Les Uruguayens de Nancy admiratifs de Cavani

Petit pays de 3,5 millions d'habitants à peine, l'Uruguay arrive toutefois à produire bon nombre de footballeurs et le Nancy/PSG de samedi (17h) en opposera trois puisque deux Nancéens et un Parisien sont issus du pays d'Amérique du Sud. Le plus connu est le Parisien Edinson Cavani et ces futurs adversaires évoluant en Lorraine ont donné leur avis sur le joueur.

A 21 ans, le défenseur central Erick Cabaco a de fortes chances de croiser le joueur dans son secteur de jeu et il dresse un portrait très flatteur du joueur : «C’est un attaquant très fort. Chaque saison, il marque un nombre de buts impressionnant avec son club comme avec l’équipe nationale. Ça va être un test magnifique pour moi samedi si je me retrouve face à lui. Je prends ça comme une chance, comme une grande chance. Il y a quelques mois, je regardais Cavani à la télé à Montevideo. Quand je le voyais jouer avec le PSG, ça me faisait rêver. Maintenant que j’ai la chance d’être là, je vais me donner à fond.»

Les deux hommes se sont déjà affrontés lors de matches d'entraînement de l'équipe nationale, Cavani défendant le maillot des A et Cabaco des U20, et le jeune défenseur central prêté par le Nacional Montevideo se réjouit d'affronter le Matador malgré son imposant CV : «Je préfère ce genre d’attaquants en effet. En général, ça fait de beaux duels. C’est plus dur pour moi si je tombe sur un petit gabarit très vif.» Et malgré le respect pour l'attaquant, Cabaco définit les priorités : «Je vais essayer (d'avoir son maillot), ça me ferait plaisir. Mais ce qui me rendrait bien plus content, c’est d’obtenir un bon résultat samedi.»

Outre Cabaco, l'autre Uruguayen lié à la ville est bien évidemment le coach Pablo Correa, figure du club local, et lui aussi fait l'apologie de l'attaquant parisien : «Cavani, c'est pour moi typiquement l'attaquant uruguayen de grande valeur. Il met beaucoup de détermination dans tout ce qu'il entreprend, il ne lâche jamais, il va toujours au bout de lui-même. Et surtout, il a cette régularité impressionnante chaque saison en terme de buts inscrits. En général, ça me fait plaisir de le voir marquer mais j'espère bien que ce ne sera pas le cas samedi chez nous ! »

Dans cette quête, Pablo Correa va peut-être sauvé par ce qui les unit tous, leur pays d'origine. Cavani était en effet en sélection dernièrement et il rentre à peine à Paris ce jeudi. Comme lors de la dernière trêve internationale et du PSG/Saint-Etienne qui avait suivi (1-1), il est donc bien possible que le Matador commence la rencontre sur le banc après ce détour au pays.