur en vertu d'un accord passé avec lui la saison passée.

Délibéré le 25 octobre dans le litige Mbappé/PSG

Le champion du monde 2018 avait saisi la commission juridique de la LFP en septembre dernier et cette dernière, après avoir proposé sans succès une médiation, avait enjoint le PSG de payer les 55 millions d'euros sous huitaine. Une décision contestée par le PSG, qui a fait appel.

C'est donc cette commission paritaire des recours de la Ligue de football professionnel qui devait étudier ce mardi cet appel du PSG et écouter les deux parties. Selon plusieurs médias français, présents en masse devant le siège de la LFP, le verdict de la commission est mis en délibéré et sera connu le 25 octobre prochain, soit dans dix jours. Les avocats des parties n'ont pas fait de commentaires à la sortie de leur audience.

Une affaire partie pour durer

Quel que soit le verdict de la commission dans dix jours, le litige entre le PSG et Mbappé sera loin d'être terminé. La commission paritaire des recours de la LFP peut en effet décider de rejuger intégralement l'affaire ou renvoyer le dossier à la commission juridique de la LFP. Ensuite, plusieurs autres recours seront encore possibles pour les deux parties auprès de la Fédération française de football (FFF), un tribunal administratif, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) ou encore le conseil de prud’hommes.