Laurent Blanc a réagi à la sanction de Serge Aurier, envoyé en équipe réserve jusqu'au 20 mars prochain. Il a rappelé que la sanction avait été prise par le club, qu'il validait cette sanction et que tout le monde avait été consulté.
Au lendemain de l'annonce de la sanction qui touche Serge Aurier, envoyé en équipe réserve jusqu'au 20 mars inclus, Laurent Blanc était en conférence de presse et il a réagi à cette annonce à sa façon, la validant tout en rappelant quelques détails importants dans cette prise de décision.
Dès que le thème est abordé par un journaliste, Blanc rappelle immédiatement un point :«Avant (d'être réintégré), il sera à la disposition de la CFA comme vous le savez. » Et l'entraîneur enchaîne sur cette période de mise au ban du joueur :«Attendons la date de la réintégration et je vous répondrai à cette date-là. S'il faut commenter la décision qui a été prise sur le cas de Serge Aurier, il faut commenter la mise à disposition de la CFA et la réintégration, pas que la réintégration. Je sais que c'est ce qui vous intéresse mais il faut analyser toute la décision qui a été prise à son sujet.»
«La décision prise est vraiment la plus adaptée à la situation qu'il fallait juger. »
Légèrement tendu sur le sujet («Attention, c'est la 2ème question et il n'y en aura pas une troisième. Posez-la bien.»), Blanc va quand même développer sa réponse sur ce thème : «Comme vous le savez, dans un cas difficile comme celui-là, il faut essayer de prendre les bonnes décisions, ce qui est difficile, et il faut rajouter une difficulté, celle d'être en accord avec les lois du code du travail. Et je peux vous dire que ce n'est pas si simple que cela. Il y a eu une consultation, il y a eu du temps pour le faire car, là aussi, il faut respecter tous les temps que l'on vous donne. La décision du club a été prise hier après-midi donc vous pouvez penser que le club a eu le temps de consulter et la décision prise, et cela ne regarde que moi, est vraiment la plus adaptée à la situation qu'il fallait juger. »
«C'est un sujet qui concerne le club, c'était au club à prendre la décision et il l'a fait.»
Après cette validation directe de la sanction, Blanc revient sur le fait que l'éventail des sanctions n'était pas large et rappelle que le club est à la base de tout : «Mais je le répète encore une fois puisque j'entends dire qu'il fallait faire ci ou ça : à partir du moment où vous ne prenez pas une décision radicale sur ce sujet-là, j'en reviens au code du travail. Il est très difficile de faire ce que l'on veut et la décision qui a été prise me paraît donc la plus adaptée au cas Serge Aurier. Tout le monde a dû être consulté. C'est un sujet qui concerne le club, c'était au club à prendre la décision et il l'a fait.»
«L'affaire n'est pas finie mais, jusqu'à un certain temps, cela nous permettra de se reconcentrer »
L'entraîneur du PSG va compléter sa réponse et rappelle, comme en début d'intervention, que l'affaire est close temporairement : «Je partage (la décision prise). Il fallait prendre une décision adaptée puisqu'on ne pouvait pas faire autrement et elle a été faite. L'affaire n'est pas finie mais, jusqu'à un certain temps, cela nous permettra de se reconcentrer, même si on l'était très bien, sur les échéances à venir en championnat, en Coupe de France et bien sûr en Ligue des Champions. »
Pour avoir la suite et la fin de l'affaire Aurier, il faudra donc attendre le 21 mars prochain, date à laquelle Aurier est censé réintégrer l'effectif professionnel du PSG.
