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Le début de match, l'entrée de Ramos, les erreurs défensives, etc, la conf' complète de Luis Enrique après Dunkerque/PSG (2-4)

Publié le mercredi 2 avril 2025 à 8:40 par Fouzia
C'est un Luis Enrique très heureux de la qualification de son PSG pour la finale de Coupe de France qui s'est exprimé en conférence de presse après la victoire 4-2 de son équipe contre Dunkerque mardi soir. L'Espagnol est revenu sur le début de match compliqué de son équipe et sur son choix de faire rentrer Gonçalo Ramos à la pause. Voici ses propos complets, traduits par nos soins.
C'est un Luis Enrique très heureux de la qualification de son PSG pour la finale de Coupe de France qui s'est exprimé en conférence de presse après la victoire 4-2 de son équipe contre Dunkerque mardi soir. L'Espagnol est revenu sur le début de match compliqué de son équipe et sur son choix de faire rentrer Gonçalo Ramos à la pause. Voici ses propos complets, traduits par nos soins.

Comment expliquez-vous cette nouvelle entame de match un peu compliquée après celle de samedi dernier contre Saint-Etienne où vous aviez pris un but après 9 minutes de jeu, contre 7 minutes aujourd’hui ? 

« Un match complètement surréaliste et un résultat de 2-0 complètement injuste »

« Il n'y a rien à expliquer. Le football est complètement surréaliste. Cette situation n'a rien à voir pour moi avec celle de Saint-Etienne, où il y a eu un défaut évident de rythme défensif. Ici, ils ont passé deux fois la ligne médiane dans les 30 premières minutes, ils ont marqué un but sur un coup franc et un autre sur une erreur de notre part. Donc un match complètement surréaliste et un résultat de 2-0 complètement injuste. Mais le football ne connaît ni justice ni injustice. Nous l'acceptons mais cette situation n'a rien à voir avec celle du match de Saint-Étienne.

Je trouve que l'équipe a montré qu'elle avait la maturité, la capacité et l'ambition de renverser n'importe quel match. Et aujourd'hui, ce fut difficile contre une bonne équipe de Dunkerque, disposée en bloc bas défensif - puisqu'ils ont défendu en 6-4 ou 7-3, avec tous les joueurs derrière le ballon, tous les joueurs près de leur surface, mais avec de bons principes défensifs. Je crois que nous avons montré un meilleur visage en seconde période. Nous avons procédé à un changement avec l’entrée de Gonçalo (Ramos), qui est davantage un joueur de surface. Nous avons amélioré notre mobilité. Nous avons amélioré notre vitesse de transmission de balle. Nous avons maintenu une très bonne organisation qui ne leur permettait plus de faire des transitions. Je pense que nous méritions clairement de gagner ce match et que nous méritons d'être finalistes de la Coupe de France (en français). »

On vous a vu célébrer longuement avec les supporters, et même danser avec eux à la fin de la rencontre. Y a-t-il quand même beaucoup de soulagement après ce scénario et cette victoire finale ?

« Le football est capricieux, je le répète : on peut faire tout ce qu’il faut pour gagner un match et le perdre quand même. Rester à une marche de la finale aurait été douloureux, c’est évident. Mais je pense que lorsque ton équipe se donne à 100 % et tente tout, quel que soit le résultat, il faut s’en féliciter. Et dans ce cas précis, c'est une très bonne chose de pouvoir de nouveau jouer une finale. Ce sera à Paris, au Stade de France, et pour nous, il est important de montrer à nos fans que nous sommes compétitifs peu importe où nous jouons. »

La défense a commis plusieurs erreurs d'inattention, comme vous l'avez dit vous-même. Est-ce un mal pour un bien notamment en vue d'échéances plus difficiles comme celle de la semaine prochaine [contre Aston Villa], une bonne piqûre de rappel que la défense du PSG commet parfois des erreurs d’inattention ? 

