Pacho ravi de la future concurrence de Kimpembe et Hernandez

Méconnu du grand public en France avant sa signature au PSG l'été dernier, Willian Pacho a déjà mis tout le monde d'accord, à commencer par Luis Enrique. Le défenseur central équatorien est en effet le joueur le plus utilisé par l'entraîneur espagnol depuis le début de saison avec 1017 minutes au compteur (Warren Zaïre-Emery est 2e avec 928 minutes).

« La constance a toujours été mon point fort »

C'est simple, Pacho a disputé en intégralité 11 des 12 matches du PSG cette saison et a juste été économisé face à Brest au retour de la trêve internationale de septembre en entrant en jeu en fin de match. « Je mets un point d'honneur à être régulier, la constance a toujours été mon point fort et j'ai l'intention de continuer. Je vais travailler, apprendre, en vue d'atteindre mes rêves. J'aimerais m'améliorer en phase offensive, lors des corners, être capable de marquer », a confié Pacho à l'AFP.

L'ancien joueur de Francfort a aussi évoqué la future concurrence de Presnel Kimpembe et Lucas Hernandez, deux champions du monde français gauchers et qui évoluent au même poste que lui. Les deux sont blessés depuis longtemps, mais leur retour est attendu d'ici la fin de l'année civile. De quoi inquiéter Pacho ?

« Ceux qui nous critiquent maintenant voudront ensuite monter dans le train quand on sera lancés »

« Cela me fait très plaisir qu'ils reviennent, surtout pour 'Kim' parce je le suis depuis longtemps, a répondu avec classe l'Equatorien. Il a eu des moments difficiles, plus d'un an sans jouer. C'est toujours positif de profiter des qualités des coéquipiers, cela augmente le niveau général. Il n'y a rien de mieux qu'un effectif complet pour affronter tous les défis qui nous attendent. »

Et parmi les défis qui attendent le PSG, il y a bien sûr la Champions League, qui cristallise tant de critiques ces dernières semaines : « Ces critiques, cette négativité ne me plaisent pas, répond Pacho. Mais je n'en tiens pas compte. Je suis sûr qu'on va faire une grande saison. Et ils disent ça maintenant mais ils voudront ensuite monter dans le train quand on sera lancés. Nous devons juste nous concentrer sur nous-mêmes, être une famille et faire abstraction du reste. »