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Retour sur PSG/Angers et le 13e titre du PSG en 30 pensées rapides
Au lendemain de la victoire des Parisiens face à Angers (1-0), voici 30 pensées sur ce match en général mais aussi à propos du treizième titre de champion de France validé à cette occasion.
- C'est en livrant ce qui est probablement l'un de ses matchs les plus faiblards de la saison que le PSG a validé son titre de champion de France.
- Le but du titre marqué par Désiré Doué sur une passe de l'ailier opposé Khvicha Kvaratskhelia est autant un joli mouvement collectif que l'illustration des difficultés axiales du PSG lors de ce match.
- Ce but a aussi été construit par les deux derniers joueurs arrivés dans l'effectif du PSG, symbole également de leur intégration réussie.
- Signe que le score ne dit pas tout, c'était la première fois depuis pratiquement deux mois que le PSG n'avait pas pris de but en championnat, là encore un pénible 1-0 à Toulouse le 15 février.
- Il est toujours aussi difficile de savoir avec certitude de quel côté du terrain Kvara est le plus à l'aise : il n'est pas plus passé en dribbles à droite qu'à gauche et, s'il a été passeur décisif depuis la gauche, il aurait aussi bien pu l'être en première mi-temps depuis la droite si Gonçalo Ramos avait été plus précis de la tête.
- Dans un match où s'approcher du but adverse a été particulièrement compliqué, il faut saluer le centre absolument parfait de Warren Zaïre-Emery sur la tête de Gonçalo Ramos, malheureusement au-dessus. Aussi bien la trajectoire que la précision du ballon donné étaient absolument parfaits, ce qui rend d'autant plus frustrant l'échec du Portugais.
- Plus que d'une éventuelle forme physique après laquelle il court, Zaïre-Emery semble surtout manquer de confiance en lui à cet instant et la volonté de Luis Enrique de lui donner beaucoup de minutes récemment va dans le sens d'un joueur à relancer.
- A force d'enchaîner les matches de la sorte, l'avenir de Gonçalo Ramos dans le projet de jeu de Luis Enrique devient tout de même très incertain à moyen terme. Seuls les buts peuvent effacer sa neutralité dans le jeu.
- Les entrées en jeu d'Ousmane Dembélé en Ligue 1 s'apparentent tout de même à un joli bazar depuis quelques semaines, sa volonté de marquer à tout prix se mariant assez mal à sa nature profondément altruiste.
- Devenir champion sur ce score de 1-0 est probablement ce qu'il y a de moins représentatif du PSG 2024/2025 tant cette équipe marque beaucoup et encaisse aussi pas mal.
- La façon avec laquelle Désiré Doué exprime désormais ses qualités de percussion par rapport au début de saison résume très bien à quel point il s'est formidablement adapté.
- Malgré le joli soleil printanier, les matches à 17h face à un adversaire venu poser le bus devant son but ne nous avaient absolument pas manqué.
- C'est la deuxième victoire 1-0 du PSG à domicile en L1 cette saison mais le précédent n'avait pourtant rien à voir avec une orgie d'occasions franches contre Lens en novembre, mais énormément de déchet.
- Si Vitinha parvient à effectuer dans les très petits espaces des passes aussi précises que ses dribbles, quelques buts légendaires vont être inscrits sous peu.
- Luis Enrique a continué d'appliquer sa méthode de management du moment : un onze de départ avec deux tiers de titulaires environ et une grosse vague de changements, en général trois comme hier, dès l'heure de jeu.
- Gianluigi Donnarumma n'avait pas signé un match sans encaisser de but en Ligue 1 depuis quatre mois pile (0-0 à Auxerre).
- Le PSG a signé trois victoires en trois matches depuis la fin de la trêve internationale mais le contenu reste tout de même bien moyen. Pas sûr que les résultats auraient été les mêmes si les adversaires ne s'étaient pas appelés Saint-Etienne, Dunkerque et Angers.
- Les joueurs du PSG avaient avoué début janvier avoir déjà largement City en tête au moment de justifier certains matches assez moyens. Il faut espérer que Villa soit déjà très présent dans les têtes parisiennes.
- Il y a désormais quatre joueurs avec plus de 3000 minutes jouées cette saison sous les couleurs du PSG : outre Pacho et Hakimi, Vitinha et Barcola viennent de passer cette barre.
- Si la Ligue 1 était encore à 20 clubs, le PSG serait à cet instant encore en lice pour aller chercher la barre des 100 points avec sa moyenne actuelle de 2,64 points par match.
- Rester invaincu sur les six dernières journées va malgré tout être très compliqué entre les matches de Champions League et les difficultés actuelles (et logiques) à se motiver pour le championnat.
- Parmi les joueurs qui n'ont pas encore joué en Ligue 1 cette saison et ne sont donc pas encore officiellement champions, Arnau Tenas semble être le prochain à pouvoir avoir du temps de jeu.
- Bien que Marquinhos ne soit pas disponible mercredi face à Aston Villa, Luis Enrique n'a comme toujours absolument pas préparé sa future charnière ce samedi ni le match précédent puisque le capitaine a joué l'intégralité des deux derniers matches.
- Ce titre de champion valide le travail de l'équipe la plus collective de l'ère QSI, et même probablement la plus collective de l'histoire du club. Tout est fait de façon coordonnée et seul le PSG de 2003/2004, non-titré malgré une saison exceptionnelle, semble pouvoir rivaliser en termes d'âme collective.
- Le PSG 2024/2025 « n'est pas un beau mais un très beau champion de France » comme l'a joliment décrit Alexandre Dujeux, le coach d'Angers.
- Les très peu appréciables PSG de Mauricio Pochettino et Christophe Galtier n'avaient reçu aucune louange de la sorte. Probablement un hasard.
- Le PSG n'avait pas été champion les saisons après les départs de Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva. Il l'a été après les départs de Neymar et Kylian Mbappé, de quoi mettre chacun à sa place dans l'histoire du club ?
- La joie de Luis Enrique et de son staff ce samedi semblait particulièrement sincère, signe des nombreux efforts fournis pour parvenir à être champion malgré l'effectif à disposition.
- Pourvu que le PSG arrive vite à son 14ème titre.
- En réalité, il y est déjà, même si les instances n'auront pas le courage d'attribuer à Paris le titre de 1993 qui lui revient toujours autant 32 ans après.
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