L'Essonne pousse pour le futur stade du PSG, Poissy s'éloigne

Le dossier du futur stade du PSG n'a pas encore livré tous ses secrets, mais devrait connaître une avancée d'ici la fin du mois de mars 2025 avec l'annonce attendue des sites préférentiels du PSG pour construire son futur stade et son fameux PSG Land. Plusieurs villes d'Île-de-France sont officiellement candidates, mais ne savent pas encore si elles font partie des pistes privilégiées par le club.

En novembre dernier, la piste Poissy avait vu le jour. Il était alors question que le PSG rachète des terrains qui appartiennent au constructeur automobile Stellantis pour y implanter son futur stade à quelques kilomètres seulement de son nouveau Campus PSG flambant neuf situé dans la même commune des Yvelines. Une piste qui ne faisait pas l'unanimité auprès des politiques locaux et qui s'est grandement refroidie ces derniers jours.

Stellantis va encore produire des voitures à Poissy au moins jusqu'en 2028

Selon Le Parisien, le groupe automobile a annoncé jeudi à ses salariés qu’ils continueraient de produire des voitures à Poissy au moins jusqu'en 2028, refroidissant ainsi sérieusement l'hypothèse de voir le PSG y construire son futur stade. « Pour le fils de quelqu’un qui a travaillé 40 ans chez PSA, l’annonce du maintien de l’activité à Poissy constitue d’abord une excellente nouvelle, s'est félicité Karl Olive au Parisien, lui l'ancien maire de Poissy qui est aujourd'hui député. Ensuite, pour ce qui est du PSG, la balle est dans le camp de Stellantis. Ce n’est pas un sujet d’actualité aujourd’hui et il ne le deviendrait que si Stellantis le décide. »

Si la piste Poissy s'éloigne pour le PSG, le département de l'Essonne veut lui y croire et a décidé de soutenir ses deux villes candidates : Ris-Orangis, qui propose au PSG les 80 hectares de son hippodrome abandonné et les 17 hectares de la friche Danone-Lu, et Massy, qui a un terrain disponible dans sa zone des Tuileries.

Le conseil départemental de l'Essonne veut voir le PSG investir sur son territoire

Le 3 février dernier, le conseil départemental de l'Essonne a ainsi adopté une motion visant à soutenir ces deux candidatures. « Le projet du club va au-delà d’un simple stade, avec une arena, des espaces de jeux et un véritable pôle de vie autour de ce stade, a confié la vice-présidente en charge des sports au conseil départemental de l'Essonne et maire de Longjumeau Sandrine Gelot au Parisien. Je rappelle aussi que le PSG ce n’est pas juste du foot masculin, c’est aussi une section féminine au plus haut niveau, une section judo et handball également. C’est un écosystème du sport qui permettrait à l’Essonne de rayonner avec l’accueil de ce club. »

Si le conseil départemental de l'Essonne soutient ses deux villes candidates, cela ne veut pas dire pour autant que le PSG s'y implantera forcément. L'une des autres pistes étudiées par le PSG depuis plusieurs mois et qui est souvent présentée comme l'une des favorites est celle portée par l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines avec son terrain situé au Nord de l'Île de Loisirs à Montigny-le-Bretonneux.