Emery rappelle ses responsabilités et la situation des années passées

Emery analyse la situation

«Nous avons tous des responsabilités, moi en premier et après les joueurs. Mais moi en premier.»

Après deux mauvais matches face à Montpellier (0-3) et Ludogorets (2-2), Unai Emery est forcément montré du doigt et le coach du PSG ne s'est pas caché face à la presse ce samedi quand il lui a été demandé quelle était sa part de responsabilité dans la période actuelle : «Je suis le coach et j’ai des responsabilités. Comme je l’ai dit aux joueurs, nous avons tous des responsabilités, moi en premier et après les joueurs. Mais moi en premier.»

Une fois ce rappel fait, Emery est passé au déminage de la situation et a donné son avis sur celle-ci : «Je suis occupé, très occupé par le travail, à penser comment améliorer toutes les choses dont nous avons besoin. Après, c’est à relativiser car je suis occupé mais j’ai fait une petite analyse. Nous avons fait une bonne phase de groupes : l’objectif était d’arriver premiers mais nous aurions mérité de gagner les deux matches contre Arsenal. Mardi, c’est une déception contre Ludogorets car c’était une bonne opportunité d’arriver premier et on le méritait avant le match. Après, finir 1^er ou 2^ème, c’est plus ou moins pareil pour le tirage de lundi.» Après ce passage que certains jugeront bien gentil envers son bilan, Emery précise toutefois immédiatement : «Nous avons fait beaucoup d’autocritique, particulièrement quand nous avons gagné.»

Un long rappel sur la Ligue 1

«Les trois ou quatre années antérieures, c’était pareil que cette année.»

Après la C1, le coach parisien est passé à l'autre compétition, la Ligue 1, où le PSG est 3e avec 35 points : «Pour le championnat, nous avons regardé comment le PSG s’est comporté la dernière année et il a gagné avec beaucoup de différences l’année dernière mais, les trois ou quatre années antérieures, c’était pareil que cette année. Les joueurs connaissent ça car ils sont beaucoup à l’avoir vécu et ils sont les premiers à l’avoir dit : "Il y a quelques années, nous avions 34 points à la 16^ème journée. Il y a 3 ans, nous avions 37 points, deux de plus. Il y a 4 ans, nous avions 29 points, soit 6 de moins." Ce n’est pas facile. La première comparaison est faite avec l’année antérieure parce que c’est la dernière mais c’est une année très bien mais, avant cette année, c’était pareil que maintenant.»

Et l'entraîneur parisien voit finalement du bon dans cette situation bien moins confortable que l'an passé : «Cela nous rappelle que ce n’est pas facile et que c’est bon pour le championnat s’il y a aujourd’hui des équipes compétitives comme Nice et Monaco. Pour nous, cela nous fait travailler plus fort et c’est une bonne opportunité demain, un bon match. C’est clair que notre objectif est d’arriver premier mais il faut de la régularité et la continuité sur les 38 journées.» Il y a une semaine, avant la claque à Montpellier, l'entraîneur parisien utilisait pratiquement les mêmes mots et espérait alors «de la constance». Il n'avait alors pas vraiment été entendu.