Le PSG est allé chercher sur la pelouse de Lens et après les tirs aux buts sa qualification pour les 16e de finale de la Coupe de France, pas de façon imméritée pour autant. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Safonov : Le gardien russe a profité de l'absence de Donnarumma pour avoir son premier moment positif marquant avec le maillot du PSG grâce à ces deux tirs au but repoussés. Avant cette séance victorieuse, il avait déjà réussi un match dans l'ensemble plutôt positif. Quelques arrêts assurés, un jeu au pied plutôt propre et une bonne gestion de sa surface de réparation dans l'emseble malgré une sortie aux poings douteuse devant Frankowski.
Hakimi : Face au 5-3-2 lensois qui attendait très bas les Parisiens, le latéral marocain a vite pu se montrer offensif mais il a pu constater qu'il était très surveillé par Medina. En conséquence, il a eu bien du mal à se mettre en évidence malgré un volume de ballons touchés toujours important et l'arbitre lui a refusé un but pourtant totalement valable où il s'était finement glissé dans la surface. Cette injustice l'a d'ailleurs un peu sorti de son match et il ne s'en est jamais vraiment remis, ne parvenant plus vraiment à finir ses actions ni à jouer de façon réellement positive.
Marquinhos : Le capitaine parisien a vécu deux mi-temps bien différentes : autant la première a été tranquille et assurée, autant la seconde a été franchement pénible et le Brésilien en grande difficulté. A partir du moment où Lens a pu réellement jouer des contres et arriver lancé, Marquinhos a été en grande difficulté et n'a pu que courir vers son but la plupart du temps, dépassé à l'image du corner sur le but lensois qu'il concède de façon évitable. A noter toutefois un bon jeu de tête défensif et une vraie bonne présence sur les coups de pieds arrêtés offensif, avec entre autres une reprise sur la barre transversale.
Pacho : Une première relance contrée en première période avait été sans conséquences mais Nzola l'a peu à peu franchement mis en difficulté et l'Equatorien, déjà dans le dur à Monaco mercredi, a de nouveau beaucoup souffert. Dominé dans les duels et sur un fil à chaque contre alors qu'il était pourtant dominant en première période, il a subi chaque attaque adverse comme rarement cette saison. Avec le ballon, ce fut à peine meilleur.
Nuno Mendes : Latéral dans un premier temps assez libre, il n'a finalement pas fait grand-chose de cette liberté d'un point de vue offensif et une longue partie de son match peut être résumée par une certain absence des débats. Peu en vue offensivement, guère plus défensivement, tout aussi neutre dans la circulation du ballon, Mendes a simplement compensé sa baisse de niveau défensive après la pause par une belle fin de match d'un point de vue offensif. Rien de bien marquant au final.
Vitinha : La sentinelle parisienne a probablement été le joueur le plus appliqué techniquement du match sur la bien mauvaise pelouse de Bollaert. Sa touche de finesse dans un match intense a été franchement apprécié, à l'image de sa louche sublime pour Dembélé qui s'est finie par une volée ratée ou de son penalty tout en douceur. Dans l'ensemble, Vitinha a beaucoup tenté de mettre du rythme dans la circulation de balle parisienne mais n'y est que partiellement parvenu, sans que ce ne soit forcément de sa faute. Défensivement, il a bien géré un contre ou deux mais a eu beaucoup de mal à endiguer la puissance lensoise.
João Neves : Positionné dans un rôle de relayeur gauche qu'il connaît pourtant assez bien, le Portugais a dans un premier temps surtout assuré l'équilibre au milieu avec les montées de Mendes. Mais il n'est finalement jamais entré dans la partie et a été invisible pendant pratiquement les trois quarts du match, seule sa fin lui permettant de se mettre un peu en évidence. Sur le but lensois, il rate aussi son dégagement de la tête. Un match à oublier, probablement son plus mauvais à Paris.
Fabian Ruiz : De nouveau positionné dans un rôle de milieu relayeur droit qui se positionnait très haut sur le terrain, l'Espagnol a assez clairement été le milieu parisien qui a pris le plus de risques mais cela s'est plus retourné contre lui qu'autre chose vu sa maladresse technique du jour. En tentant des passes régulièrement trop compliquées ou à contre-temps, il a surtout offert des balles de contre à Lens. Défensivement, il s'est bien battu et a récupéré quelques ballons mais n'a pas rattrapé toutes ses erreurs pour autant.
Zaïre-Emery l'a remplacé et a signé une entrée moyenne : quelques bonnes actions balle au pied, d'autres beaucoup moins, et un impact physique là aussi assez irrégulier d'une action à l'autre.
Lee : Positionné en ailier droit, le Sud-Coréen s'est vite retrouvé à beaucoup organiser un jeu parisien qui penchait à droite. Toujours propre techniquement et disponible, il a en revanche bien du mal à trouver ses partenaires dans le sens du but et a beaucoup joué en retrait ou sur la même ligne. Passé dans l'axe au bout d'un certain temps, il n'a pas fait mieux et dans l'ensemble eu bien du mal à faire le dernier geste, qu'il s'agisse d'un tir ou d'une passe. A son crédit, plusieurs corners bien frappés en revanche.
Barcola l'a remplacé et s'est positionné sur le côté gauche. Il a apporté de la largeur et un peu de dynamisme dans le couloir mais a souvent été trop mou pour conclure ses actions, ne proposant donc pas grand-chose au final.
Dembélé : Placé en fausse pointe comme contre Lyon (3-1) une semaine plus tôt, il n'a pas eu la même réussite et ses partenaires ont eu beaucoup de mal à le trouver en plein coeur de la défense lensoise, à part lorsqu'il redescendait très bas. Passé à droite assez rapidement, le résultat n'a pas été bien meilleur et, bien qu'il a été forcément plus en vue dans le jeu, il a eu terriblement de mal à être précis ou même concentré dans le dernier tiers du terrain ce qui a amené un déchet terrible dans le dernier geste, avec notamment une volée de près loupée face au gardien. Son penalty a été brillamment tiré en revanche.
Doué : Positionné en ailier gauche, le jeune Parisien a beaucoup souffert du jeu qui penchait énormément à droite et on ne l'a donc vu que par séquences. S'il a eu un taux de réussite variable dans les duels, il a en revanche réussi à se mettre bien en évidence à quelques reprises : sa passe décisive invalidée pour Hakimi était très bien sentie tandis qu'un excellent enchaînement dans la surface lui a permis de frapper au but. Dommage d'avoir aussi peu été trouvé par ses partenaires.
Gonçalo Ramos l'a remplacé et il a prouvé qu'on pouvait faire beaucoup en peu de ballons touchés : un but d'avant-centre d'une classe folle, de la présence dans la surface sur les centres, une bonne remise en appui pour Dembélé et un penalty parfait face à un Koffi pourtant bien parti. Encore une fois, une rentrée très réussie.