La 23ème journée s'est signalée par un nombre ridicule de buts (10 en 10 matches) mais ce n'est pas une raison pour oublier de revenir dessus. Voici notre retour sur cette journée.
Les scores :
Paris SG / Rennes : 1 - 0
Marseille / Evian : 1 - 0
Lens / Bastia : 1 - 1
Metz / Nice : 0 - 0
Nantes / Lille : 1 - 1
Lorient / Montpellier : 0 - 0
Toulouse / Reims : 1 - 0
Caen / Saint-Etienne : 1 - 0
Bordeaux / Guingamp : 1 - 1
Monaco / Lyon : 0 - 0
Des gros toujours aussi peu convaincants :
Comme la semaine dernière, le trio des trois clubs de tête n'a pas spécialement brillé ce week-end. Paris a signé le même score qu'à Saint-Etienne mais a sorti une prestation moins convaincante, Marseille a peiné pour battre Evian (merci l'arbitre) tandis que l'OL a vu sa verve offensive être complètement asphyxiée par la redoutable défense monégasque. Au final, la mauvaise opération est pour l'OL, la seule équipe qui n'a pas su marquer et donc gagner. Les deux autres n'ont pas vraiment été meilleurs mais ils avaient la chance d'affronter un adversaire plus faible, et à domicile. Et l'OL ne sera peut-être plus leader au moment du coup d'envoi contre Paris, ou après.
Pourquoi aussi peu de buts ?
La 23ème journée a été marquée par son nombre ridicule de buts. A cela, on peut avancer plusieurs explications. Tout d'abord, comme on vient de le mentionner, les gros ont fait des petits matches, particulièrement d'un point de vue offensif. Les adversaires n'ont pas aidé à proposer du jeu mais cela fait déjà trois matches sur dix annihilés du point de vue du spectacle. Parmi les sept rencontres restantes, deux ont l'excuse du terrain. Le match Metz/Nice a atteint des sommets de ridicule sous la neige tandis que le terrain synthétique de Lorient a encore handicapé l'équipe visiteuse, sans compter la pluie battante.
Il reste donc cinq matches. Parmi ceux-ci, on a trois matches à deux buts, tous conclus sur le score de 1-1 : Lens/Bastia, Nantes/Lille et Bordeaux/Guingamp. Le premier était un choc pour le maintien sur une pelouse lamentable (encore une...), le second a été correct vu les difficultés offensives récurrentes des deux équipes tandis que le dernier a été plutôt convenable pour un match de milieu de tableau. Les deux derniers matches sont Toulouse/Reims (1-0), match de la peur entre deux attaques peu performantes actuellement (doute pour l'une, CAN et blessures pour l'autre), et Caen/Saint-Etienne (1-0), match où les occasions ont été plus nombreuses que le score ne le laisse deviner.
Alors, si la journée a effectivement été peu prolifique, le procès de la L1 que certains ont mené a tout de même été très rapide. Les conditions météo ont joué un rôle important, les locomotives du championnat n'ont pas tenu leur rang et le reste peut être assimilié au lot moyen de matches que l'on voit tous les week-ends, pas favorisé par le hasard des oppositions de cette journée. Certes, la qualité moyenne des pelouses est un point négatif redondant mais les journées à 10 buts ne sont pas la norme et la prochaine journée pourrait montrer le contraire, ou tout du moins un bien meilleur visage.
Caen confirme :
Le SM Caen est sorti de la zone rouge pour la première fois depuis bien longtemps et s'est surtout offert une troisième victoire consécutive, un enchaînement dont on ne pensait pas le club capable après avoir vu certaines de leurs performances. Mais Malherbe n'a jamais refusé de jouer et son 4-1-4-1 est même plutôt offensif pour un club de bas de tableau. Contre Saint-Etienne, la défense a failli craquer en début de match mais les intentions offensives ne se sont pas démenties et on a vu les Caennais jouer les coups à fond jusqu'à la dernière minute. Le SM Caen doit se déplacer au Parc juste avant Chelsea, et les recevoir en ayant la tête ailleurs aura tout d'un piège...
Paris, le triomphe du collectif :
Malgré un talent individuel exceptionnel et inégalé en L1, le PSG inscrit peu de buts marquants, particulièrement cette saison où Zlatan Ibrahimovic court après sa forme. Les exploits individuels sont rares et les chefs-d'oeuvre collectifs pas beaucoup plus nombreux. Ce week-end, dans un ses plus mauvais matches depuis le début de la saison, Paris a pourtant inscrit son plus beau but. Et le plus fou dans l'action est peut-être même de retrouver Pastore et Zlatan au même endroit avant la passe finale après avoir construit le début d'action ensemble, comme si les deux joueurs comprenaient le jeu de la même façon, au point de se marcher sur les pieds :
