Dans un entretien accordé au Figaro, le directeur général du PSG Victoriano Melero a fait un point sur le dossier du futur stade du PSG et confirmé que le club voulait avancer le plus rapidement possible en identifiant sous peu le site préférentiel pour mener à bien son projet.
Près de cinq mois après son dernier entretien accordé au Parisien, le directeur général du PSG, Victoriano Melero, s'est confié ce lundi dans les colonnes du Figaro. Le dirigeant parisien a évoqué la bonne santé financière du club, la prochaine Coupe du monde des clubs, la crise des droits TV, mais aussi le dossier du futur stade du PSG, projet dont il est l'un des principaux acteurs.
« Comme le Parc n'est plus à vendre, on regarde autour de Paris »
A la fameuse question de savoir si le PSG allait quitter le Parc des Princes, Victoriano Melero a répété que l'ambition du club était de se développoer « pour rester compétitif » et que pour cela il fallait « augmenter les revenus ». « Et pour ce qui concerne les hospitalités et la billeterrie, on a atteint un plafond au Parc des Princes. Il nous faut augmenter la capacité du stade. Cela nécessite des investissements très lourds. L'une des conditions est donc d'être propriétaire du stade. Comme le Parc n'est plus à vendre, on regarde autour de Paris. »
Depuis plus d'un an maintenant, le PSG s'est donc mis en quête d'un terrain d'au moins 50 hectares en Île-de-France pour y construire son futur stade et potentiellement un "PSG Land". Ris-Orangis, Massy, Poissy, Montigny-le-Bretonneux, de nombreuses pistes ont filtré dans la presse et le PSG veut trancher rapidement pour avancer plus concrètement.
« Dans les semaines qui viennent, nous allons nous concentrer sur un site préférentiel »
« Dans les semaines qui viennent, nous allons nous concentrer sur toutes les études économiques, techniques, juridiques, administratives, financières sur un site préférentiel, assure ainsi Melero. Si cette piste est concluante, elle pourrait accueillir le futur stade. Nous avons besoin d'un stade plus grand pour accompagner notre croissance. L'objectif est d'augmenter nos revenus en billetterie et en hospitalités, mais aussi d'offrir aux fans l'expérience du futur qui doit être à la hauteur de leur engagement et des exigences des prochaines décennies. »
Parmi toutes les pistes étudiées par le PSG pour son futur stade et qui ont fuité dans la presse à ce jour, toutes sont situées hors de Paris, ce qui inquiète de nombreux supporters. Est-il donc vraiment possible pour le PSG de s'installer à 10, 20 ou 30 kilomètres de la capitale ? « Les études préliminaires qu'on a menées montrent que oui, répond Melero. Nous sommes à l'aube d'une révolution des mobilités avec le Grand Paris, et cela offre beaucoup d'opportunités, comme celle d'imaginer le stade futur qui sera adapté aux fans de demain. »
« Avancer le plus rapidement possible et avec beaucoup de rigueur »
Si Melero assure ne pas avoir de deadline en tête pour la concrétisation de ce projet, il espère que cela interviendra « le plus tôt possible ». « Un projet immobilier en France, c'est déjà complexe. On a un objectif, fixé par le Président, mais aujourd'hui, il faut juste avancer le plus rapidement possible et avec beaucoup de rigueur », assure-t-il, évoquant une « question de semaines » pour choisir le site préférentiel pour le futur stade : « Cela veut dire qu'il y a des choix, une short-list. Mais, si on veut vraiment s'engager, on ne peut pas mener quatre projets de front. Il faudra prendre une orientation sur un projet précis ».
Une fois que le site préférentiel aura été identifié et choisi par le PSG, il faudra acheter le terrain, mener toutes les études, batailler avec de possibles opposants, construire le stade, etc. Un projet au long cours donc qui pourrait durer dix ans selon certaines sources. D'autres, plus optimistes, tablent sur 2030 pour la piste Ris-Orangis notamment, sachant qu'il y aura aussi de nouvelles élections municipales en 2026 et potentiellement une reprise des discussions avec la mairie de Paris pour le Parc des Princes. Une option qui restera toujours sur la table, même si elle a clairement perdu du poids ces derniers mois.
