Blanc : « J’aurais aimé un peu plus d’efficacité offensive »

Satisfait du match ?

« Oui, même si on sait très bien qu’on peut gérer beaucoup mieux certaines situations offensives, notamment en première mi-temps. On a six occasions très franches qui doivent nous permettre d’être à l’abri à la pause. On marque quand même deux buts donc c’est positif. Je pense qu’on a fait une très bonne entame de match, on a vraiment secoué les joueurs nantais qui ont peut-être été surpris de notre entame. Dans l’ensemble, je suis très satisfait parce qu’on a proposé du jeu et on a toujours gardé cette philosophie-là, même en deuxième période. J’aurais aimé un peu plus d’efficacité offensive mais je suis sincèrement très content pour les garçons et cela va nous faire du bien de récupérer et d’avoir cinq ou six jours pour préparer un match. »

Ce qu’il faut avoir tant que le PSG n’est pas champion :

« De la vigilance mais aussi être conscient qu’on est dans une bonne phase, essayer d’insister et de continuer dans ce rythme-là. D’abord parce que je pense que les joueurs sont physiquement au point et puis parce qu’ils ont envie de réaliser quelque chose de bien et de grand. »

Dur de gérer les joueurs qui ne jouent pas ?

« Que tu sois au PSG ou ailleurs, c’est exactement la même chose. Il n’y a qu’un endroit où les joueurs sont contents, c’est sur le terrain, ce qui peut paraître logique. Mais l’entraîneur doit aussi être le garant du collectif. »

Qu’est ce qui pourrait empêcher Paris d’être champion ?

« Je n’ai pas réfléchi à cette question. Ce que j’essaye de maintenir, c’est cette envie de jouer et de bien travailler dans la semaine. Elle avait été très bonne au niveau du jeu. On propose beaucoup de jeu à l’entraînement parce que c’est notre leitmotiv de toujours jouer, même de nos buts avec le gardien. On répète souvent ça dans la semaine. Je trouve qu’on est très intéressants à la perte du ballon en ce moment.  Dans le jeu on sait qu’on est capables de faire certaines choses. Cette année, notre point faible a été à la récupération du ballon, on n’a pas toujours été tous ensembles pour le récupérer. Là, je trouve que depuis cinq ou six matches, on y est. »