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Avant PSG/OM, Pochettino évoque « une finale »

Publié le samedi 16 avril 2022 à 15:11 par Arthur Verdelet
À la veille du Classique PSG/OM, Mauricio Pochettino était en conférence de presse et il a, pour une fois, beaucoup parlé du match à venir, insistant lourdement sur son importance dans une fin de saison pratiquement sans enjeu vu l'avance en championnat.

 

On a en déjà parlé à Clermont, mais ce dernier grand objectif de la saison est-il un moyen de se réconcilier avec vos supporters fâchés ?
« Nous n’avons qu’un objectif clair en tête : remporter la Ligue 1. Et le Classique, un match spécial face à un bon adversaire se présente ce week-end. C’est clair que notre objectif est de gagner et de bien terminer la saison. »

Vous qui avez joué et entraîné lors de plusieurs Classiques, qu’est-ce que ce match représente selon vous pour des joueurs, un entraîneur et pour les supporters ?
« C’est un match spécial. J’ai eu la chance d’évoluer ici il y a plus de vingt ans, en tant que joueur et même de capitaine de cette équipe, et j’en suis maintenant l’entraîneur. Mais c’est toujours un match spécial, au sein duquel ne se disputent pas seulement trois points, mais bien plus. Pour les joueurs, les fans et nous également, c’est un évènement marquant de la saison, sans aucun doute. »

Avez-vous un message à faire passer à vos supporters ? Vous avez dit que l’équipe se sent bien moins forte sans leur soutien et leur pression sur l’adversaire. Leur demandez-vous de vous encourager demain face à Marseille ?

« Les supporters peuvent exprimer la manière dont ils se sentent, bien sûr, mais il serait incroyable de les avoir derrière nous pendant les 90 minutes de jeu »

« J’avais déjà répondu à une question similaire après la victoire contre Clermont (6-1) : l’équipe est meilleure avec nos fans. Elle a plus d’énergie. Avoir nos supporters avec nous est toujours un avantage. Nous le savons, cela crée une atmosphère spécifique. J’espère que c’est ce qui va avoir lieu ce dimanche, mais je ne peux pas le demander. C’est simplement ce que nous espérons. Nous aimerions bénéficier de leur soutien durant 90 minutes. Ils peuvent exprimer la manière dont ils se sentent, bien sûr, mais il serait incroyable de les avoir derrière nous pendant les 90 minutes de jeu. Cela aiderait l’équipe et rendrait la tâche plus difficile à nos adversaires. »

Éprouvez-vous le besoin de marquer le coup face à vos joueurs, de leur rappeler l’importance de ce match, ou en sont-ils déjà tous conscients ?
« Nous avons de grands joueurs qui savent déjà ce qu’est un derby et ce qu’il représente pour le club, les fans et nos familles. Chaque semaine est différente, bien sûr, mais ils savent l’importance de prendre les trois points et de bien terminer la saison. Nous en avons déjà parlé, et ils en sont conscients, non pas à échelle individuelle mais bien collective. Nous espérons nous approcher de notre meilleure version demain afin de nous approcher du succès, ce qui est un objectif fondamental. »

Quels sont selon vous les points forts et les éléments à surveiller de cette équipe marseillaise ?
« Ils réalisent une grande saison. C’est une équipe qui a beaucoup de dynamisme, de qualité technique. Je crois que son collectif est l’élément à retenir. C’est une équipe qui évolue en bloc, qui essaye de bien jouer au football, d’être dynamique et d’avoir des transitions rapides en attaque. Il y a bien une raison s’ils sont si bien classés. Ce sera un match difficile, d’autant plus du fait que c’est un Classique (il reprend avec le sourire Miguel D’Agostino lorsqu’il le traduit par « derby »). »

