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Liverpool/PSG en 50 pensées sur 120 minutes légendaires
A match particulier, format particulier. Voici 50 pensées sur le huitième de finale retour déjà culte entre le PSG et Liverpool, à propos du jeu, des joueurs, des coaches ou encore des moments marquants du match.

- Gianluigi Donnarumma a enfin réussi le match qu'on n'attendait plus de lui et a possiblement changé son destin parisien en une soirée.
- Ni Luis Enrique ni Arne Slot n'avaient changé leur onze de départ : l'Espagnol car il avait vu son équipe faire le match parfait, le Néerlandais car il n'imaginait pas son équipe reproduire la même horreur.
- Cette fois-ci, c'est Luis Enrique qui a gagné, et de loin, la bataille du coaching.
- Lucas Beraldo a signé face à un adversaire qui joue beaucoup de duels, et aériens qui plus est, son meilleur match de la saison.
- Achraf Hakimi a probablement fait sa plus mauvaise mi-temps depuis Newcastle/PSG, une équipe elle aussi très intense et très forte au pressing.
- Liverpool n'a créé pratiquement aucune occasion dans le jeu en 210 minutes, elle sont presque toutes issues de coups de pied arrêtés ou de seconds ballons.
- Nuno Mendes a su rester concentré 120 minutes cette fois-ci, signe d'un réel progrès d'un match à l'autre.
- La frappe déviée de Kvaratskhelia en première période méritait un meilleur sort tant la technique de tir du Géorgien s'est exprimée de façon exceptionnelle sur cette action.
- On ne saura jamais ce qu'il lui a dit, mais Hakimi a visiblement bien embrouillé Virgil Van Dijk avant la séance de tirs au but vu la tête du Néerlandais.
- Bradley Barcola a une utilisation de l'espace aussi brillante qu'il est brouillon dans la surface de réparation.

- Vitinha a finalement été le tireur de penalty parisien dont Alisson a été le plus proche de sortir le tir. La séance a possiblement basculé dès la première tentative.
- João Neves a semblé avoir plus de jambes en prolongation qu'en seconde période, ce qui n'a rien d'évident ni de logique.
- Le coaching avec Gonçalo Ramos a été excellent, entré pile à temps pour marquer son tir au but de façon maîtrisée.
- Désiré Doué a failli marquer le but le plus instinctif de la Champions League sur son action folle dans la surface.
- Willian Pacho aurait pu être dans le camp d'en face tant Liverpool l'a suivi la saison passée et la direction sportive des Reds doit avoir des regrets.
- Chaque penalty tiré par Ousmane Dembélé est une aventure, entre ambidextrie déguisée et technique de frappe affûtée.
- L'arbitrage de M. Kovacs a été excellent, dans le sens du jeu et ne cédant jamais à la pression.
- Cette double confrontation entre deux équipes qui ont déjà marqué plus de 100 buts cette saison n'en a généré que deux, ce que personne n'attendait.
- Kvaratskhelia semble littéralement détester l'insupportable argentin Mac Allister, signe d'une formidable adaptation à la France.

- Zaïre-Emery aime décidément beaucoup jouer contre des clubs anglais, ce qui est finalement logique vu ses qualités.
- La dernière fois que Liverpool avait été champion, il avait déjà été sorti en 8e de finale de Champions League à domicile. Au Cholisme a succédé le Luchismo.
- Marquinhos a semblé jouer blessé pendant une bonne partie des dix dernières minutes du temps réglementaire, avec de grosses difficultés sur les déplacements latéraux.
- C'est la première fois depuis MU/PSG en 2018 (0-2) que le PSG gagne sur la pelouse d'un grand d'Europe sans encaisser de but.
- Curtis Jones a un petit air de Warren Zaïre-Emery au niveau du visage, pas des pieds.
- Désiré Doué est passé du maintien au Stade Rennais avec Julien Stéphan à Anfield avec Luis Enrique sans la moindre pression.
- Heureusement qu'il était tard en Corée du Sud au moment de l'entrée de Lee Kang-in.
- Désiré Doué joue le football d'une star et veut en être une.

- Jouer Unai Emery avec un costume d'outsider en quart de finale est une très mauvaise nouvelle.
- Mais être éliminé par une équipe qui aligne à la fois Lucas Digne et Marco Asensio serait bien pire encore.
- Virgil Van Dijk a des airs de Thiago Silva dans la façon dont il plane au-dessus de tous les joueurs au sein de sa défense.
- La détermination et le visage fermé d'Ousmane Dembélé sont totalement inattendus pour un joueur parmi les plus souriants du football mondial.
- Affronter Gianluigi Donnarumma dans une séance de tirs au but est un calvaire pour n'importe qui vu l'envergure de l'Italien.
- Si la qualification du PSG est logique, rarement le score des deux matches n'aura aussi peu représenté ce qui s'est passé sur le terrain.
- La sortie sur blessure d'Alexander-Arnold a été une bénédiction pour le PSG vu à quel point il faisait mal en s'insérant au coeur du jeu.
- Les frappes sans calcium de Lee Kang-in sont aussi insupportables que quand il sort en touche tout seul.
- Ousmane Dembélé a tout de même complètement raté ses deux face à face avec Alisson, à l'aller comme au retour.

- Mais qui était donc le cinquième tireur parisien : Lee ? Beraldo ? Zaïre-Emery ?
- Liverpool a déçu sur la double confrontation mais a quand même fait plier le PSG par séquences, donnant au mot fourre-tout intensité une belle illustration.
- Les mots et les ajustements de Luis Enrique entre la fin du temps réglementaire et la prolongation ont possiblement retourné le match.
- Sur les quatre mi-temps de la double confrontation, le PSG n'en a perdu qu'une seule dans le jeu, la seconde d'hier. Et même une sur cinq en comptant la prolongation totalement dominée.
- Alisson a encore réalisé un arrêt absolument fabuleux au sol, cette fois-ci face à Dembélé.
- Donnarumma a probablement plus utilisé ses poings en un match que depuis le debut de la saison.
- Arne Slot aime probablement plus le PSG que sa propre équipe vu la façon dont il en parle.

- Liverpool a tout tenté pour égaliser en seconde période mais s'est tué pour la prolongation en jouant de la sorte.
- Comme à l'aller, les deux relayeurs du PSG ont été en quelque sorte les sacrifiés du plan de jeu avec un terrain immense à couvrir, de grosses tâches défensives et peu de libertés offensives.
- Cette équipe du PSG est la plus attachante depuis des années, voire depuis la création du club.
- Qui aurait cru qu'un maillot bleu avec des ailes allait devenir culte en 4 matches seulement ? (Petit lien d'affiliation si vous voulez l'acheter au passage : https://psg.sjv.io/zxyvPr )
- Luis Enrique a réussi à apporter à la fois une confiance et une sérénité totales à ses joueurs tout en semblant totalement possédé sur son banc de touche.
- Même en gâchant énormément d'occasions, le PSG s'est qualifié, ce qui valide son style de jeu tout en disant tout de ses défauts.
- Ce Liverpool/PSG est le plus grand exploit d'un club français en Angleterre.
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