Aurier : « On a un groupe qui arrive à se surpasser »

Comment rester sérieux en L1 :

« Je ne sais pas si vous avez remarqué depuis le début de la saison mais on a un groupe qui arrive à se surpasser, à garder un bon état d’esprit. On a trouvé le bon rythme, il faut le garder. »

Le rôle de Blanc :

« Pour l’instant, depuis qu’il est là, il a fait ce que certains n’ont pas fait, surtout le quadruplé historique. On le juge un peu trop tôt et, parfois, les gens ne savent pas ce qui se passe à l’intérieur du vestiaire. Ceux qui sont à l’extérieur pensent qu’on a un groupe avec que du travail, de la concentration et qu’on n’est pas des bons vivants mais je peux vous dire que quand vous rentrez dedans, c’est autre chose (sourires). Aujourd’hui, c’est un groupe facile à appréhender et le coach n’a pas de difficultés à le mener. Pour moi, le premier boss de l’équipe, c’est lui. »

L’état d’esprit général de l’équipe :

La question est posée avec une forte allusion à Cavani qui peste quand il est remplaçé.

« Des tensions, il y en a même dans des petits clubs, il y en a partout. Demain, si je me retrouve sur le banc pendant quelques matches moi aussi, je ne vais pas tout casser mais je vais montrer que j’ai envie de jouer aussi donc c’est normal. Certains s’énervent parfois ou ne sont pas contents de sortir et c’est normal parce que ce sont des compétiteurs. Dans ce groupe-là, ce qui m’a beaucoup impressionné, c’est que tout le monde a envie de progresser, de travailler, et ça se voit déjà aux petits jeux à l’entraînement. Tu penses que ça va être de la rigolade et en fait non. Chacun sait ce qu’il fait et sait pourquoi il fait ça. »

Thiago Silva, du pain béni comme partenaire ?

« Oui, je dirai ça. L’année dernière, même quand je ne jouais pas, je savais qu’il était toujours là, qu’il me donnait des conseils et, sur le terrain, quand je fais un truc de bien, il m’encourage. Il m’a donné beaucoup de confiance, c’est quelqu’un qui me guide beaucoup sur le terrain, qui me permet d’être toujours éveillé et il me fait progresser par son expérience et sa parole. Depuis que je suis là, je suis très content d’évoluer à ses côtés. »

Ses facilités techniques du moment :

« Avec de la confiance, je peux tout faire. »

Titulaire au PSG, une fierté ?

« Ma plus grande fierté, c’est quand je vois ma mère avec des grands yeux lorsqu’elle me voit. Je sais que c’était difficile pour moi la saison dernière, mais aussi pour elle. C’est ça ma plus grande fierté. Après, si on veut parler foot, je sais que le travail peut m’emmener haut. »

Hatem Ben Arfa :

« J’aime bien ce joueur, c’est quelqu’un qui fait du bien à la L1, on voit qu’il fait beaucoup de gestes qui régalent. »

L’équipe de France :

« J’aurais pu. Des regrets ? Je suis très content de ce qui m’arrive avec ma sélection. Je suis quand même titré avec mon pays. Ce que j’aurais voulu le plus, c’est être champion d’Afrique. Au début, c’était un choix qui ne plaisait pas à mon entourage mais c’était un choix de cœur. Je l’ai fait pour mes parents. C’était difficile au début mais je ne regrette pas. »