« Ce sont des extraterrestres », assure Saint-Brieuc après avoir vu le PSG

C'est à Guingamp que Brest et le PSG se sont affrontés ce mardi en barrage aller de la Ligue des Champions, les Parisiens repartant de Bretagne avec une belle avance de trois buts, mais ce n'était pas le dernier voyage en Bretagne de la saison pour les troupes de Luis Enrique. Dans un peu moins de deux semaines, ils doivent aller du côté de Rennes pour affronter le Stade Briochin en quarts de finale de la Coupe de France. Un futur adversaire qui était également présent à Guingamp, ayant été invité, et qui a donc pu voir de près son futur adversaire.

« Franchement, on ne fait pas le même sport que ces joueurs-là »

Dans les colonnes de Ouest-France, le président-entraîneur Guillaume Allanou est revenu sur cette expérience à Roudourou, un stade où il a durant un temps imaginé accueillir le PSG avant de se tourner vers le Roazhon Park de Rennes. Et ce qu'il a vu l'a laissé pantois : « Ils sont vraiment impressionnants, il n’y a pas de faille. Aucune. Franchement, on ne fait pas le même sport que ces joueurs-là. Ce sont des extraterrestres. » 

« Nos chances ? 1 % et encore je suis optimiste »

Dans L'Equipe, le même Allanou ajoute : « Les voir jouer en vrai pour la première fois donne l'impression que cela va encore plus vite. Ils ont une caisse de fou, sans faire des courses de malades. » Et le président-entraîneur de conclure, dans Ouest-France : « Ils marchent sur le football français… Non, en fait, ils l’écrasent. Quand on les voit, on se dit qu’on veut surtout éviter de prendre une valise, tout en essayant de montrer de quoi on est capable. Nos chances ? 1 % et encore je suis optimiste. »

Si le grand patron de Saint-Brieuc est reparti impressionné alors qu'il a pourtant éliminé le troisième de Ligue 1, Nice, au tour précédent, son joueur le plus expérimenté est quant à lui resté plus mesuré. A 38 ans désormais et en ayant même déjà battu le PSG au cours de sa carrière lorsqu'il portait les couleurs de Guingamp, le défenseur central Christophe Kerbrat avouait simplement dans L'Equipe avoir senti « que le PSG est costaud, solide, avec une vraie force collective. » 

Pour tenter de freiner le PSG, le Stade Briochin n'a en tout cas pas voulu parier sur un mauvais terrain qui aurait nivelé les valeurs puisqu'il a cité le mauvais état de la pelouse de Guingamp comme l'une des trois raisons l'ayant poussé à organiser le Saint-Brieuc/PSG du mercredi 26 février prochain à Rennes. Les deux autres ? L'énorme engouement pour la partie qui promet une très belle recette et le partenariat avec le Stade Rennais.