Demain, vous affronterez Jorge Sampaoli, qui vient de la même région que vous en Argentine et a également été inspiré par Marcelo Bielsa. Quels sont vos points communs et vos différences ?
« Je ne sais pas (en français, avant de le répéter en espagnol). Les comparaisons ne me plaisent pas trop, parce que chaque entraîneur fait son métier selon son caractère, sa personnalité et sa manière de ressentir les choses. C’est pour cela qu’il est difficile de comparer l’un à l’autre. Cela ne s’applique pas qu’à Jorge Sampaoli, mais pour tous les entraîneurs. Vous entraînez votre équipe selon votre ressenti. Le plus important est que nous avons chacun été inspiré par Marcelo Bielsa, ce qui représente un point commun non négligeable.

On vous a encore vu très complice avec Kylian Mbappé ces derniers jours. En quoi aimez-vous être son entraîneur ?
« Je vais vous livrer un secret : le monsieur qui est assis juste-là, au premier rang (Jesus Perez, son adjoint qui assiste à la conférence de presse) a une complicité encore plus forte avec Kylian (sourire). Il lui fait des centres à l’entraînement pour qu’il puisse travailler sa finition. Il existe une bonne relation, mais pas seulement avec Kylian.

Je m’entends bien avec tout le monde. Nous savons que la gestion humaine est la partie la plus difficile de notre travail. J’ai une bonne relation avec chacun, mais dans le cas de Kylian, nous, tout le staff technique, nous nous entendons bien avec lui. C’est un joueur au talent énorme, que nous avons vu grandir et passer par un moment difficile à notre arrivée. Cela nous rend encore plus heureux, parce qu’à travers la tranquillité et la mise en place de notre travail. Il progresse et peut encore le faire. Et surtout, il est un joueur qui l’accepte et est très impliqué pour le faire. Il se laisse entraîner et écoute. Je parle de ses qualités, ses capacités, mais aussi de son humilité en tant que professionnel et personne.

Peut-on dire que le dernier grand rendez-vous de la saison du PSG a lieu demain ?

« C’est le plus grand match de la saison en France en dehors de la finale de Coupe de France »

« C’est clair que le Classique est un match qui est attendu des deux côtés. C’est le plus grand match de la saison en France en dehors de la finale de Coupe de France. Je crois que oui, c’est un match important, où la rivalité qui existe est débordante. Chaque rencontre jusqu’à la fin de saison doit être LE match, une finale, parce que nous voulons terminer du mieux possible. Demain, ce sera une finale, et nous devrons tous être concentrés uniquement sur ce match important. Il faudra le démontrer dès le coup d’envoi donné par l’arbitre. »

Idrissa Gueye a presque disparu lors des semaines ayant suivi son retour de la CAN, remportée avec le Sénégal, avant de réapparaitre lors des deux derniers matchs. Comment l’expliquez-vous, par une baisse de forme ?

« Diallo et Gueye ont effectué de grands efforts aussi bien physiques que mentaux pour remporter ce titre »

« Un joueur qui est hors du groupe pendant 50 jours, qui revient le jour d’un match contre Rennes à domicile (1-0), à trois jours du match contre Madrid (l’aller, 1-0) ne peut avoir la même dynamique. Abdou (Diallo) et lui ont célébré pendant quelques jours leur victoire en coupe d’Afrique des nations, et ils le méritaient. C’est clair que ce que je vous dis, je l’ai également dit aux joueurs. Abdou et Idrissa ont effectué de grands efforts aussi bien physiques que mentaux pour remporter ce titre. Cela leur a pesé et a influé sur leur niveau de concentration, mais aussi physique. Nous en avons parlé, et cela rejoint notamment ce que j’ai dit avant sur la relation avec chacun. Je peux en parler avec les joueurs. C’était seulement parce que je trouvais que d’autres joueurs avaient gagné le droit de jouer avant Idrissa, c’est très simple. Je l’explique peut-être plus qu’il le faudrait, mais c’est ce que je lui ai dit quand nous en avons parlé. »


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