« Nous ne sommes pas parfaits et nous ne le serons jamais »

« On voit des erreurs à tous les matches, de la part de toutes les équipes, de toutes les défenses. Aujourd'hui, il n'y a eu qu'une seule erreur évidente sur le deuxième but [de Dunkerque]. Sur le premier but, l'adversaire est cette même équipe qui a marqué deux buts contre Brest sur deux corners, sur deux situations de coups de pied arrêtés donc. Aujourd'hui, ils ont provoqué un coup franc, ils ont de très bons tireurs et de bons finisseurs. Nous ne sommes pas invincibles. Nous ne sommes pas immortels. Nous ne sommes pas des héros de film. Nous sommes une équipe de football qui aspire à s'améliorer. Nous continuerons d’encaisser des buts, comme toutes les équipes du monde. Si vous voulez que nous soyons parfaits, laissez tomber. Je n'ai rien à reprocher à mon équipe, sauf le deuxième but qui est une faute d’inattention individuelle d'un joueur, ce qui est une erreur grave. Le premier but, c’est la réussite de l'adversaire sur un coup franc latéral. Mais nous ne sommes pas parfaits et nous ne le serons jamais. (La perfection) n'existe pas. »

Dunkerque a tout mis en place pour bloquer vos circuits de passe. Votre équipe a su s'adapter et trouver des solutions avec un grand Dembélé pour la réduction du score puis la passe décisive, avant le doublé. Qu'avez-vous dit à vos joueurs pour provoquer ce changement, en dehors de l'entrée de Ramos dont vous parliez ?

« Nous méritions de gagner, nous méritions d'être en finale »

« Honnêtement, j’étais content de notre première mi-temps parce que je pense que nous avons été bons en termes de mobilité et de circulation du ballon. Nous avons décidé de faire entrer Gonçalo parce que nous savions que le match allait se jouer dans la surface et que Gonçalo est un spécialiste de la surface, qui peut créer des espaces avec ses mouvements. Mais il est très difficile de trouver des espaces face à un bloc de dix joueurs... Dix joueurs devant leur surface… C'est très compliqué, surtout qu’ils étaient bien organisés.

Je pense qu'avec l'entrée en jeu de Gonçalo, nous avons davantage utilisé le côté droit avec Hakimi et nous avons ainsi pu créer le danger des deux côtés avec des joueurs qui savent dribbler. C'est la chance que j'ai en tant qu'entraîneur d'avoir des joueurs avec autant de qualités : Barcola en un contre un, dans les espaces réduits, Nuno Mendes, Hakimi, Vitinha, João Neves et bien sûr Ousmane Dembélé. Je pense que la clé qui nous a permis de renverser la situation a été notre foi en l'équipe mais surtout maintenir une organisation solide pour éviter les contre-attaques. Parce que ce qui se passe généralement dans ce type de rencontres, c'est qu’on se désorganise à force d’attaquer et de tous attaquer en même temps, et qu’on finit par subir des contre-attaques et par perdre le match. Nous en avons parlé à la mi-temps, nous avons essayé de le gérer, et je crois que nous l’avons bien fait. Et en seconde période, quand il y a autant de joueurs dans la surface, et que vous tirez 30 fois comme nous l'avons fait, vous devez parfois avoir de la chance. Un joueur frappe, ça rentre. Je pense qu'aujourd'hui nous méritions de gagner, nous méritions d'être en finale, même s’il faut évidemment féliciter Dunkerque, qui a fait un excellent match éliminatoire, ou une excellente demi-finale. »

Vous avez félicité l'équipe de Dunkerque. Il y aurait très bien pu y avoir penalty pour le PSG en première période, mais les Dunkerquois étaient très frustrés par le corner accordé en deuxième mi-temps et qui a donné l'égalisation du PSG. Quel est votre avis par rapport à cette situation, ce fait de jeu ?

« Je crois que nous avons tiré trente fois au but et vous me parlez d'une action ? Je peux vous parler de huit actions qui, selon moi, n'étaient pas normales et qui nous ont porté préjudice. Au moins huit. Je n'ai pas pour habitude de m’attarder sur ça. Je crois que ce fut un très bon match, dans une très bonne ambiance et dans un stade très spécial. Le reste n’est que petits détails. Je pense que nous méritions largement d'aller en finale et c'est ce que je retiens. Les autres détails ne m'intéressent guère. »


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