Le futur adversaire européen du PSG qu'est l'Inter Milan a vécu un vendredi soir pour le moins compliqué : le titre de champion d'Italie a été définitivement perdu, plusieurs joueurs sont dans un état douteux et les rumeurs autour de l'avenir de l'entraîneur Simone Inzaghi ont été soudainement relancées.
Pendant que le PSG se préparait tranquillement pour sa finale de Coupe de France contre Reims, son futur adversaire européen l'Inter Milan bouclait sa saison nationale ce vendredi soir à Côme. Avec une tranquille victoire 2-0 malgré un onze très remanié et grâce notamment à une mi-temps complète à onze contre dix, les Intéristes n'ont pas vraiment souffert en termes de scénario.
Mais la soirée a été pénible malgré tout puisque c'est bien le Napoli qui a été sacré champion d'Italie, prenant donc le titre aux troupes de Simone Inzaghi qui avaient (enfin) gagné l'été dernier. Malgré le meilleur effectif d'Italie, les Nerazzurri ont abandonné beaucoup trop de points en cours de route, encore la semaine passée contre la Lazio (2-2), et sont donc punis avec une deuxième place.
Lautaro, Bisseck et Pavard à surveiller
Mais la soirée a aussi été marquée par des questions physiques. De retour sur le banc de touche après ses soucis musculaires, le capitaine Lautaro Martinez y est resté alors qu'il était plutôt attendu qu'il rejoue quelques minutes. En conférence de presse, l'adjoint d'Inzaghi Massimiliano Farris a assuré que l'Inter « ne voulait prendre aucun risque et qu'il n'était pas attendu qu'il entre en jeu sauf circonstances exceptionnelles. » Toujours est-il que le capitaine va affronter le PSG dans une semaine de façon certaine, mais en n'ayant pas joué depuis la demi-finale retour contre le Barça le 6 mai dernier !
Les soucis physiques de l'Inter Milan ne s'arrêtent pas là puisque Yann Bisseck, le défenseur central droit, a dû quitter ses partenaires à l'heure de jeu. Il semblait touché à la cheville lorsqu'il est sorti à la 60e mais c'est en réalité du genou qu'il souffre. Là encore, Farris a été plutôt optimiste : « Ce n'est rien de grave à cet instant, il n'était pas inquiet. »
Pour l'Inter, il vaudrait en effet mieux que le jeune Allemand soit opérationnel car ce n'est pas son concurrent habituel, le français Benjamin Pavard, qui l'a remplacé mais Denzel Dumfries, Matteo Darmian quittant le couloir droit pour le poste de central un cran plus bas. Pavard était indisponible, une fois de plus, et pas même sur le banc de touche. L'Inter a expliqué que « Benjamin revient d'une grosse entorse et va mieux » mais il n'a plus joué depuis plus d'un mois et aura bien du mal à débuter contre le PSG dans une semaine, voire même à entrer en jeu.
Un pont d'or venu d'Arabie saoudite pour Inzaghi
A ces soucis physiques se sont ajoutées les rumeurs autour de l'avenir de Simone Inzaghi. En début de semaine, les rumeurs d'un réel assaut de l'Arabie saoudite pour le coach intériste avaient atteint l'Inter mais s'étaient calmées depuis, notamment car l'entourage de l'entraîneur avaient fait comprendre qu'il n'était pas vraiment question d'un départ à court terme.
Mais le propriétaire saoudien d'Al-Hilal n'est visiblement pas décidé à abandonner. Le journal sportif Tuttosport rapporte que Fahad Bin Nafel serait désormais prêt à proposer un salaire largement amélioré à Inzaghi. La première offre autour de 20 millions net par an n'a pas convaincu, il serait prêt à proposer entre 45 et 50 millions par saison pendant trois ans pour le coach italien sous contrat jusqu'en 2028.
Dans tous les cas, il est attendu qu'Inzaghi décide de son avenir après la finale de Champions League de samedi prochain mais l'Inter passe par des eaux agités en ce moment.
