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Une nouvelle piste dans l'Essonne pour le futur stade du PSG

Publié le vendredi 10 janvier 2025 à 12:41 par Jean Chemarin
Le PSG continue de prospecter pour trouver un terrain susceptible d'accueillir son futur stade. Après avoir visite l'ancien hippodrome de Ris-Orangis en décembre, les dirigeants parisiens ont récemment creusé une piste menant à Massy, dans l'Essonne.
Le PSG continue de prospecter pour trouver un terrain susceptible d'accueillir son futur stade. Après avoir visite l'ancien hippodrome de Ris-Orangis en décembre, les dirigeants parisiens ont récemment creusé une piste menant à Massy, dans l'Essonne.

Le futur stade du PSG se trouvera-t-il dans l'Essonne, au sud-ouest de Paris ? En quête d'un nouveau terrain d'au moins 50 hectares pour construire son futur stade et son "PSG Land", le club parisien multiplie les pistes en Île-de-France. Fin décembre, Le Parisien révélait ainsi que Victoriano Melero, directeur général du PSG, et Nicolas Ramillon, directeur en charge du secteur immobilier, avaient visité l'ancien hippodrome de Ris-Orangis le 17 décembre.

Un site de 97 hectares disponible tout de suite car à l'abandon depuis plus de 20 ans, mais qui se situe à plus de 32 kilomètres du Parc des Princes, soit bien au-delà du rayon de 20 km inscrit dans le cahier des charges du club. Le site de Ris-Orangis se situe aussi à 53 km du Campus PSG, ce qui n'est pas un avantage, et selon les dernières informations du Parisien, ce site souffrirait d’un déficit d’accès en matière de transports en commun aux yeux des dirigeants parisiens.

Le PSG étudie deux pistes à Massy

Le Parisien révélait également le mois dernier que trois autre sites étaient étudiés par le PSG, dont un situé dans le département de l'Essonne. Ce vendredi, le quotidien régional dévoile que les dirigeants parisiens lorgnent deux terrains situés à Massy, dans le 91, et qui sont bien desservis eux, un critère très important pour le club. Le premier terrain serait situé sur des terres agricoles de la ZAC de la Bonde.

Le site s'étend sur 72 ha, mais possède un gros désavantage : un radar de l’aviation civile, qui sert à guider les avions qui atterrissent et décollent sur les pistes d’Orly, est en effet installé sur ce secteur et cette servitude interdit toute construction d’un bâtiment d’une hauteur supérieure à 40 m, ce qui pose forcément problème quand on veut construire un stade de football.

Les dossiers retenus bientôt présentés à Al-Khelaïfi

L'autre secteur de Massy visé par le PSG est situé juste à côté de la ZAC de la Bonde, mais est plus petit, seulement 20 ha. Il s'agit de la zone commerciale des Tuileries, actuellement en friche, à l'exception de la reprise récente du Cora par Carrefour, avec qui des contacts auraient déjà été établis. Cette friche est déjà imperméabilisée et bétonnée, ce qui est avantageux.

Rien ne dit toutefois que ce site sera in fine retenu par les dirigeants du PSG. Selon les dernières informations du Parisien, Victoriano Melero et Nicolas Ramillon aimeraient présenter les dossiers retenus à leur président Nasser Al-Khelaïfi dans le courant de l’année 2025, mais les deux hommes sont encore en phase d’étude et d’analyse des différents sites visités.

« Le PSG optera pour le dossier le plus sûr et le plus rapide »

Un autre est situé à Montigny-le-Bretonneux, dans l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, qui s'était payée une page de publicité dans L'Equipe le mois dernier pour vanter les mérites de son territoire. Une manière pour "SQY" de « montrer qu’on est motivé pour accueillir le futur stade du PSG et aussi de voir ce que les gens en pensent », dixit Jean-Michel Fourgous (LR), le président de l'agglomération, au site 78actu.fr. « C’est une façon de dire qu’on est toujours candidats », ajoute l'élu dans Le Parisien ce jour.

Le maire d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Bruno Beschizza (LR), y croit lui toujours, même si sa ville ne semble clairement pas favorite, malgré un terrain de 58 ha disponible sur l’ancien site de PSA. « Il y a aussi une dimension importante à prendre en compte quand on connaît la mentalité qatarienne, c’est l’absence de recours. Ce qui m’est revenu aux oreilles, c’est que le club optera pour le dossier le plus sûr et le plus rapide », confie l'élu dans Le Parisien.

Fin novembre, sur les ondes de RMC Sport, Nasser Al-Khelaïfi déclarait avoir besoin d'un « stade prêt dans 3-4 ans ». Un désir qui semble irréaliste, mais qui confirme l'ambition du club de ne plus perdre de temps dans ce dossier du futur stade et de trouver au plus vite le site idoine.


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