Alors qu'il s'apprête à revenir sur les terrains d'ici à la fin de l'année civile après pratiquement deux ans d'absence, Presnel Kimpembe s'est confié à Canal+, exprimant sa confiance quant à sa capacité à revenir à un bon niveau. Il a aussi exprimé tout ce qu'il voit de positif dans le nouveau projet du PSG.
Pour rappel, Kimpembe souffrait déjà du tendon d'Achille fin 2022, ce qui lui avait fait louper la Coupe du Monde au Qatar, mais il s'est gravement blessé en février 2023. En décembre 2023, alors qu'il ne parvenait pas à retrouver son niveau, il a été réopéré du même tendon d'Achille.
Comment il se sent 20 mois après son dernier match :
« Très bien. Très très bien. J'ai de bonnes sensations et j'ai pu reprendre les entraînements collectifs avec l'équipe. Cela a été une longue année. »
S'il a pensé à arrêter le foot :
« Non, jamais ! J'ai eu une rupture du tendon d'Achille, c'est la pire blessure, pire que les croisés pour ceux qui ne savent pas. À ce moment-là, on remet un peu tout en cause, et même si on me voit un peu comme mort, je sais que ça va revenir. Jamais de ma vie j'aurais pu penser faire 1 an et demi, presque 2 ans sans jouer, et être aussi patient. Tous les jours, je vais à l'entraînement et je ne sais pas quand je vais reprendre.
« La seule chose que je voulais, c’est être avec l’équipe »
La seule chose que je voulais, c’est être avec l’équipe, avec un collectif, car j’ai fait une bonne année et demie en étant tout seul à l’écart, à m'entraîner tout seul, répéter tout seul. Je m’entraînais quand l’équipe finissait, c’était toujours un roulement. J’ai réussi à faire la part des choses : rester toujours au plus proche de l’équipe en faisant les déplacements en Champions League, en allant à tous les matchs. J’ai pu apporter mon soutien, ils m’ont apporté le leur et j'ai pu continuer à rester dans cette routine d’un joueur normal. »
S'il pense pouvoir récupérer sa place sous Luis Enrique :
« Dans toutes les équipes il y a des grands joueurs et de la concurrence, c'est normal. Je l’ai connue quand je suis arrivé, je la connais encore aujourd’hui et demain, ce n'est pas un problème. J’ai commencé, il y avait les plus grands. J’ai joué avec Thiago Silva, Marquinhos, David Luiz, Zoumana Camara, Abdou Diallo. La concurrence, je la connais. »
Comment il voit le nouveau projet du PSG :
« On a l'opportunité de pouvoir faire quelque chose de grand avec une bonne équipe, qui est certes jeune, mais l'équipe en elle-même est là. Si tu n'y crois pas, descends du bateau ou du train, d'autres viendront à ta place et on va construire avec eux. »
Si c'est toujours une histoire d'amour entre lui et le PSG ?
« C'est une histoire d'amour, et je pense que c'est réciproque »
« Bien sûr !!! (il montre la fenêtre) Regarde la ville comme elle est belle ! C'est une histoire d'amour, et je pense que c'est réciproque sinon on ne serait pas en train d'en parler aujourd'hui. Quand on vient de région parisienne, qu'on fait la formation à Paris et qu'on a la chance jouer en pro à Paris... Il n'y en a pas beaucoup (qui ont pu faire ça). »
Quel héritage il voudrait laisser au PSG ?
« (rires) Tout ! Je leur laisse mon corps. J'ai laissé un tendon déjà, c'est pas mal (sourire). »
S'il est resté en contact avec Didier Deschamps :
« Toujours. J'ai souvent échangé avec lui, il m'a envoyé un message à mon anniversaire, quand je viens à un match, il m'en envoie, j'ai eu la chance de le voir après le match de l'Italie, même s'il n'était pas content (défaite 1-3). Il me conseille pas mal, lui aussi a eu des problèmes au tendon d'Achille quand il était joueur, il connaît la blessure, il sait ce que c'est. »
Comment est le Presnel Kimpembe d'aujourd'hui :
« Patient. Sans parler de foot. Patient et j'attends juste le bon moment, la bonne heure. Quand ça va faire "ding", ça sera le moment et vous allez découvrir un nouveau Presnel. Toujours prêt à défendre les couleurs du club, à 100%, avec la même dalle, la même hargne. »
